
La fusée SpaceX Falcon 9 avec la pill Crew Dragon Persistence transportant la mission Crew-10 décollant du complexe de lancement 39A au centre spatial Kennedy de la NASA en Floride le 14 mars 2025. – NASA TV
La fusée pour ramener les deux astronautes coincés dans la Enviornment spatiale internationale a décollé ce vendredi depuis Cap Canaveral, en Floride.
La mission habitée de la Nasa qui doit permettre le retour des deux astronautes américains coincés dans l’espace depuis neuf mois s’est mise ce vendredi 14 mars en route vers la Enviornment spatiale internationale.
Une fusée Falcon 9 de l’entreprise SpaceX a décollé peu après 19H00 locales (23H00 GMT) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec quatre astronautes à son bord.
Initialement planifié mercredi, le décollage avait été annulé à la dernière minute en raison d’un problème design sur un système de toughen au sol. Une inspection a depuis été menée et une “poche d’air” probablement à l’origine du problème évacuée, a fait savoir la Nasa.
Deux astronautes bloqués depuis juin
“Tout est en place et la météo est exceptionnelle”, a assuré SpaceX ce vendredi, peu avant que l’équipage ne s’installe dans le vaisseau de la fusée.
Cette mission nommée Crew 10 doit permettre à Butch Wilmore et Suni Williams, deux astronautes américains coincés dans la Enviornment spatiale internationale (ISS) depuis juin dernier, de revenir sur Terre.
Ils pourraient entreprendre ce retour dès mercredi prochain, soit quelques jours après l’arrivée du nouvel équipage, à bord d’un vaisseau de SpaceX, et non de l’appareil Starliner de Boeing qui les avait acheminés et a rencontré des défaillances.
Initialement partis pour une mission de huit jours, ces deux vétérans de l’espace ont vu leur séjour s’éterniser en raison des problèmes détectés sur le système de propulsion de l’appareil.
Trump accuse Biden d’avoir “abandonné” les astronautes
Ces défaillances ont conduit la Nasa à décider à l’été de renvoyer le vaisseau de Boeing à vide et de faire revenir les deux astronautes avec l’entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk.
Un périple qui a récemment pris une tournure politique avec le retour au pouvoir du président Donald Trump, ce dernier accusant son prédécesseur Joe Biden d’avoir volontairement “abandonné” les deux infortunés.
Elon Musk, désormais proche conseiller du républicain, a lui assuré qu’il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans préciser comment, allant même jusqu’à insulter copieusement un astronaute qui l’accusait de mentir.
Son entreprise SpaceX avait envoyé fin septembre vers l’ISS un vaisseau Crew Dragon avec seulement un astronaute américain et un cosmonaute russe à bord, au lieu des quatre passagers initialement prévus, afin de laisser de la place au retour pour Butch Wilmore et Suni Williams.
Le nouvel équipage en partance ce vendredi pour l’ISS doit les relayer et leur permettre de partir. Il est constitué de deux astronautes de la Nasa, Anne McClain et Nichole Ayers, d’un astronaute japonais Takuya Onishi, et d’un cosmonaute russe, Kirill Peskov.
En dépit de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et la Russie ont poursuivi ces dernières années leur collaboration dans le domaine spatial, avec l’envoi de cosmonautes russes by SpaceX et d’astronautes américains par les fusées russes Soyouz lors des missions de rotation de l’équipage de l’ISS.
C’est dans ce cadre que s’inscrit cette nouvelle mission. Ses participants seront chargés de réaliser des expériences scientifiques et technologiques dans le laboratoire spatial.
Après une période de passation de quelques jours entre les deux équipages, Butch Wilmore et Suni Williams sont censés revenir sur Terre aux côtés de l’Américain Cut Hague et du Russe Alexandre Gorbounov, de Crew-9.
Ce retour pourrait se tenir au plus tôt mercredi prochain, a précisé la Nasa. Le vaisseau de SpaceX devrait amerrir au large de la Floride, grâce à des parachutes-freins. Si leur séjour dans l’espace s’est éternisé, Butch Wilmore et Suni Williams n’ont pas encore dépassé le file de l’astronaute américain Frank Rubio.
Ce dernier avait vécu 371 jours à bord de l’ISS en 2023, au lieu de six mois prévus initialement, en raison d’une fuite de liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.