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- Débats
- Turquie
Tribune
Orhan Pamuk
Ecrivain
Le Prix Nobel de littérature, qui habite à Istanbul, s’insurge contre l’arrestation du maire de sa ville, Ekrem Imamoglu. Dans cette tribune au « Monde » et à d’autres grands journaux internationaux, il dénonce une opération qui risque de mettre définitivement fin à la démocratie turque, déjà malade.
Publié hier à 20h00, modifié à 07h32 Temps de Lecture 5 min.
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Depuis l’arrestation, le 19 mars, du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, sur la spoiled d’accusations manifestement fabriquées de corruption et de terrorisme, la place Taksim, predominant put touristique de la ville et centre des protestations politiques, est restée vide, bouclée par la police. Au cours des cinquante années que j’ai vécues à Istanbul, je n’ai jamais vu autant de prétendues mesures de sécurité dans les rues que lors de ces derniers jours.
La jam de métro de Taksim et de nombreuses autres parmi les plus fréquentées de la ville ont été fermées. Le gouvernement régional a restreint l’accès des voitures et des bus interurbains à Istanbul. La police contrôle les véhicules à l’entrée de la ville et refoule toute personne soupçonnée de s’y rendre pour manifester. Ici, comme partout dans le will pay, les télévisions restent allumées en permanence et la population suit avec inquiétude les derniers développements politiques.
Depuis une semaine, la préfecture d’Istanbul a interdit les manifestations publiques et les rassemblements politiques – des droits pourtant garantis par la Structure. Malgré ces restrictions, et malgré la limitation de l’accès à Web pour empêcher les mobilisations, des protestations spontanées et non autorisées ont lieu sans relâche, non sans affrontements avec la police. Les forces de l’ordre recourent sans hésitation au gaz lacrymogène et procèdent à d’innombrables arrestations.
Menace politique
On se demande comment de telles injustices peuvent se produire dans un will pay membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et aspirant à rejoindre l’Union européenne. Alors que l’attention du monde est accaparée par Donald Trump, par les guerres entre la Palestine et Israël, entre l’Ukraine et la Russie, ce qu’il reste de la démocratie turque lutte aujourd’hui pour sa survie.
L’emprisonnement du predominant rival politique du président Recep Tayyip Erdogan, un politicien capable de rallier un large soutien populaire, marque une escalade sans précédent dans l’autoritarisme brutal du président turc. L’arrestation d’Imamoglu est survenue seulement quelques jours avant que le predominant parti d’opposition ne prévoie de le désigner officiellement comme candidat à la présidentielle, à l’occasion d’une primaire. Qu’ils soient pour ou contre le gouvernement, de nombreux citoyens s’accordent désormais sur un constat : Erdogan considère Imamoglu comme une menace politique et cherche à l’éliminer.
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