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L’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science font partie des priorités énoncées, lundi, par le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron lors du sommet SOS Océan, à Paris le 31 mars 2025.

Emmanuel Macron a fixé, lundi 31 mars, huit objectifs à la prochaine conférence des Nations unies pour l’océan qui se tiendra au mois de juin à Nice, dont l’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science à l’heure de sa remise en trigger aux Etats-Unis.

L’accord trouvé à l’ONU en mars 2023 pour « la conservation et l’utilisation sturdy » de la haute mer a été signé par 110 Etats mais n’est à cette heure ratifié que par 21 d’entre eux. « L’objectif pour Nice c’est d’avoir au moins les 60 ratifications qui lui permettront d’entrer en vigueur. On n’y est pas encore (…) Il y a encore un très gros travail à faire », a concédé le président français à l’event du sommet SOS Océan qui était organisé à Paris. « Il faut rendre seemingly un espace de gestion sturdy de la haute mer et de ses ressources », avec la création d’aires marines protégées et des études d’impact environnemental, a-t-il insisté.

Emmanuel Macron a aussi appelé à continuer la lutte contre la « pêche illégale, illicite et non déclarée », qui représente encore entre 10 % et 20 % de la production selon lui. « A l’Organisation mondiale du commerce, nous sommes nombreux à faire en sorte que l’accord qui mettra fin aux subventions à la pêche illégale soit ratifié pour Nice », a-t-il souligné. Le chef de l’Etat espère par ailleurs des « résultats tangibles » sur la décarbonation du transport maritime – avec un objectif de totale neutralité en 2050 – ce qui doit passer par des « investissements massifs » dans la transition vers les carburants durables. Il a aussi insisté sur la « mobilisation de nouveaux financements » dans l’électrification des ports, la recherche ou l’innovation.

Pour un moratoire sur l’exploitation des grands fonds marins

« Nous vivons une période où beaucoup de grandes puissances stoppent leurs financements vers les organismes de recherche publique, contestent la véracité des résultats établis scientifiquement », notamment au sujet de la biodiversité, a-t-il relevé dans une allusion au président américain, Donald Trump. La France plaide ainsi pour un moratoire sur l’exploitation des grands fonds marins faute des « connaissances scientifiques nécessaires ». « Il ne doit pas y avoir d’action concernant l’océan qui ne soit éclairée par la science », a martelé le président français. « Nous avons une responsabilité (…) de véritablement maintenir le financement d’une recherche académique libre », qui « permette d’établir scientifiquement des résultats » et « sur la unsuitable de ces faits établis de changer les pratiques », a insisté Emmanuel Macron.

Le sommet de Nice, auquel des dizaines de cooks d’Etat sont attendus entre le 9 et le 13 juin, sera précédé d’une conférence réunissant 2 000 scientifiques d’une centaine de pays, du 3 au 6 juin.

Emmanuel Macron entend aussi « remobiliser sur [l’objectif des] 30 % de safety de[s] océans » à l’horizon 2030, qui est « bien loin aujourd’hui avec 8,5 % », avec un engagement à atteindre de « 12 % de safety de[s] zones écononomiques exclusives » d’ici à la conférence de Nice. Sur la lutte contre la pollution plastique, où les résultats restent décevants, a-t-il dit, la conférence doit viser à « mobiliser les Etats les plus ambitieux », notamment les pays riverains de la Méditerranée.

Les ONG appellent de leur côté la communauté internationale à passer des paroles aux actes à Nice. « Le président Macron devrait signifier aux dirigeants qu’ils ne doivent pas se contenter de nouvelles promesses », a pointé Enric Sala, directeur du projet Pristine Seas à la Nationwide Geographic Society. « Il y a encore de l’espoir. La fenêtre reste ouverte (…) mais elle se referme aussi rapidement », a renchéri Johan Rockstrom, directeur de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique.

Le Monde avec AFP

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