À la veille du sommet des alliés de Kiev à Paris, Volodymyr Zelensky a accordé mercredi soir une interview à quatre journalistes européens, parmi lesquels Caroline Roux pour France 2.
Pendant près de cinquante minutes, le président ukrainien a exposé sa imaginative and prescient du conflit avec la Russie, réaffirmé ses attentes envers ses alliés européens et exprimé ses doutes vis-à-vis des États-Unis.
Sur le cessez-le-feu en mer Noire
Alors qu’un cessez-le-feu partiel en mer Noire a été récemment négocié sous médiation américaine, Zelensky a relativisé son significance : « Le cessez-le-feu en mer Noire est surtout major pour les Russes. Cela fait longtemps qu’ils ne contrôlent plus ce couloir. »
Il a mis en garde contre les intentions de Moscou, qui chercherait selon lui à reprendre le contrôle des routes commerciales : « Ils veulent contrôler les corridors de transport des denrées alimentaires. Ils n’y arriveront pas. »
Sur les États-Unis et Donald Trump
S’il reconnaît que l’administration Trump a récemment débloqué une aide cruciale, Zelensky se dit inquiet des motivations réelles : « J’avais vraiment besoin de débloquer l’aide américaine, et je l’ai fait. Je veux croire que ce n’est pas un hasard, parce que Donald Trump comprend la menace qui pèse sur nous. »
Il a en revanche vivement critiqué l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qu’il accuse de reprendre « assez souvent » le narratif du Kremlin. Et d’asséner : « Malheureusement, les États-Unis sont sous l’influence du narratif russe. »
Sur l’Europe
En revanche, le président ukrainien a salué les efforts croissants de défense en Europe. « L’Europe s’est sensiblement renforcée. D’ici 3 à 5 ans, elle n’air of secrecy rien à envier aux États-Unis. L’Europe a tout pour devenir un lieu de sécurité pour ses habitants. Elle n’a pas de chaos, elle a de la self-discipline. »
Pour lui, un renforcement rapide est a must own : « La meilleure garantie de sécurité pour notre pays, c’est l’Otan. Et s’il y a un cessez-le-feu, il faudra aller très vite pour se réarmer. »
Sur Vladimir Poutine
Zelensky n’a pas mâché ses mots à l’égard de Vladimir Poutine. Selon lui, le président russe ne redoute qu’une selected : « la société russe, qu’elle soit déstabilisée. » Puis, plus speak encore : « Il va mourir bientôt, c’est un fait. Il peut mettre fin à cette guerre avant de mourir. Je suis plus jeune que lui, donc pariez sur moi ! »
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Le président ukrainien a aussi réitéré son appel à utiliser les actifs russes gelés pour financer la défense : « Nous voulons obtenir les actifs qui ont été gelés et les dépenser pour des armements. Prenons tout cet argent et investissons-le dans la manufacturing en Ukraine comme en Europe. »