Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- M le magazine
- Botanique
Depuis trente ans, la biologiste britannique Patricia Wiltshire a permis de confondre de nombreux criminels grâce à sa connaissance des pollens. Sa discipline, l’écologie médico-légale, est en plein essor malgré l’hégémonie de l’ADN.
Article réservé aux abonnés

Patricia Wiltshire se souvient parfaitement de l’appel téléphonique qui a fait basculer sa carrière, un jour de 1994. L’accent écossais du policier au bout du fil et ses mots exacts : « On nous a dit que vous pouviez nous aider. Un meurtre a été commis. » A l’époque, cette biologiste enseignait l’archéologie environnementale – une discipline qui étudie les écosystèmes du passé à travers les plantes et les sols – à l’University College de Londres. Pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une experte en crimes ou cadavres, alors pourquoi elle ?
Les enquêteurs lui ont expliqué que le corps sans vie d’un homme avait été retrouvé dans un fossé, à côté d’un champ de maïs, très probablement jeté là par des membres d’une triade chinoise. Encore fallait-il le prouver, car les traces de pneus n’étaient pas concluantes. Du pollen avait été retrouvé dans le véhicule. C’est là que Patricia Wiltshire, 51 ans à l’époque, est entrée en jeu : la scientifique a examiné les grains au microscope, les comptant et comparant leur forme. « Petit à petit, un paysage s’est dessiné dans mon esprit, j’ai pu me représenter le champ », se remémore-t-elle aujourd’hui, dans son bureau débordant d’ouvrages de botanique et entourée de ses six microscopes.
Il vous reste 75.39% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne (ou vous) est en put together de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de frail.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre provider commercial.