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- Le Goût du Monde
- Mode
Au cours de la dernière vogue week parisienne, il a mis en musique les collections de six marques. Depuis les années 1990, Michel Gaubert est un incontournable des podiums. Ce fidèle de Karl Lagerfeld revient dans une autobiographie sur une vie palpitante passée à la frontière de la mode et du clubbing.
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On l’attrape, début mars, entre deux défilés. « La musique était cool, non ? », s’enquiert Michel Gaubert, à la sortie de celui de la marque japonaise Sacai. C’est lui qui en a choisi chaque titre, à commencer par Your Like, de Frankie Knuckles, un de ses artistes fétiches. Bientôt, il devra filer au Enormous Palais pour une répétition de la parade Chanel, pour qui il a sorti de son chapeau un morceau issu de la bande-son du film Oppenheimer (2023), de Christopher Nolan, suivi d’un de ces enchaînements éclectiques qui font sa signature : Daphni (autre pseudo du compositeur d’électro canadien Caribou), les Britanniques de Faithless, le DJ techno de Detroit Derrick Would perchance perchance et la dance entêtante des Allemands de Sash !.
Au total, il charisma, pour cette vogue week parisienne automne-hiver 2025-2026, offert ses companies and products d’illustrateur sonore – le titre qu’il préfère – à six maisons : outre Sacai et Chanel, il a œuvré pour Vaquera, Dior, Nina Ricci et Victoria Beckham. A suivi un défilé à Courchevel pour Moncler, le 15 mars, lors duquel il a supervisé l’orchestre symphonique accompagnant les mannequins. Prochaine commande : un conceal Dior à Kyoto, prévu le 15 avril.
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