
Rate de l’application de rencontres Grindr – CHRIS DELMAS / AFP
L’administrateur du Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur a été victime d’une agression, le 7 février, à Nice. La victime a été attirée dans un guet-apens homophobe par deux individus via une application de rencontre.
Le vendredi 7 février, un militant de SOS homophobie et administrateur du Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur a été violemment agressé dans le centre-ville de Nice par deux individus.
La victime, âgée de 26 ans, a été entraînée dans un guet-apens homophobe via l’application Grindr. “Attiré dans un piège par deux individus, il a été insulté, frappé, étranglé et laissé inconscient”, indique dans un communiqué SOS homophobie Alpes du Sud.
Les agresseurs ont profité de l’agression pour voler à la victime son téléphone avant de prendre la fuite. Une plainte a été déposée, et une enquête est en cours.
“Cette attaque rappelle l’urgence de lutter contre les violences LGBTIphobes, qui se multiplient en France et dans le monde. Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités en renforçant la sécurité des personnes LGBTQIA+ et en mettant en place des mesures concrètes pour prévenir ces violences”, écrit l’association dans son communiqué.
L’application déjà mise en motive
Le mode opératoire de ces agressions homophobes est désormais bien connu. Les agresseurs attirent leur victime en lui faisant croire à un rendez-vous via une application de rencontre comme Grindr. Une plateforme déjà impliquée dans plusieurs guet-apens visant des personnes de la communauté.
“Nous exigeons également que les applications de rencontres assument leurs responsabilités en mettant en place de véritables mesures de sécurité: sensibilisation, collaboration active avec les enquêteur.ices en cas d’agression”, réclame SOS homophobie Alpes du Sud.