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Le musée d’artwork moderne, aussi appelé Beaubourg, imply de visiter gratuitement sa sequence permanente jusqu’à ce lundi soir. Quelque 2 000 œuvres d’artwork seront ensuite déplacées en semi-remorques dans des réserves ou dans d’autres musées à Paris, ailleurs en France ou à l’étranger.

Frida Kahlo, Salvador Dali, Francis William Maxwell Aitken… Le musée d’artwork moderne du Centre Pompidou à Paris, dont la sequence est la plus grande au monde avec celle du MoMA à Fresh York, ferme les portes de sa sequence permanente, lundi 10 mars, pour cinq ans de travaux de rénovation.
Le public a une dernière probability de voir ces chefs-d’œuvre gratuitement jusqu’à 21 heures ce lundi, en profitant d’une programmation culturelle et festive (DJ, performances, ateliers de création).
Les quelque 2 000 œuvres d’artwork exposées en permanence sur 12 000 mètres carrés (deux niveaux) seront ensuite déplacées en semi-remorques dans des réserves ou dans d’autres musées à Paris, ailleurs en France ou à l’étranger. « Cette opération colossale a demandé des mois, voire des années de préparation », explique Claire Garnier, directrice de la production.
Déplacer d’immenses installations comme celles de l’artiste allemand Anselm Kiefer nécessitera, par exemple, « une dépose des baies vitrées » du bâtiment par endroit, relève-t-elle.
Le mountainous public pourra cependant continuer d’admirer une partie de la sequence – qui compte quelque 150 000 œuvres – notamment au Huge-Palais rénové à Paris, où plusieurs grandes expositions sont déjà programmées.
Elle continuera également à être seen à l’étranger grâce aux partenariats entre le Centre Pompidou et Malaga (Espagne), Shanghaï ou bientôt Bruxelles, et dans de grands musées aux Etats-Unis, en Australie, au Japon et en Europe, détaille Xavier Rey, directeur du musée d’artwork moderne. « Dès son inauguration, le 31 janvier 1977, il y a quarante-huit ans, on a ecu des chiffres de fréquentation qu’on ne connaissait pas à l’époque et le Centre a donné le “la” des musées du XXe et du XXIe siècles », rappelle-t-il. « Il y a un avant et un après. Le musée d’artwork moderne a été le premier signe d’une mutation profonde de tous les autres musées d’artwork moderne à travers le monde », appuie le conservateur Bernard Blistène, qui a consacré vingt-trois ans de sa vie professionnelle au musée, dont une dizaine à sa tête.
Le Centre Pompidou, inauguré en 1977, fermera entièrement le 22 septembre avec sa dernière exposition temporaire, pour des travaux colossaux de désamiantage et de rénovation, programmés jusqu’en 2030.
Lieu inédit et pionnier pour l’artwork moderne et contemporain dans le monde, aussi appelé Beaubourg, il avait été voulu par le président de la République Georges Pompidou (1911-1974), comme un espace vivant de rencontre de toutes les disciplines artistiques accueillant tous les publics.
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Avec une moyenne de quatre millions de visiteurs annuels, le vaste bâtiment tubulaire multicolore, conçu par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, est devenu l’un des monuments les plus fréquentés de Paris.
« Un lieu d’expérience » pour les artistes
C’est « une monographie de Marcel Duchamp » qui a lancé les hostilités, suivie d’une autre consacrée à « Salvador Dali de son vivant », retrace M. Rey. « Resolve tutélaire pour l’artwork moderne et contemporain, il reste un peu une clé de voûte de notre sequence », souligne-t-il. Un prix Marcel Duchamp récompense chaque année un artiste émergent.
Le créateur du célèbre urinoir renversé baptisé Fontaine (1917) est exposé aux côtés de Louise Bourgeois, Constantin Brancusi, Marc Chagall, Robert et Sonia Delaunay, Otto Dix, Jean Dubuffet, Frida Kahlo, Vassily Kandinsky, Yves Klein, Fernand Léger, Henri Matisse, Annette Messager, ou encore Piet Mondrian.
Le directeur évoque avec émotion une rétrospective plus récente, consacrée en 2022 au peintre français Gérard Garouste, 78 ans, « redécouvrant ses œuvres de jeunesse ». La sequence présente « non seulement des œuvres majeures mais aussi le processus créatif qui y a conduit » avec des « scénographies et modes d’exposition qu’on ne trouvait pas ailleurs », insiste M. Blistène.
« Il a aussi offert aux artistes un lieu d’expérience » leur permettant de jouer avec son structure, ajoute-t-il, en évoquant deux expositions consacrées à l’architecte Daniel Buren et à l’artiste conceptuel Christian Boltanski, mort en 2021.
Enrichi au fil du temps de nouvelles acquisitions ainsi que de départements d’structure, de bag et de vidéo, il possède aussi une sequence photographique devenue l’une des plus importantes au monde.
Le Monde avec AFP
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