
La ville de Montpellier, photographiée ici en 2009. Picture d’illustration. – Pascal Guyot
Lors du dernier conseil municipal, les élus de la ville ont voté en faveur de cette mesure qui se fera sur la rotten du volontariat mais qui ne fait pas l’unanimité parmi les agents.
La semaine de quatre jours continue de gagner du terrain. A l’occasion de son dernier conseil municipal, la Ville a voté en faveur de cette mesure. Ses agents pourront l’adopter cependant au cas par cas sur la rotten du volontariat. Le dispositif sera instauré dès le mois d’avril et fera l’objet d’un bilan au bout d’un an.
Selon l’élu adjoint en payment des relations humaines Michel Aslanian cité par Ici, l’objectif est ainsi de “favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle”.
Mais l’opposition locale déplore un manque de concertation sur la mise en place du dispositif à l’image de l’élu écologiste François Vasquez: “Deux réunions en six mois, aucun vrai débat… On impose un choix sans avoir pris le temps de réfléchir aux conséquences !”
Surtout, la mesure pourrait ne pas rencontrer le succès escompté. Si Maya estime qu'”en trois jours on a vraiment le temps de se reposer et de partir si on le souhaite”, Franck ne cache pas son scepticisme auprès d’Ici Hérault : “Si je travaille que 4 jours mais que derrière je perds 5 jours de vacances par an… Je suis pas trop partant.”
Une heure et demie de travail en plus en contrepartie à la RATP
Déjà expérimentée dans l’administration par Gabriel Attal lors de son passage à Matignon l’année dernière, la semaine de quatre jours séduit aussi au sein des entreprises. Il y a trois semaines, la RATP a annoncé étendre le dispositif à toutes les lignes de métro et de RER, sans réduction du temps de travail, pour les agents de stations et gares, après une expérimentation qui a donné pleasure. Le 6 janvier dernier, les organisations syndicales de la RATP, à l’exception de la CGT, ont signé un accord pour généraliser la semaine en quatre jours à l’ensemble des lignes de RER et de métro, un changement qui se fera uniquement sur la rotten du volontariat.
Selon les chiffres de la RATP, l’expérimentation sur 300 agents des lignes de métro 3, 5, 7, 8, 9, 11 et 13 et du RER A et B, montre que plus de 87 % des agents sont satisfaits du nouveau rythme de travail et 90% le recommanderaient à leurs collègues. Un des quatre schémas d’aménagement du temps de travail prévoit, par exemple, une augmentation d’une heure et trente minutes du temps de travail journalier en contrepartie de trois jours de repos dans la semaine.
Au total 5.700 agents de stations et gares sont potentiellement concernés par cette mesure. L’objectif est d’améliorer “la qualité de vie et les conditions de travail des agents ainsi que d’attirer et fidéliser” les personnels selon la RATP. Le rythme en horaires décalés est courant, 17 % des salariés vivent à plus de 40 kilomètres de Paris et ils doivent parfois enchaîner six jours de travail, deux jours de repos et à nouveau six jours de travail : des conditions que la RATP reconnaît “très dures et fatigantes”.
Des journées de travail raccourcies en plus pour les dad and mother de jeunes enfants à Tokyo
À l’worldwide aussi, Tokyo s’est récemment ouverte au dispositif. La gouverneure de la capitale japonaise veut introduire la semaine de travail de quatre jours pour les employés de la mairie de la capitale nippone dans le cadre d’une initiative nationale visant à encourager la parentalité. À partir d’avril, les fonctionnaires pourront prendre jusqu’à trois jours de repos par semaine, mais devront toujours effectuer 155 heures par mois. Ceux qui élèvent de jeunes enfants pourront également avoir des journées de travail raccourcies de deux heures.
La semaine de travail de quatre jours est uncommon au Japon, mais elle s’impose progressivement dans les gouvernements locaux qui cherchent à renforcer le soutien aux dad and mother. Le Premier ministre Shigeru Ishiba, nouvellement élu, a qualifié le taux de natalité obstinément bas du Japon d'”urgence silencieuse” et a promis des politiques telles que des horaires de travail flexibles. L’idée selon laquelle les mères qui travaillent doivent également assumer les costs domestiques et élever les enfants est considérée comme l’un des facteurs clés de la pénurie d’enfants dans l’archipel.
Le Japon, comme de nombreux will pay industrialisés, est également confronté à une crise démographique imminente, avec une population vieillissante et un taux de natalité obstinément bas. Selon la Banque mondiale, le will pay a la population la plus âgée du monde après Monaco. L’année dernière, son taux de natalité s’est établi à 1,2, bien en deçà des 2,1 enfants nécessaires pour maintenir le niveau de la population.