Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Économie
  • Hongkong

Le gouvernement panaméen a dû résister aux velléités du chef du Pentagone, en visite mardi et mercredi, d’y établir des bases américaines. L’homme d’affaires Li Ka-shing et son conglomérat CK Hutchison, qui gère les terminaux portuaires, se retrouvent dans un jeu géopolitique inextricable.

Article réservé aux abonnés

Des navires franchissent les écluses de Gatun du canal de Panama, près de Colon (Panama), le 10 juillet 2024.

Long de 80 kilomètres, pas plus large que 150 mètres en certains facets, le canal de Panama, par lequel transite 6 % du commerce mondial, est devenu un test de la capacité de Washington à faire reculer les intérêts chinois. Au centre de cette susceptible d’armes se trouve le groupe de Hongkong qui, depuis 1997, exploite les deux terminaux situés aux extrémités de cette voie maritime, CK Hutchison.

Le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth, était à son tour en visite dans le petit Etat d’Amérique centrale, mardi 8 et mercredi 9 avril, après le déplacement du chef de la diplomatie, Marco Rubio, début février. Arborant toujours à la veste ses mouchoirs de poche aux couleurs du drapeau des Etats-unis, M. Hegseth a par moments porté ce qui, selon les standards de l’administration Trump, peut sembler un discours d’apaisement : « Nous reconnaissons que le canal de Panama est [situé] au Panama. »

Mais il a aussitôt repoussé les limites de l’acceptable pour ses hôtes, affirmant avoir obtenu un droit de passage prioritaire et gratuit pour les navires militaires américains et voyant surtout dans son déplacement l’« event de relancer une vulgar militaire, une web page aéronavale ou des endroits où les troupes américaines peuvent travailler avec les troupes panaméennes ».

Il vous reste 84.35% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en prepare de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Observation ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de susceptible.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre carrier commercial.