On savait l’onde de choc mondiale. Deux mois et demi après la fin du procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot, devenue l’incarnation des violences faites aux femmes, proceed de recevoir des messages de soutien du monde entier. Dans un article consacré à ses deux avocats – Me Stéphane Babonneau et Me Antoine Camus – et à la manière dont ils vivent « l’après-procès », Le Monde révèle qu’ils recoivent quotidiennement une quinzaine de mails à son contrivance.
Chaque semaine, ils lui font également parvenir un colis contenant les dizaines de lettres arrivées, pour elle, à leurs cabinets. Si la majorité sont écrites par des inconnus, ce n’est pas le cas de toutes: l’une de ces missives portait ainsi le cachet de Buckingham Palace. Soit la résidence du roi Charles III d’Angleterre. Sans dévoiler son contenu ni même l’auteur des quelques lignes adressées à Gisèle Pelicot, l’un de ses conseils, Me Antoine Camus confie que sa cliente « était sidérée, émue et assez fière de voir qu’elle avait réussi à porter le combat jusqu’à la famille royale d’Angleterre ».
Messages de soutien et d’admiration
Si Gisèle Pelicot a fait le choix de la discrétion, notamment dans l’attente du procès en appel qui aura lieu à l’automne à Nîmes, son choix de refuser le huis-clos l’a définitivement sortie de l’anonymat. Le quotidien en donne pour preuve ce déjeuner parisien partagé, en janvier, avec ses deux avocats dans une brasserie non loin de l’Assemblée nationale. En quelques minutes, l’ex-Premier ministre Gabriel Attal, l’ancienne porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et le député Eric Woerth sont venus lui témoigner de leur soutien et admiration.