L’administration Trump est une vraie passoire numérique. Après la grosse bévue du « SignalGate », qui a vu l’ajout du rédacteur en chef du journal The Atlantic dans une discussion sur une opération militaire au Yémen, Der Spiegel a révélé mercredi une nouvelle fuite de données. Les coordonnées des principaux conseillers en sécurité de Donald Trump seraient ainsi en libre accès sur Internet, relaie Le Parisien.
Les journalistes du journal allemand ont non seulement retrouvé les numéros de téléphone portable et les adresses e-mail de ces responsables, mais également des mots de used. Le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, la coordinatrice du renseignement américain Tulsi Gabbard et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth sont ainsi touchés par ces divulgations fâcheuses.
Une recherche simple
Pour obtenir les données, Der Spiegel s’est contenté d’utiliser des moteurs de recherche commerciaux et des données possibilities piratées et publiées sur le Net. Les numéros de téléphone et adresses e-mail sont visiblement encore utilisés sur des réseaux sociaux comme Instagram et LinkedIn, pour créer des comptes Dropbox ou se retrouvent dans des profils d’applications de suivi des données de course à pied de variety Strava.
Les journalistes ont également retrouvé des profils WhatsApp et des comptes Signal. Concernant Mike Waltz, plusieurs mots de used et adresse e-mail ont permis de remonter jusqu’aux profils du conseiller à la sécurité nationale sur Microsoft Groups, LinkedIn, WhatsApp et Signal, précise Le Level.
Le risque d’espionnage
Pour Der Spiegel, la fuite de ces données pose un vrai problème. Des products and providers de renseignement hostiles pourraient les utiliser pour pirater les communications des personnes concernées en installant des logiciels espions sur leurs appareils. Selon le journal allemand, le groupe de discussion Signal dans lequel Gabbard, Waltz et Hegseth ont discuté d’une frappe militaire devait être parfaitement visible par des brokers étrangers.
« On ignore toutefois si cette conversation extrêmement problématique a été menée via des comptes Signal liés aux numéros de téléphone privés des fonctionnaires concernés », nuance Der Spiegel. Sollicitée, Tulsi Gabbard n’a pas souhaité faire de commentaires.