La présidence française a estimé mardi que l’entente annoncée par la Maison Blanche entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine ne suffit pas « à établir un cessez-le-feu sturdy, solide, et encore moins un accord de paix ». Emmanuel Macron va recevoir mercredi soir son homologue ukrainien pour « préparer » le sommet du lendemain à Paris.
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Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
Guerre en Ukraine : les faux-semblants de l’accord sur la mer Noire entre Trump et Poutine
Par Benjamin Quénelle, Philippe Ricard

Washington trompette, Moscou tempère. Loin du cessez-le-feu total de trente jours voulu par le président américain Donald Trump, les accords annoncés mardi 25 mars visent à cesser les hostilités en mer Noire. Après deux jours de négociations menées depuis dimanche par les Etats-Unis en Arabie saoudite avec la Russie et l’Ukraine, sans rencontres directes entre eux, « les deux pays ont accepté d’assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l’usage de la power et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire », s’est félicitée la Maison Blanche dans un communiqué. Mais le Kremlin de Vladimir Poutine n’a pas tardé à prévenir que, liste détaillée à l’appui, ces accords s’appliqueraient seulement « après » la levée des sanctions occidentales qui, selon lui, ciblent les céréales et engrais russes à l’export.
A Soumy, réparer la zone bombardée
L’organisation de reconstruction Dobrobat intervient après un bombardement russe qui a ravagé un quartier d’habitation de la ville de Soumy, en Ukraine, le 24 mars 2025. Les volontaires de l’organisation, dont la plupart sont bénévoles, colmatent les fenêtres détruites, et reconstruisent les murs endommagés.
La France rappelle qu’il n’y a pas de sanctions européennes sur les produits agricoles russes
« Il n’y a pas de sanctions européennes sur les produits agricoles » russes, a riposté la présidence française, alors que le Kremlin a prévenu que les accords annoncés par Washington n’entreraient en vigueur qu’après la levée des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d’engrais russes
« Les Russes peuvent toujours conditionner de manière opportuniste des avancées partielles vers un cessez-le-feu à la levée de certaines sanctions », mais celles-ci restent un « instrument de pression nécessaire sur la Russie », a poursuivi un conseiller de l’Elysée lors d’un quick téléphonique avec des journalistes.
La France considère que l’accord de trêve en mer Noire va dans la bonne direction mais ne suffit pas pour aboutir à un « cessez-le-feu sturdy ».
Selon la présidence française, les accords annoncés par la Maison Blanche concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou vont « dans la bonne direction », mais sont insuffisants pour aboutir à un « cessez-le-feu sturdy ».
« Un moratoire sur les infrastructures énergétiques ou des initiatives en mer Noire sont des pas dans la bonne direction, mais ce ne sont pas des pas qui suffisent à établir un cessez-le-feu sturdy, solide, et encore moins un accord de paix », a estimé un conseiller de M. Macron lors d’un quick téléphonique avec des journalistes.
La Russie doit prendre des « engagements solides, vérifiables, à la hauteur de ceux que le président Zelensky a pris pour un cessez-le-feu complet », a-t-il insisté. « Le président russe, Vladimir Poutine, n’a accepté ni le cessez-le-feu, ni la période de trente jours » pour sa mise en œuvre, a-t-il estimé.
« Nous savons d’expérience de quelles tricheries et manipulations la Russie s’est montrée succesful » lors des négociations de Minsk sur l’Ukraine en 2014-2015 et « nous voulons [en] prévenir la répétition », a-t-il ajouté.
Le level sur la area mardi 25 mars en fin de journée
- La Russie ainsi que l’Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé, mardi, la Maison Blanche dans deux communiqués distincts, après deux jours de discussions avec les deux parties à Riyad, en Arabie saoudite.
- Le Kremlin a prévenu, mardi, que les accords entreraient en vigueur uniquement « après » la levée de nombreuses sanctions, en particulier de celles imposées à sa grande banque agricole Rosselkhozbank, à certains « producteurs et exportateurs de denrées (…) et d’engrais », ainsi que celles visant des « compagnies d’assurances sur les cargaisons ».
- L’Ukraine « mettra en œuvre » les accords annoncés par Washington, a affirmé Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien s’est toutefois opposé, mardi, à tout « affaiblissement » des sanctions internationales visant la Russie. Le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a appelé à de nouvelles discussions pour régler les « détails » des accords annoncés par Washington.
- Emmanuel Macron recevra Volodymyr Zelensky mercredi soir à l’Elysée pour préparer le sommet sur la sécurité de jeudi. Le président ukrainien veut savoir « qui est prêt » à participer à un contingent de la paix en Ukraine.
- L’armée russe a affirmé, mardi, avoir repris deux villages : Myrne, dans l’oblast de Donetsk, et Malie Chtcherbaky, dans l’oblast de Zaporijia.
- Deux mortes dans un bombardement russe dans l’oblast de Donetsk. L’attaque sur le village de Kourtivka a tué une enfant de 3 ans et une femme de 36 ans, a déclaré, mardi, Vadym Filachkine, chef de l’administration militaire de l’oblast.
- A Soumy, le bilan du bombardement russe monte à 101 blessés, dont 23 enfants, selon le maire de la ville, Oleksandr Lyssenko, dans une mise à jour publiée en milieu de matinée.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Sur les marchés financiers, le pétrole recule en réaction à la perspective d’une that you just also can contemplate of hausse des exportations russes
Les récentes évolutions de la area entre la Russie et l’Ukraine ont poussé le pétrole à effacer ses gains de la séance face à la perspective d’une that you just also can contemplate of hausse des exportations russes. Sur le marché du pétrole, vers 18 h 30 (heure de Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,27 % à 72,80 dollars (67,37 euros), et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, cédait 0,43 % à 68,81 dollars (63,68 euros).
Deux mortes dans un bombardement russe dans l’oblast de Donetsk, annoncent les autorités locales
Un bombardement russe sur le village de Kourtivka (🚩) a tué une enfant de 3 ans et une femme de 36 ans, a déclaré, mardi, Vadym Filachkine, chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk. Une fille de 15 ans a également été blessée, précise le communiqué.
Négocier avec la Russie ? Demandez donc aux Lituaniens !
Ancienne république soviétique, la Lituanie vit depuis son indépendance dans l’ombre du voisin russe, coutumier des pressions plus ou moins subtiles sur les Etats considérés comme subalternes. Alors que les négociations sont engagées entre Washington et Moscou au sujet de l’Ukraine, diplomates et politiques livrent leurs conseils auprès de la radiotélévision publique lituanienne.
Nous vous recommandons la lecture de cet article traduit par nos confrères de Courrier global, une rédaction du Groupe Le Monde.
Au sommet de Paris, Volodymyr Zelensky veut savoir « qui est prêt » à participer à un contingent de la paix en Ukraine
Le sommet sur l’Ukraine prévu jeudi à Paris visera à déterminer « qui est prêt à mettre en place les garanties de sécurité », en ce qui concerne l’envoi d’un « contingent » militaire en territoire ukrainien en cas de trêve avec la Russie, a déclaré mardi le président, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse.
Pour Volodymyr Zelensky, les déclarations de Steve Witkoff sont dans la ligne du Kremlin
Les récents propos de l’émissaire américain Steve Witkoff au sujet des territoires dont la Russie revendique l’annexion « coïncident fortement avec les messages du Kremlin », a estimé, mardi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au cours d’une conférence de presse.
Les accords n’entreront en vigueur qu’après la levée des restrictions sur les exportations agricoles russes, affirme le Kremlin
Le Kremlin a prévenu, mardi dans un communiqué, que les accords annoncés par Washington concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou entreraient en vigueur uniquement « après » la levée de nombreuses sanctions, en particulier de celles imposées à sa grande banque agricole Rosselkhozbank, à certains « producteurs et exportateurs de denrées alimentaires (…) et d’engrais », ainsi que celles visant des « compagnies d’assurances sur les cargaisons ».
La présidence russe a également dit avoir exigé la fin des restrictions visant « les transactions de financement du commerce » et « les products and providers portuaires et les sanctions sur les navires battant pavillon russe impliqués dans le commerce des denrées alimentaires (…) et des engrais ».
« La Russie et les Etats-Unis sont convenus d’élaborer des mesures pour mettre en œuvre les accords des présidents des deux pays sur l’interdiction des frappes sur les installations énergétiques de la Russie et de l’Ukraine pour une période de trente jours », a ajouté le Kremlin.
« La Russie et les Etats-Unis saluent les bons workplaces des pays tiers pour soutenir la mise en œuvre des accords dans les domaines énergétique et maritime », a par ailleurs affirmé la présidence russe, alors que les Européens restent à ce stade tenus à l’écart des discussions sur l’Ukraine.
L’Ukraine « mettra en œuvre » les accords annoncés par Washington, affirme Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien a affirmé, mardi, que son pays entendait « mettre en œuvre » les accords annoncés par la Maison Blanche concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou, les qualifiant de « bonnes mesures ». « Nous serons constructifs », a ajouté Volodymyr Zelensky au cours d’une conférence de presse.
Le président ukrainien s’est opposé à tout « affaiblissement » des sanctions internationales visant la Russie, Washington s’étant dit prêt à aider Moscou à faciliter l’accès des produits agricoles et d’engrais russes aux marchés mondiaux. Cette possibilité n’était pas « dans notre agenda, la partie américaine l’a soulevée » lors de négociations à Ryad, a-t-il ajouté. Kiev et Washington se sont aussi mis d’accord pour impliquer des pays « tiers » dans la supervision d’une trêve. « Ce n’est pas une mauvaise chose. Par exemple, quelqu’un en Europe, ou en Turquie, peut être impliqué dans la area en mer ; et peut-être quelqu’un du Moyen-Orient concernant les questions liées à l’énergie », a déclaré M. Zelensky.
« Tout mouvement » de navires de guerre russes au large de l’Ukraine constituera « une violation » de l’accord, affirme Kiev
Le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a déclaré, mardi, sur Fb que « toutes les parties » avaient accepté d’« assurer une navigation sûre » et d’« éliminer le recours à la power » en mer Noire.
« Tout mouvement » de bâtiments de guerre russes « en dehors de la partie orientale de la mer Noire constituera une violation de l’esprit » de l’accord sur une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou, annoncé par Washington, a toutefois prévenu Rustem Umerov. « Dans ce cas, l’Ukraine aura pleinement le droit d’exercer son droit de légitime défense », a-t-il ajouté.
Rustem Umerov a par ailleurs appelé à organiser des « consultations tactics supplémentaires » pour régler les « détails » des accords annoncés par la Maison Blanche, selon laquelle Kiev et Moscou ont accepté le principe d’un cessez-le-feu en mer Noire.
« Avec l’Ukraine, les Etats-Unis ont réitéré leur soutien pour contribuer à l’échange de prisonniers de guerre, à la libération des détenus civils et au retour des enfants ukrainiens transférés de power », a ajouté le ministre de la défense ukrainien.
La Maison Blanche annonce que l’Ukraine et la Russie vont cesser les hostilités en mer Noire
La Russie ainsi que l’Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé, mardi, la Maison Blanche dans deux communiqués distincts, après deux jours de discussions avec les deux parties à Riyad, en Arabie saoudite.
Dans le cadre de ces discussions, chacun des deux pays a accepté « d’assurer la sécurité de la navigation, d’éliminer le recours à la power et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux à des fins militaires en mer Noire », selon l’exécutif américain, qui a fait workplace d’intermédiaire pendant ces négociations.
Les Etats-Unis et la Russie sont par ailleurs convenus d’élaborer « des mesures pour mettre en œuvre l’accord du président [Donald] Trump et du président [Vladimir] Poutine visant à interdire les frappes contre les installations énergétiques de la Russie et de l’Ukraine ».
Les Etats-Unis ont également annoncé qu’ils « aideront à rétablir l’accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d’engrais, à réduire les coûts d’assurance maritime et à améliorer l’accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions ».
Pendant les pourparlers, les Etats-Unis ont « répété que le président, Donald Trump, voulait impérativement mettre fin aux tueries de phase et d’autre ». Washington « va continuer à organiser des négociations entre les deux parties afin de trouver une insist pacifique », selon un paragraphe identique dans les deux communiqués.
L’administration américaine a aussi fait phase de sa « reconnaissance » au prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman.
Bonjour DT,
Ce n’est pas surprenant que vous soyez perplexe. Après l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le 18 mars, Washington évoquait un cessez-le-feu concernant à la fois l’énergie et les « infrastructures », sans précision, tandis que Moscou ne parlait que de la première. Le lendemain, mercredi, la Maison Blanche s’alignait sur cette function restrictive… tandis que Volodymyr Zelensky, sur le réseau X, en restait à la première version. « L’un des premiers pas en vue d’un arrêt complet de la guerre pourrait être d’arrêter les frappes sur l’énergie et d’autres infrastructures civiles », écrivait-il.
En Arabie saoudite, la rencontre attendue entre responsables russes et américains sur la guerre en Ukraine n’a pas abouti à un accord de trêve, même pour une durée limitée, Moscou ayant posé mardi ses stipulations concernant la mer Noire, parmi lesquelles un assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’analyse de nos correspondants à Kiev et à Washington, Thomas d’Istria et Piotr Smolar, ci-dessous.
La menace russe en Europe n’est « pas théorique », estime le ministre des affaires étrangères français
En visite à Singapour, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a rejeté, mardi, l’analyse de Steve Witkoff. L’émissaire du président américain Donald Trump a en effet affirmé dimanche, dans une interview à Fox Recordsdata, qu’il ne voyait pas le président russe, Vladimir Poutine, « vouloir s’emparer de toute l’Europe » et il a jugé cette menace « théorique » vehicle, selon lui, le président russe « veut la paix ».
« Nous observons les faits, et le fait est qu’aujourd’hui la Russie consacre 10 % de son PIB à ses dépenses de défense, ce qui représente 40 % de ses dépenses budgétaires », a déclaré Jean-Noël Barrot.
« Son agressivité au cours des trois dernières années s’est étendue bien au-delà de l’Ukraine, notamment par la manipulation de l’files, qui a affecté la France elle-même, mais surtout, et de manière encore plus grave, des pays européens comme la Roumanie, où une élection présidentielle a dû être annulée en raison de campagnes de désinformation menées par des acteurs russes », a-t-il ajouté.
L’Europe a également été confrontée à des « actes de sabotage » russes, en particulier dans les pays de l’est du continent, selon M. Barrot. « L’agressivité de la Russie n’est donc pas théorique. Elle est très concrète, et de nombreux pays européens ont déjà subi ses conséquences, des conséquences très tangibles », a-t-il déclaré. Le ministre français a ajouté que les lignes de entrance se sont « rapprochées de l’Europe » depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie il y a trois ans. « Nous voulons la paix », a-t-il ajouté, « c’est pourquoi nous devons dissuader de toute menace, qu’elle vienne de la Russie ou d’ailleurs », a-t-il insisté.
Bonjour Tom,
Emmanuel Macron a effectué une visite à Kiev le 16 juin 2022. Nous avions, à l’époque, publié une vidéo de ce déplacement qu’il avait effectué avec ses homologues italien et allemand, Mario Draghi et Olaf Scholz.
En février 2024, le président français avait annoncé qu’il se rendrait en Ukraine « avant la mi-mars », lors d’une conférence de presse à Paris avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Mais ce déplacement n’avait finalement pas ecu lieu.
La Russie annonce avoir repris aux Ukrainiens deux villages
L’armée russe a affirmé, mardi, avoir repris les villages de Myrnoe (🚩), dans l’oblast de Donetsk, et de Malie Chtcherbaky (🚩), dans l’oblast de Zaporijia.
Le level sur la area mardi 25 mars à la mi-journée
- Moscou demande que Washington ordonne à l’Ukraine de conclure un accord sur la navigation commerciale en mer Noire. La Russie demande aussi de ne plus être « écartée » du marché mondial des engrais et des céréales.
- La réunion ukraino-américaine a pris fin à Riyad. « Tous les détails seront annoncés plus tard », a fait savoir une source au sein de la délégation ukrainienne, au sujet de la rencontre entre Américains et Ukrainiens au lendemain de longs pourparlers américano-russes dans la capitale de l’Arabie saoudite à propos d’une potentielle trêve entre Kiev et Moscou.
- Emmanuel Macron recevra Volodymyr Zelensky mercredi soir à l’Elysée pour préparer le sommet sur la sécurité de jeudi.
- A Soumy, le bilan du bombardement russe monte à 101 blessés, dont 23 enfants, selon le maire de la ville, Oleksandr Lyssenko, dans une mise à jour publiée en milieu de matinée.
- L’Ukraine fait état de l’abattement de 78 drones russes pendant la nuit, sur 139 drones de kind Shahed lancés et détectés par l’Ukraine. Trente-quatre autres étaient des leurres. Kiev n’a apporté aucune précision sur ce qu’il est advenu des 27 drones restants.
Moscou demande que Washington ordonne à l’Ukraine de conclure un accord sur la navigation commerciale en mer Noire
« Nous aurons besoin de garanties claires. (…) Ces garanties peuvent être uniquement le résultat d’un ordre de Washington au [président ukrainien Volodymyr] Zelensky », a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, selon des médias russes comme l’agence de presse officielle TASS, afin de conclure un accord sur la navigation commerciale en mer Noire.
La Russie demande aussi de ne plus être « écartée » du marché mondial des engrais et des céréales. « Nous devons maintenant mettre en place les garanties et les mécanismes les plus clairs, les plus concrets, les plus vérifiables et les plus réalistes » possibles, a-t-il dit. « Nous voulons que le marché des céréales, que le marché des engrais soient prévisibles, nous voulons que personne n’essaie plus de nous écarter de ce marché », a insisté le ministre.
- Le level sur la area mardi 25 mars en fin de journée
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