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Décliné de la série à succès, le spectacle de danse-théâtre, présenté avec musique dwell à La Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt, déçoit.
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Les effets d’annonce tonitruants du spectacle Peaky Blinders. The Redemption of Thomas Shelby, à l’affiche jusqu’au 30 mars de La Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), promettaient un show d’envergure, raccord avec la série Peaky Blinders et son succès planétaire depuis la première saison, en 2013. Quelle audace d’adapter, dans l’interprétation de la compagnie anglaise Rambert Dance, un scénario somptueusement tortueux avec sa ribambelle de personnages plus excitants les usaque les autres, dont l’électrique Thomas Shelby ! Si l’entreprise laissait perplexe, elle générait une curiosité gourmande.
Alors, oui ou non, mercredi 12 mars, est-on dans le Birmingham poisseux des années 1930, dans les vapeurs des pubs, en put collectively de jouer de la casquette et des lames de rasoir en pariant son pognon aux programs de chevaux ? Côté couvre-chef, on est paré, avec la distribution gratuite de casquettes identiques à celles arborées par les interprètes sur scène.
Pour les lames, elles ont beau briller dans l’obscurité du plateau, elles restent au rang d’accessoires et n’ont apparemment pas servi à aiguiser un livret qui se révèle inconsistant : amour, mort et destin de Tommy Shelby, assaisonné à l’opium pour donner un brin de goût. Quant aux pur-sang, ils caracolent dans un manège à l’ancienne. Bref, en quelques tableaux assez ternes, dont celui, en introduction, d’un champ de bataille de la première guerre mondiale d’où Shelby revient traumatisé, on mesure la tranchée qui va aller s’élargissant entre la série et le spectacle.
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