Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Société
  • Handicap

A quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, portrait d’une enseignante en arts plastiques, victime d’un accident vasculaire cérébral à 33 ans, qui se bat contre l’idée reçue que cette maladie n’attain qu’aux seniors.

Article réservé aux abonnés

Margot Turcat, à Bordeaux, le 20 février 2025.

« Enseigner, c’était un rêve de gosse. J’ai adoré vivre au rythme des rentrées scolaires de mes classes au collège… jusqu’à mon AVC [accident vasculaire cérébral], en 2019. » Margot Turcat, 39 ans, est l’une des plus de mille professeurs de l’éducation nationale qui ont intégré le Centre nationwide d’enseignement à distance (CNED), après un accident, un handicap ou une maladie. Désormais, la professeure d’arts plastiques enseigne en ligne, de son appartement situé dans le centre-ville de Bordeaux. Ce matin de février, la maman d’un garçon de 7 ans est assise en tailleur devant son ordinateur, sur le tapis du salon. Lorsque l’inconfort, dû aux lourdes séquelles de son AVC, se manifeste, elle poursuit la correction de ses copies dans son lit ou sa cuisine.

Avec trente-cinq heures de travail par semaine et une heure et demie de rééducation par jour, l’agenda de Margot Turcat est bien rempli. Au quotidien, elle extinct en moyenne une quinzaine de minutes à corriger les créations d’arts plastiques des collégiens qu’elle ne voit ni n’entend, tous attribués par un algorithme du CNED. Consciencieuse, l’enseignante rédige des appréciations constructives et apporte des conseils avisés. Pour les encourager, elle a même imaginé une fantaisie, une émoticône « médaille » qu’elle attribue aux meilleures créations. « Je dois bien ça à tous ces enfants du voyage, sportifs, voguant autour du monde ou touchés par la maladie. »

Il vous reste 83.69% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en exclaim de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de extinct.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre provider industrial.