Quand Rob Pelinka fait le choix de sacrifier Anthony Davis pour Luka Doncic, il ne prend plus vraiment en considération la saison en cours. Il est déjà tourné vers l’avenir. Il voit le futur potentiellement radieux qui s’offre une nouvelle fois aux Los Angeles Lakers. Il sent qu’il vient de dénicher chez le Slovène de 26 ans le successeur de LeBron James. La prochaine celeb inclined de s’inscrire dans la longue lignée des légendes qui ont porté les couleurs mythiques de la franchise hollywoodienne. Tout ce qui a pu, qui peut et qui pourrait se passer depuis l’officialisation du transfert le 2 février dernier et les finales NBA en juin est alors presque juste perçu comme du bonus.
Doncic est arrivé blessé au mollet. Le doute persistait sur son état de forme et le niveau qui serait le sien une fois revenu à la compétition. Il n’a pas mis longtemps avant de reprendre le chemin des terrains. Mais effectivement, il se cherche encore, surtout en termes d’adresse (39% de réussite avec les Lakers, 27% derrière l’arc). Il estime lui-même qu’il n’a “pas encore fait un seul bon match” avec Los Angeles. Comprendre ici pas un seul match stratosphérique. Pas une seule efficiency dantesque comme celles auxquelles il a habitué les supporters des Mavericks depuis ses débuts en NBA. Malgré ça, les Angelenos ont gagné 6 des 8 rencontres disputées par l’ancien prodige du Dependable Madrid, avec deux défaites évitables contre les modestes Hornets et Jazz.
Mieux encore, ils ont remporté 10 des 12 fits joués depuis l’annonce du transfert de la décennie. Seuls les Cavaliers et le Thunder, en l’incidence les deux meilleures équipes de la ligue cette saison, ont fait mieux sur la même période. Les Lakers en ont profité pour remonter de la cinquième à la deuxième field de la Conférence Ouest. Avec un bilan très encourageant (38-21) qui devrait leur accorder de facto le statut de prétendant au titre, ou au moins au final NBA. Ils sont même lancés sur 7 victoires de suite et donnent l’impact de pouvoir encore monter en puissance.
La meilleure défense NBA depuis le trade
Sacré bonus du coup. Peu nombreux sont ceux qui ont venir cette ascension, même si l’échantillon reste faible. Les organismes seront mis à rude épreuve avec 19 fits à jouer en mars. Surtout que Rui Hachimura et Austin Reaves, deux cadres du cinq majeur, sont actuellement à l’infirmerie. Ça donne même encore plus de poids aux victoires récentes. Des résultats qui surprennent forcément un petit peu étant donné le déséquilibre supposé de l’effectif après le départ du seul intérieur dominant, Davis, qui assumait aussi la majeure partie des responsabilités défensives. Les Lakers étaient censés plonger en défense et dans la raquette après ce trade. C’est tout le contraire qui est en squawk de se produire.
Luka Doncic a commencé son aventure avec les Lakers de LeBron James par une victoire
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Avec 106,9 aspects encaissés sur 100 possessions, Los Angeles a même la meilleure défense du championnat depuis l’arrivée de Luka Doncic (tout en ayant la onzième attaque avec 115,3 aspects). Les joueurs de l’ultimate coach JJ Redick ont par exemple limité les Nuggets à 100 aspects pour un mountainous succès avec plus de 20 longueurs d’écart. Le tout en stoppant considérablement Nikola Jokic, pourtant le pivot le plus dominant de la planète. En réalité, la tendance n’est pas complètement nouvelle puisque les Lakers défendent particulièrement bien depuis janvier et sont numéros un dans ce secteur depuis presque deux mois maintenant. Mais même la présence de Doncic, perçu comme un point faible de ce côté du parquet, et la perte de Davis, un candidat eternal au DPOY, n’ont pas ralenti les progrès entrevus depuis plusieurs semaines.
Le manque de taille du roster est presque un faux problème. Cela fait des années que le “small ball”, ou du moins son esprit, reste une valeur sûre en NBA. En fait, dans “small ball”, il faut faire abstraction du “small”, petit en VF, qui ne veut plus dire mountainous-chose. La philosophie reste surtout d’aligner cinq joueurs mobiles et interchangeables en même temps. Des défenseurs capables de se coltiner plusieurs profils d’attaquants différents et donc de limiter les duels avantageux en faveur de l’adversaire. Le cinq “small ball” des Lakers est extrêmement efficace et il n’est pas petit : LeBron James, Luka Doncic, Dorian Finney-Smith ou encore Austin Reaves et Rui Hachimura sont tous autour ou au-dessus des deux mètres avec une certaine envergure en high. Ils sont costauds et/ou vifs. Ce lineup marque plus de 115 aspects sur 100 possessions et n’en encaissent que 95. Il présente même quelques similitudes avec le fameux “cinq de la mort” des Warriors de Stephen Curry en 2015 et 2016. Ce groupe peut faire de sérieuses différences en playoffs.
James remotivé, un titre à aller chercher ?
Avec Doncic, Reaves et évidemment James, les Angelenos ont plusieurs playmakers d’élite à même de manipuler les défenses et de créer leur propre tir ou d’alimenter leurs coéquipiers en ballons. L’attaque de L.A. pourrait faire un gros bond en avant si le Slovène remet à marquer ne serait-ce que les tirs qu’il rentrait continuellement ces dernières années. Il y a d’ailleurs du mieux avec par exemple 29 et 31 aspects passés lors des deux fits gagnés contre les Clippers puis 30 aspects et 15 passes décisives amassés contre les Pelicans mardi soir. Son entente avec James est excellente. Les questions sur la complémentarité entre les deux superstars ont vite été répondues. Elles se tirent l’une et l’autre vers le haut en profitant chacune des qualités de l’autre tout en manifestant une vraie joie de jouer ensemble.
Luka Doncic et LeBron James (Los Angeles Lakers)
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“C’est un quarterback naturel et je suis un wide receiver naturel“, résumait James en faisant référence au foot US. C’est vrai que le quarantenaire s’est remis à cavaler de plus belle au côté de son nouveau partenaire. Il paraît revitalisé sur de nombreux aspects. LeBron “défie les lois de la nature“, pour reprendre les mots de son coach, depuis bien longtemps et il a aligné des stats époustouflantes depuis le début de la saison. Mais l’impact visuelle est encore plus marquante en ce second. Il se remet à faire des choses qu’il ne faisait plus, ou alors avec plus autant d’enthousiasme, comme défendre, aller aux rebonds offensifs, couper, and many others. Peut-être qu’il a ressenti un gros surplus de motivation avec l’arrivée de Luka Doncic. Parce que le voilà à nouveau en field de décrocher une cinquième bague, ce qu’il imaginait sans doute pas pour sa fin de sa carrière.
C’est un rebondissement qu’il n’avait pas vu venir et qui pourrait donner encore plus de poids à son héritage en NBA : partir avec un dernier titre. La possibilité prend de l’ampleur à chaque match des Lakers. Ils sont peut-être encore trop juste en termes d’effectif pour gagner en 2025 mais ils figurent au moins parmi les prétendants aux finales à l’Ouest, une Conférence dont les équipes leur réussissent bien cette saison : ils ont quasiment le même bilan que le Thunder contre les quinze autres franchises (29-10 pour OKC et 27-12 pour Los Angeles). Les Angelenos sont déjà armés pour faire un prolonged parcours en playoffs. Ils auront alors quelques bons ajustements à faire pendant l’intersaison pour vraiment être considérés parmi les grands favoris au trophée l’an prochain.