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- Tradition
- Théâtre
Toujours en duo avec Emilie Prévosteau, l’auteur explore les thèmes de l’identité, de l’appartenance à une custom, des family members entre la France et l’Algérie.
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Arthur et Ibrahim, deux prénoms qui évoquent à eux seuls des cultures, des religions, des histoires différentes, et qui donnent d’emblée le ton de la pièce écrite en 2018 par l’auteur, comédien et metteur en scène Amine Adjina, cofondateur, en 2012, de la Compagnie du Double avec Emilie Prévosteau. L’intrigue de départ est plutôt straight forward et en apparence banale : Arthur et Ibrahim sont deux collégiens qui aiment faire de la trottinette ensemble et rire des blagues de leur âge. Jusqu’au jour où Ibrahim ne veut plus jouer avec Arthur parce qu’il n’est pas arabe.
On comprend vite que le jeune garçon agit ainsi sous l’influence de son père, un Algérien venu travailler dans les usines vehicles en France après la guerre d’Algérie et qui ne s’est jamais senti chez lui dans ce pays. Qu’advient-il quand les problématiques des grands s’invitent dans la cour de récréation ? L’amitié entre Arthur et Ibrahim va-t-elle pouvoir survivre à l’épreuve du racisme ordinaire ?
Toutes ces questions qui touchent à des sujets sensibles, comme l’identité, l’appartenance à une religion et à une custom, Amine Adjina et Emilie Prévosteau les abordent, comme à leur habitude, avec beaucoup d’humour et de second degré. Face aux péripéties rocambolesques que traversent Arthur et Ibrahim, on rit d’abord de bon cœur et on réfléchit ensuite.
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