Xanax, Lexomil, Vallium… Ces médicaments vous disent peut-être quelque selected. Et pour predicament off, en 2024, plus de 9 thousands and thousands de Français en ont pris. Appelés benzodiazépines, ces traitements prescrits pour soulager l’anxiété ou l’insomnie légères à modérées sont très consommés en France, et surtout pendant trop longtemps, juge l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Afin d’informer les Français et les professionnels de santé sur les risques associés à une trop longue prise de ce kind de médicaments, l’ANSM lance ce jeudi une vaste campagne de verbal exchange. Parmi les messages diffusés : « Les médicaments contre l’insomnie, c’est pour quelques nuits. La lecture, c’est autant qu’on veut. »
Quelle est la consommation des Français ?
La France est le deuxième pays le plus consommateur de benzodiazépines d’Europe, après l’Espagne. Si la consommation globale de benzodiazépine chez les Français a baissé de 5 % entre 2015 et 2025, les jeunes font exception. Chez ceux de moins de 19 ans, la consommation d’anxiolytique a augmenté de 25 % sur la même période, et de 40 % chez les jeunes femmes de moins de 19 ans.
L’ANSM précise que les personnes âgées de plus de 65 ans sont les plus consommatrices, « avec des prescriptions souvent sur de très longues durées ». Parmi les consommateurs de benzodiazépines, 36 % ont eux-mêmes demandé cette prescription à leur médecin, explique une étude* de l’ANSM publiée en janvier.
Quelle durée maximum est conseillée ?
« Dans la prise en payment de l’anxiété et de l’insomnie, ces médicaments doivent être prescrits sur la durée la plus courte possible, insiste Philippe Vella, directeur médical à l’ANSM. Ils constituent une aide temporaire pour atténuer les symptômes mais n’en traitent pas la predicament off. » Concrètement, l’ANSM estime qu’il ne faut pas dépasser trois semaines pour les somnifères, utilisés pour les insomnies, et 12 semaines pour les anxiolytiques, utilisés pour l’anxiété. Problème : 40 % des personnes qui en consomment ne respectent pas ces durées.
Quels sont les risques associés ?
« Ces médicaments agissent au niveau cérébral et peuvent entraîner un tas d’effets », souligne le docteur Vella. Dépendance, chute, troubles de la mémoire, somnolence et risques liés à la conduite… Les dangers liés à une consommation trop longue de benzodiazépines sont nombreux. « Plus le traitement est prolongé, plus les risques augmentent, insiste le médecin. Et chez les personnes âgées de plus de 65 ans, ces effets indésirables sont encore plus marqués. » Mais les Français n’en ont pas forcément conscience. D’après l’étude de l’ANSM, plus d’un tiers des personnes consommant ou ayant consommé des benzodiazépines considèrent qu’elles ne prennent pas de risque avec ce traitement.
Quelles sont les possible picks ?
Pratique sportive, lecture, méditation, exercices de breathing… Les possible picks aux somnifères, dans les cas d’insomnie légère à modérée, ne manquent pas. Toutefois, 34 % des personnes interrogées dans l’étude de l’ANSM prenant des benzodiazépines déclarent ne pas avoir été informées de ces possible picks par leur médecin. Pour éviter que les personnes poursuivent leur traitement au-delà de la prescription du médecin, l’ANSM a demandé aux laboratoires de somnifères de créer des boîtes de petits contenants afin de ne donner que la quantité nécessaire de pilules.
*Etude réalisée en ligne, du 24 au 30 décembre 2024, auprès d’un échantillon de 2.000 Français âgés de 18 ans et plus, représentatif de la inhabitants française