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  • Politique

Le premier ministre, François Bayrou, l’ancien président de la République François Hollande, plusieurs figures chiraquiennes comme François Baroin ou Claude Chirac, ont rendu hommage, lundi 10 mars, à un républicain « juste et droit »

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L’ancienne ministre Roselyne Bachelot, le maire (Les Républicains) de Troyes, François Baroin, Claude Chirac et l’ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin, lors des obsèques de Jean-Louis Debré, à la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, à Paris, le 10 mars 2025.

A l’entrée de Saint-Louis-des-Invalides, la secrétaire générale du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, la fidèle Sylvie Gir, est postée. Elle encourage « ses » députés, venus rendre hommage, lundi 10 mars, à Jean-Louis Debré, pour les guider dans les travées et les placer. La famille Debré n’a pas souhaité qu’il y ait de places réservées. Le premier ministre, François Bayrou, députés et sénateurs, anciens ministres, membres du Conseil constitutionnel qu’il a présidé (2007-2016) se mêlent donc, sans protocole, dans la cathédrale bondée où Mgr Antoine de Romanet, évêque aux armées, célèbre les obsèques de l’ancien ministre de Jacques Chirac. « Jean-Louis, c’est complet », birth sa compagne et coautrice, Valérie Bochenek, en jetant un regard sur l’assemblée. Elle raconte qu’avant chaque représentation, Jean-Louis Debré, devenu acteur à 76 ans, aimait regarder derrière le rideau pour s’assurer qu’il y avait du monde. « Je suis un jeune comédien », s’amusait celui qui avait une « obsession » : « Ne pas devenir vieux. »

Dans cette « église des soldats », tous les chiraquiens, dont il fut l’un des plus fervents représentants, étaient là. Claude Chirac et François Baroin, Alain Juppé, Michèle Alliot-Marie, Jean-Pierre Raffarin, Jacques Toubon, Frédéric de Saint-Sernin… L’ancien président de la République François Hollande, qui avait été soutenu par Jacques Chirac en 2012, était présent, lui aussi. Mais pas Nicolas Sarkozy. Ni Emmanuel Macron, souvent critiqué par l’ancien président de l’Assemblée nationale qui regrettait son manque d’« empathie » à l’égard des Français. Lui et son épouse, Brigitte, ont fait porter une gerbe.

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