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- Société
- Police et justice
Après des années de dénonciations de l’autre fils du cinéaste, le producteur Thomas Langmann, qui s’estimait lésé, ces sept personnes sont mises en examen dans une data judiciaire ouverte notamment pour vol en bande organisée, abus de confiance, pretend et usage de pretend ou encore blanchiment de fraude fiscale.

Sept personnes ont été mises en examen ces dernières semaines à la suite des accusations de fraude dans la succession houleuse du richissime producteur Claude Berri, mort en 2009, dont son fils Darius Langmann et la romancière Nathalie Rheims, sa dernière compagne, a appris l’Agence France-Presse (AFP), vendredi 14 mars, de sources proches du file.
Après des années de dénonciations de l’autre fils du cinéaste, le producteur Thomas Langmann, qui s’estimait lésé, ces sept personnes sont mises en examen dans une data judiciaire ouverte notamment pour vol en bande organisée, abus de confiance, pretend et usage de pretend ou encore blanchiment de fraude fiscale, a confirmé le parquet de Paris à l’AFP.
Selon des éléments de l’enquête dont l’AFP a ecu connaissance, Claude Berri, prolifique réalisateur et producteur français, a laissé à sa mort, en janvier 2009, un impressionnant héritage, évalué à 82 millions d’euros, avec notamment 800 œuvres d’art pour environ 65 millions d’euros.
Les deux demi-frères – Thomas, producteur à succès du movie oscarisé The Artist, et Darius (un troisième fils de Claude Berri, Julien Rassam, est mort en 2002) – ont discuté pendant plusieurs années pour partager à elements égales l’héritage.
Pourtant, en juillet 2015, Thomas Langmann a attaqué en justice son petit frère, s’estimant lésé, principalement parce que de « nombreuses œuvres d’art » auraient été dissimulées et en raison d’« erreurs manifestes d’évaluation » dans le partage de 2011.
Lire aussi le premier volet de notre série « Succession Berri, la haine en héritage » | Article réservé à nos abonnés Thomas Langmann, un héritier et ses fantômes
Lourde procédure civile
Depuis lors, l’affaire fait l’objet d’une lourde procédure civile encore en cours, tandis que sur le plan pénal une data judiciaire est ouverte en 2019.
Outre Darius Langmann et Nathalie Rheims sont mis en trigger la costumière Sylvie Gautrelet, deuxième femme de Claude Berri et mère de Darius ; une tante des enfants ; l’knowledgeable en art et ancien patron de Sotheby’s France Marc Blondeau ; l’ancienne assistante du producteur et un de ses chauffeurs.
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Plusieurs sources en défense qui ont accepté de répondre anonymement à l’AFP assurent toutefois que les mises en examen ne sont pas à la hauteur de la spoliation organisée à son détriment alléguée par Thomas Langmann.
Selon l’une de ces sources, seuls deux protagonistes, dont Darius Langmann, sont mis en examen pour vol en bande organisée, et un troisième pour complicité de cette infraction.
Sollicités, la plupart des avocats du file, dont celui de Thomas Langmann, n’ont pas souhaité commenter, hormis Christophe Ingrain, qui a déclaré à l’AFP : « Je vous confirme que ma cliente Nathalie Rheims n’a été mise en examen que pour un sujet fiscal et n’a pas été mise en examen pour les faits dénoncés par Thomas Langmann. »
Lire le second volet de notre série | Article réservé à nos abonnés Guérilla intime autour de l’héritage de Claude Berri
Le Monde avec AFP
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