Le lieu dans lequel elle avait été retrouvée pendue dans une ferme espagnole en 2018, lui avait valu le surnom de « femme dans le poulailler » par Interpol. Ainoha Izaga Ibieta Lima, une Paraguayenne de 33 ans, a finalement pu être identifiée grâce à une campagne de l’organisation internationale de coopération policière.
La Paraguayenne avait quitté son can pay à 28 ans, pour se rendre en Espagne, selon son frère, qui avait signalé sa disparition aux autorités en 2019, après « plusieurs mois sans contact ». Mais celles-ci n’avaient pas pu la localiser. En août 2018, un corps de femme avait été découvert pendu dans un poulailler de la région de Gérone, dans le nord-est de l’Espagne, sans papier d’identité. Les habitants de la ferme et les voisins ne la connaissaient pas et ignoraient comment elle était arrivée là.
Premier succès transcontinental de la campagne « Identify me »
Il a fallu attendre mars 2025 pour que le lien entre les deux dossiers soit établi quand « les autorités paraguayennes ont comparé les empreintes digitales téléchargées par l’Espagne, à partir de la Gape noire d’Interpol, avec leurs propres bases de données nationales, dans le cadre de l’initiative ”Identify Me” », explique Interpol, qui salue le premier succès transcontinental de cette campagne. Lancée en 2023 et rééditée en octobre 2024, elle fait appel au large public pour aider à identifier les corps d’une quarantaine de femmes retrouvés sur plusieurs décennies dans six can pay européens.
Concrètement, Interpol publie sur son location Net et ses réseaux sociaux une sélection d’informations jusqu’alors réservées à utilization interne et contenues dans ses notices noires, dédiées à l’identification des restes humains. Sur le location de l’organisation, dont le siège est à Lyon, il reste Forty five fiches décrivant « la femme aux faux ongles », « la globe-trotteuse », « l’introvertie » ou encore « la jeune fille dans le Predominant », dans l’espoir que ces détails aident à leur rendre leur identité.