Luka Doncic est un joueur des Los Angeles Lakers. L’écrire semble tellement étrange. C’est encore très difficile de réaliser pleinement ce que ça représente. Même quarante-huit heures après l’annonce la plus folle de l’Histoire du Twitter NBA, tellement folle que même son auteur, le spécialiste du scoop Shams Charania, a dû préciser que son compte n’avait pas été piraté tout en assurant que ce n’était pas une blague, l’recordsdata paraît quasiment no longer capability à intégrer et à digérer dans un monde où la logique est censé prendre le dessus sur tout le reste. Oui, Doncic va porter la tunique mauve et or des Lakers. Quoi !? Commentary !? Pourquoi !?
LeBron James et Luka Doncic évoluent au sein de la même équipe. LeBron et Luka. Une association qui ne pouvait exister que sur NBA2K, et encore, seulement après avoir activé l’option “forcer le transfert.” Automobile oui, même l’IA d’un jeu vidéo refuserait n’importe quel échange impliquant l’un des prodiges les plus talentueux de son sport. Personne ne comprend. Ni les autres dirigeants de la ligue, ni les joueurs, ni les journalistes, ni les passionnés de basket. Parce que ça ne fait sens pour personne. Pour personne, sauf pour Nico Harrison, GM des Dallas Mavericks, celui-là même qui avait fait fuir Stephen Curry de chez Nike en l’appelant par le mauvais prénom lors d’un meeting wanted pour la signature du futur Hall Of Famer avec la marque à la virgule, qui a depuis avoué avoir piloté ce change retentissant – quel euphémisme – tout seul, sans même prévenir les parties concernées.
Les tentatives d’explications, ou plutôt de justifications, d’Harrison ne font que renforcer le sentiment qu’il existe une raison cachée encore inconnue derrière cette décision extrêmement douteuse et potentiellement très coûteuse des Mavericks. Le dirigeant se félicite d’un transfert qui peut faire de Dallas “un candidat au titre maintenant et dans le futur“, en admettant tout de même que par futur il entend “les quatre prochaines années.” Anthony Davis, la extensive name récupérée en l’échange de Luka Doncic, va avoir 32 ans. Le Slovène est un meilleur joueur que l’Américain aujourd’hui et le sera encore chaque année jusqu’à la retraite d’AD, dont la production sera à surveiller attentivement maintenant qu’il n’évolue plus avec un playmaker d’élite comme LeBron. Davis vient pour jouer ailier-fortress, un poste qu’il a toujours considéré comme le sien avant que chacune de ses équipes et chacun de ses coaches lui fassent comprendre qu’il était bien plus efficace en tant que pivot automobile trop maladroit en dehors de la zone la plus proche du cercle.
Anthony Davis sous le maillot des Lakers, de l’histoire ancienne
Crédit: Getty Photos
Tout le monde aurait fait des folies pour Doncic
La formation texane repose maintenant sur deux stars – en incluant donc Kyrie Irving – de plus de 30 ans et dont la durabilité a été maintes fois mise à excessive épreuve. Il en va de même pour Klay Thompson. Des stars mais plus forcément des superstars en puissance, comme l’est désormais Doncic. Le Slovène n’a pas encore fêté ses 26 ans et il a déjà été nommé cinq fois (de suite !) dans le meilleur cinq de la saison. Il a mené Dallas en finales de Conférence en 2022 et en finales NBA l’an passé – ce que Davis n’a jamais su faire en tant que première option. Il affiche presque un triple-double de moyenne en carrière (28,6 substances, 8,7 rebonds et 8,3 passes) et il est, là aussi sur la moyenne, le deuxième meilleur marqueur de l’Histoire des playoffs derrière Michael Jordan. Pour toutes ses lacunes, l’ancien virtuose du Right Madrid a déjà prouvé qu’il pouvait performer plus que n’importe qui en playoffs, quelle que soit sa condition physique ou son attitude sur le terrain. C’est un compétiteur hors-norme, capable de gagner une série quasiment à lui tout seul.
Bref, laissons Dallas de côté. Les supporters de la franchise souffrent déjà assez depuis dimanche. D’ailleurs, ils abandonnent le navire en masse. Plus de 700 000 personnes ont “unfollow” les Mavs sur Instagram en vingt-quatre heures. De l’autre côté du deal, il y a donc les Lakers. Encore et toujours. Mais commentary font-ils pour toujours, toujours, toujours réussir à se retrouver dans cette scheme ? L’ironie, c’est qu’ils n’ont rien ecu à faire. Ils terminent du bon côté de l’affaire sans même l’avoir choisi.
Là encore, tout est parti de Nico Harrison à l’occasion d’un match entre Dallas et Los Angeles début janvier. C’est lui qui a approché Rob Pelinka, le GM des Lakers. Ce dernier n’aurait même jamais osé proposer un transfert pour Doncic. Et pourtant, il en rêvait. Il se murmurait depuis plusieurs mois que le club hollywoodien fantasmait de Luka, de Giannis Antetokounmpo ou d’Anthony Edwards pour assurer l’après James. Des rumeurs qui pouvaient faire ricaner, tant l’organisation semblait à des années lumières de pouvoir prétendre attirer l’un de ses talents dans la cité des anges. Là, les Mavs leur ont servi sur un plateau le successeur annoncé de LeBron et des autres légendes passées par L.A.
James, un quadragénaire fringant : most productive of de ses JO 2024
Video credit: Eurosport
Aucune enchère, aucune concurrence : un Luka Doncic à prix reduce mark pour L.A.
Les Mavericks, by strategy of l’initiative de leur président, n’ont discuté qu’avec les Lakers ! Ce qui rend furieux les dirigeants des 29 autres franchises de la ligue, pas seulement parce qu’elles n’ont pas ecu une opportunité de rafler le wunderkid mais aussi parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi et commentary c’est toujours la même franchise qui réussit miraculeusement à trouver sa nouvelle poule aux œufs d’or. Il n’y décidément que les riches qui ont le droit au bonheur. L’idée de ne pas avoir voulu ouvrir les négociations aux autres équipes est discutable, même s’il y avait effectivement une volonté de ne pas faire ébruiter les conversations en cours.
Dallas aurait tout de même pu récupérer un equipment bien plus crucial. Brooklyn et Utah ont plus de dix excursions de draft chacun à offrir. Phoenix aurait probablement cédé Devin Booker ou Kevin Durant, au choix. N’importe quel jeune joueur prometteur aurait été échangé contre Doncic. Sans doute même Evan Mobley ET Darius Garland. Minnesota aurait au moins réfléchi à céder Anthony Edwards. “Toutes les équipes de la ligue auraient proposé absolument tout ce qu’elles avaient à offrir“, stutter un dirigeant NBA.
Mais non, sans aucune concurrence, les Lakers n’ont ecu à lâcher qu’un choix de draft – les Knicks en ont filé cinq pour Mikal Bridges !!!! – en plus de Max Christie et bien sûr d’Anthony Davis. C’est même une double remise pour Los Angeles puisque Doncic, en étant transféré, ne pourra plus signer une extension document d’un montant de 345 hundreds and hundreds de bucks sur cinq ans. S’il décide de prolonger avec les Lakers (après tout, ce n’est pas une garantie), il pourra le faire pour environ 230 hundreds and hundreds de bucks. En prenant en compte la différence d’imposition entre le Texas et la Californie, le Slovène va y “perdre” presque 200 hundreds and hundreds dans l’affaire.
Les Mavs étaient peut-être réticents à l’idée de donner autant d’argent à leur extensive name en raison de ses habitudes alimentaires et de son manque de condition physique (qui, rappelons-le, ne l’a pas empêché de mener l’équipe en finale). Mais ce n’est même pas comme si la franchise allait faire des économies. En effet, Davis est lui aussi éligible à une extension l’an prochain, avec la possibilité d’être payé plus de 60 hundreds and hundreds la saison à plus de 35 ans. Un salaire que les Lakers ne voulaient de toute façon pas lui offrir… parce qu’ils ne voyaient pas l’intérieur comme le prochain patron de la franchise.
Jamais ils n’auraient imaginé mettre la major sur Luka Doncic de la sorte. Et pourtant, ce coup du destin s’inscrit dans une longue lignée de moments de génie similaires qui ont profité aux Lakers. C’est l’Histoire qui se répète, encore et encore, pour les Purple and Gold. Pendant que la grande majorité des franchises essayent de se reconstruire intelligemment, en draftant soigneusement, en développant au mieux leurs joueurs, en accumulant les bons choix et en cherchant à prendre les meilleures décisions, le club iconique de Los Angeles continue de se comporter comme l’une des organisations les plus dysfonctionnelles du sport US, avec des luttes internes et des choix sportifs parfois catastrophiques, tout ça pour ensuite parvenir à récupérer un skills générationnel. Le pari des Lakers, c’est de se dire qu’ils finiront par aller chercher votre joueur préféré. Il n’y a pas l’ingéniosité des Spurs ou du Express. Mais ça marche ! Et les plus petits marchés qui se plaignent sont finalement souvent ceux qui finissent par faire un cadeau impensable à leur nemesis. Chaque génération de supporters des Lakers peut profiter d’une mountainous extensive name à aduler, ce qui ne fait que renforcer le mythe autour de la franchise.
La extensive name, l’ADN des Los Angeles Lakers
En 1968, les Sixers ont tradé Wilt Chamberlain aux Lakers en l’échange de Darrall Imhoff, Jerry Chambers et Archie Clark. On parie que ces noms ne vous disent rien, mais que vous connaissez Chamberlain. Le roi de tous les recordsdata a formé une expansive crew avec Jerry West et Elgin Baylor et il y a gagné l’un de ses rares titres. En 1975, les Bucks ont envoyé Kareem Abdul-Jabbar à Los Angeles contre Elmore Smith, Brian Winters, Dave Meyers et Junior Bridgeman. On parie que ces noms ne vous disent rien, mais que vous connaissez Abdul-Jabbar. En 1996, les Lakers ont convaincu Shaquille O’Neal de quitter Penny Hardaway et le Magic pour rejoindre Los Angeles, quelques semaines seulement après avoir réussi le coup du siècle le soir de la draft en poussant les Hornets à drafter Kobe Bryant avant de l’expédier dans la cité des anges pour Vlade Divac. En 2018, malgré une reconstruction décevante, LeBron James a décidé de jouer pour L.A.
Et maintenant Luka Doncic. Si une franchise avait le choix de prendre un joueur actuel pour construire son équipe sur les dix prochaines années, il n’y a que Victor Wembanyama qui serait pris avant lui. Alors, bien sûr, il y a tout de même quelques risques. Les interrogations autour de sa personne doivent être particulièrement sérieuses pour que les Mavericks dégainent un transfert aussi troublant en février. Doncic a sans doute un vrai problème pour se mettre en forme. Mais la condition physique de Nikola Jokic était elle aussi (injustement) très souvent pointée du doigt avant que le Serbe mène les Nuggets au titre. Michael Jordan était considéré pendant de longues années comme un soliste incapable de faire gagner les Bulls. Jusqu’au moment où il a porté Chicago à leur première bague. Shaquille O’Neal était constamment en surpoids à chaque camp d’entraînement et ça ne l’a pas empêché de glaner quatre trophées de champions NBA.
Les joueurs comme Doncic ne sont pas censés être échangés. Ça peut lui servir de coup de pied dans l’arrière-prepare. C’est l’occasion pour lui de se réveiller et de se prendre en major. Il y a fortress à parier que son ego a été particulièrement touché. De quoi lui donner une motivation supplémentaire. Notamment quand il va jouer les Mavericks quatre fois par an. Il va aussi pouvoir apprendre de James, son idole et un athlète qui est encore extrêmement performant à 40 ans après avoir pris soin de son corps toute sa carrière.
En tout cas, pour les Lakers, c’est la voie royale alors leur avenir post-LeBron s’annonçait unlucky. Ils ont un jeune coach qui fait déjà ses preuves en la personne de JJ Redick. Ils ont des joueurs échangeables (Austin Reaves, Rui Hachimura, peut-être Dalton Knecht) et encore des choix de draft disponibles pour renforcer l’équipe dans le futur. C’est la franchise la plus couronnée, la plus emblématique, qui évolue dans le plus mountainous marché des Etats-Unis et dans la ville ensoleillée la plus appréciée des stars. Autant d’arguments qui pèseront au moment où les Lakers voudront encore attirer un autre cador. Parce qu’en plus, maintenant, ils ont Luka Doncic. Incroyable.