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- Société
- Justice
Sébastien Jibrayel, adjoint socialiste aux sports de la ville de Marseille, et son père, Henri, ex-député PS, sont accusés de violences en réunion ayant entraîné une incapacité de travail temporaire de moins de huit jours.
Après quarante-huit heures de garde à vue, l’adjoint socialiste aux sports de la ville de Marseille, Sébastien Jibrayel, et son père, Henri, ex-député PS, seront jugés jeudi 13 mars après-midi en comparution immédiate pour des violences présumées contre des militants de La France insoumise (LFI), a fait savoir le parquet.
Ils avaient été placés en garde à vue mardi pour des faits de violences en réunion, ayant entraîné une incapacité temporaire de travail « n’excédant pas huit jours ». Deux autres personnes seront jugées avec eux, précise le parquet, annonçant qu’ils « sont déférés ce [jeudi] matin en vue d’une comparution immédiate cet après-midi ».
Sébastien Delogu, député LFI de Marseille, avait dénoncé en janvier des violences de « proches » de MM. Jibrayel contre deux militants « insoumis », affirmant que ces derniers avaient porté plainte et avoir lui-même saisi le parquet.
L’avenir politique de Sébastien Jibrayel suspendu à l’audience
Le 18 janvier « deux jeunes “insoumis” sont allés coller des affiches dans le 16e arrondissement de Marseille », dans la circonscription du député LFI, et des individus « proches des membres du Parti socialiste Sébastien et Henri Jibrayel, présents sur les lieux et donneurs d’ordre, selon les témoignages des militants, les ont agressés physiquement », avait déclaré M. Delogu dans un communiqué.
L’avenir de Sébastien Jibrayel au sein de la majorité municipale de gauche du maire DVG (ex-PS), Benoît Payan, est suspendu à cette audience. Une source proche du maire avait déclaré mardi que « le travail de la justice et l’enquête en cours permettr[aie]nt de déterminer les faits et les responsabilités de chacun » et que « toutes les mesures nécessaires ser[aie]nt évidemment prises en conséquence ».
En 2020, le Printemps marseillais, immense alliance rassemblant gauche et Ecologistes, mais pas LFI, avait gagné la mairie centrale de Marseille, après vingt-cinq ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin. Citadel des bons résultats de LFI aux législatives dans plusieurs secteurs de la ville, Sébastien Delogu fait de plus en plus figure de candidat potentiel face au sortant, Benoît Payan.
Le Monde avec AFP
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