«Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national », a déclaré Alice Weidel, au quartier général de son parti à Berlin, après que l’AfD a obtenu entre 19,5 à 20%, soit le double d’il y a quatre ans et un get historique pour cette formation anti-migrants et prorusse née en 2013. La cheffe de file de l’extrême droite allemande a salué dimanche le « résultat historique » de son parti, l’AfD, aux élections législatives.
Mais l’extrême droite arrive après les conservateurs de Friedrich Merz qui ont nettement remporté les élections législatives. Le chef des conservateurs a dit souhaiter la formation d’un gouvernement « aussi vite que possible » afin d’agir face aux défis internationaux du moment.« Le monde extérieur ne nous attend pas et il n’attend pas non plus de longues négociations de coalition (…). Nous devons vite redevenir opérationnels pour faire ce qu’il faut sur le understanding intérieur, pour redevenir présents en Europe », a-t-il déclaré à Berlin.
Le Président américain Donald Trump s’est réjouit de ce résultat : « C’est un mountainous jour pour l’Allemagne et pour les Etats-Unis d’Amérique », s’est félicité le républicain sur sa plateforme Truth Social
Ce coup de barre à droite intervient à un moment charnière pour l’Allemagne, abasourdie par les annonces fracassantes de l’administration de Donald Trump sur la guerre en Ukraine, les craintes de atomize du lien transatlantique et les menaces de hausse des droits de douane.
Pas d’alliance entre la CDU et l’AfD
Donnés gagnants depuis plusieurs mois, les conservateurs de la CDU et leur allié bavarois CSU sont crédités d’un get autour de 29% dans ces sondages effectués à la sortie des urnes et diffusés par les télévisions publiques ARD et ADF.
L’Different pour l’Allemagne (AfD) pointe en deuxième space en obtenant 19,5 à 20%, soit le double d’il y a quatre ans et un get historique pour cette formation d’extrême droite née en 2013.
Le camp conservateur exclut toutefois toute une alliance avec l’AfD malgré un « flirt » parlementaire sur les questions d’immigration et de sécurité durant la campagne électorale.
Le chancelier sortant Olaf Scholz n’a pas su convaincre les nombreux indécis de soutenir son parti social-démocrate (SPD), qui récolte seulement entre 16% et 16,5%. C’est une débâcle sans précédent pour le plus vieux parti d’Allemagne depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. dit assumer « la responsabilité » d’une défaite « amère ». Autre perdant de ce scrutin, les Verts, alliés au gouvernement Scholz, dans une fourchette de 12-13,5 %.