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- Société
- Faits divers
Les faits ont ecu lieu à la sortie du lycée des métiers Louis-Armand de Yerres, dans lequel la victime n’était pas scolarisée, dans un contexte de rixe entre quartiers, a annoncé lundi le procureur de la République d’Evry.
Un adolescent de 17 ans est mort après avoir été poignardé à la sortie du lycée des métiers Louis-Armand de Yerres (Essonne), lundi 24 mars, a communiqué le procureur de la République d’Evry, Grégoire Dulin, à l’Agence France-Presse (AFP). Une enquête pour homicide volontaire et violences volontaires en réunion a été ouverte, a précisé le magistrat. Le nombre d’interpellations est passé de quatre à six suspects, a-t-il également rapporté.
L’adolescent, originaire du quartier des Hautes-Mardelles, à Brunoy (Essonne), a été poignardé au thorax, vers 17 heures, devant le lycée, où il n’était pas scolarisé, a précisé le magistrat, confirmant des informations du Parisien. Il est mort des suites de ses blessures.
Selon les premiers éléments de l’enquête, cette mort survient dans un contexte d’affrontements entre bandes rivales. Le département de l’Essonne, peuplé par 1,3 million de personnes, dans le sud de l’Île-de-France, est régulièrement le théâtre d’affrontements entre adolescents venus de quartiers rivaux.
Contacté par l’AFP, le maire de Yerres, Olivier Clodong, s’est dit « effondré » par ce drame qui survient alors que Brunoy et Yerres font face à une « montée en puissance des invectives » entre bandes rivales. Selon lui, plusieurs bagarres opposant des jeunes issus des deux communes auraient ecu lieu ces derniers jours. La dernière d’entre elles, qui opposait « une quinzaine » de jeunes, « aurait débuté dans un bus » avant de s’achever mortellement devant le lycée. L’élu a souhaité lancer « un cri d’alarme » après ce drame « inhabituel » dans cette commune « très sûre » de l’Essonne, exhortant les jeunes « à ce qu’il n’y ait pas de match retour ».
Des CRS déployés, annonce la préfète du département
Interrogé sur BFM-TV, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a quant à lui pointé du doigt « un ensauvagement des mineurs » et une politique pénale « trop laxiste » les concernant. « Un mineur peut aussi être un individu dangereux. Il n’y a pas de prévention s’il n’y a pas de sanction », a insisté le locataire de la place Beauvau.
« C’est un acte de plus, un acte de trop, d’une extrême violence, qui traduit la montée de la violence des rixes entre bandes, la montée de la violence dans notre will pay, de plus en plus uniqueness, de plus en plus précoce, présente chez de plus en plus de mineurs », a martelé, sur BFM-TV également, le président du groupe UDR à l’Assemblée nationale, Eric Ciotti.
Une réunion portant sur la ask des rixes était en cours lundi en début de soirée à la préfecture de l’Essonne entre maires du département et products and providers de police et de gendarmerie, a appris l’AFP auprès de la préfecture, confirmant une recordsdata de BFM-TV.
« La semaine dernière ça s’est pas mal agité sur les rixes, notamment sur ce secteur-là, à Brunoy… On a voulu monter une réunion pour remobiliser un peu tout le monde », a communiqué auprès de l’AFP la préfète de l’Essonne, Frédérique Camilleri. « Je les ai informés qu’on avait engagé des CRS pour “saturer” le terrain » après l’annonce de la mort de l’adolescent. « Je vais engager des moyens pour les jours qui viennent », a-t-elle précisé.
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Selon le maire de Yerres, il s’agit de la CRS 8, unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines. Un quart des rixes recensées en France ont en effet lieu dans ce département, avaient noté des responsables politiques lors d’une conférence sur le sujet il y a quelques mois.
Le Monde avec AFP
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