Invité exceptionnel de “Bartoli Time” sur RMC, le champion olympique de judo s’est une nouvelle fois exprimé sur la situation des Antilles françaises, où le coût de la vie quotidienne a explosé.
Teddy Riner veut que Manuel Valls joigne le geste à la parole. Invité ce dimanche dans “Bartoli Time” sur RMC, Teddy Riner a été interrogé sur plusieurs sujets d’actualité qui lui tiennent à coeur, dont la situation des Français d’outre-mer.
Le coût de la vie a explosé ces dernières années dans les Antilles françaises, d’où est originaire le champion olympique de judo. En début de semaine, le ministre des Outre-mer Manuel Valls s’est rendu en Martinique, très touchée par l’inflation des produits alimentaires. Il y a annoncé un projet de loi contre la vie chère dans les territoires ultramarins “avant l’été”.
“J’attends”
“Je veux qu’on se rende compte, a alerté sur RMC Teddy Riner. Je suis Guadeloupéen, je suis né là-bas et j’ai beaucoup de membres de ma famille qui y vivent, donc je suis très au fait de ce qui se passe là-bas et je vous avoue que je suis plein de points d’interrogation parce que je ne comprends pas qu’on soit traités de la sorte, qu’on arrive à laisser les îles francophones de côté.”
Le natif de Pointe-à-Pitre a ajouté: “J’ai entendu le ministre parler et dire qu’il allait prendre les dossiers à bras-le-corps, donc j’attends, je ne suis pour une fois pas acteur.”
Ce n’est pas la première fois que le quintuple champion olympique profite de sa notoriété pour interpeller les pouvoirs publics sur cette crise. Invité ce vendredi de Clique, Teddy Riner avait déjà lancé: “Ça suffit de laisser les îles antillaises, les DOM-TOM, tout ce qu’on veut, de côté, et de juste les utiliser quand on veut être la seconde puissance navale. Non. Il faut s’occuper des gens comme il se doit et arrêter de se foutre d’eux. La vie chère, non. Il faut mettre un grand coup dans cette fourmilière pour que les choses redeviennent normales, que les concitoyens puissent vivre naturellement et qu’ils payent à des prix corrects.”
En novembre, il s’était aussi interrogé: “Ce qui se passe en Martinique se passe en Guadeloupe, se passe à La Réunion, se passe en Nouvelle-Calédonie (…) J’aimerais comprendre pourquoi on nous traite autrement. On est Français ou on n’est pas Français?”