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- Société
Par Solène L’Hénoret
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ReportageSoldats du feu depuis trois générations, les pompiers de Sainte-Maxime racontent la modernisation des équipements, mais aussi l’épuisement d’une profession, qui intervient de plus en plus là où les autres products and providers publics sont défaillants.
La caserne de Sainte-Maxime (Var) est encore dans l’obscurité lorsque les neuf pompiers se garent sur le parking. A 7 heures, c’est l’heure de la relève. Installés au comptoir du réfectoire, face à un flot d’photos d’actualité en continu, ils écoutent les transmissions de l’équipe de nuit.

La garde va s’étirer sur 24 heures. Dans le vaste hangar où sont entreposés la dizaine d’ambulances, fourgon pompe-tonne et autres camions-citernes, la nouvelle équipe se met en ligne. L’adjudant-chef Olivier Castelly assigne les piquets – la build dans le véhicule – et les chefs d’agrès – ou chefs de véhicule. Chaque pompier broken-down à l’inventaire de son camion.
Les sapeurs-pompiers de la caserne de Sainte-Maxime ont tous un jour ou l’autre travaillé avec un Castelly : Denis, 72 ans, est le premier à avoir endossé l’uniforme, au début des années 1970, suivi de son fils Olivier, 52 ans, pompier professionnel depuis 2003. Baptiste, le fils d’Olivier, 27 ans, est, lui, entré à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) en 2017.
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