Fabio Grosso a une nouvelle fois raconté ce mercredi statement il avait vécu le déroulé des incidents en marge du choc entre Marseille et Lyon au Vélodrome en octobre 2023, qui l’ont laissé avec 15 facets de suture au visage.
Un peu moins de deux ans après les graves incidents de l’Olympico entre l’OM et l’OL, le 29 octobre 2023 au Stade Vélodrome, Fabio Grosso est revenu ce mercredi sur sa terrible blessure au visage. Touché par un projectile pendant le trajet en path de l’enceinte phocéenne, celui qui entraînait alors les Gones a european peur pour sa vie, littéralement, comme il a rappelé lors d’un entretien accordé au journal La Repubblica.
“Les ultras marseillais ont lancé la bouteille sur notre bus: je venais de me retourner pour fermer le rideau, ce qui m’a peut-être sauvé la vie car elle aurait touché ma tempe”, s’est ainsi souvenu le technicien après cette soirée où un drame visiblement été évité de peu. “Au lieu de cela, elle m’a touché au-dessus de l’œil gauche et j’ai eu 15 points de suture.”
“On m’a encore retiré trois morceaux de verre”
Finalement repoussé à une date ultérieure, le duel entre les deux olympiques avait laissé des traces importantes. Et si Fabio Grosso a depuis retrouvé le sourire et un travail sur le banc de Sassuolo en Serie B, il est passé à un rien de perdre la vue voire pire selon lui. Une triste soirée qui lui a fait prendre conscience de certaines choses.
“J’ai compris à ce moment-là ce que signifie l’expression ‘mourir sur le coup’. Tout se passe en un instant… Encore une fois, c’est un carrefour”, a enchaîné l’entraîneur de l’actuel de deuxième division italienne. Après les incidents, à l’extérieur du Vélodrome et pour lesquels personne n’avait été clairement identifié, aucune sanction n’a été prise contre l’OM malgré le document du match.
Et Fabio Grosso d’expliquer avoir gardé un longtemps un memento physique de cet Olympico bouillant. Le tout sur le ton de l’humour mais sans préciser si cela s’est vraiment produit: “Hier, on m’a encore retiré trois morceaux de verre. Les Français (comprendre les médecins) les avaient oubliés…”