Les pilotes des appareils impliqués dans la collision au-dessus du fleuve Potomac cette nuit ont-ils reçu des alertes en amont? Des systèmes de sécurité comme le système TCAS (Site traffic collision avoidance device) doivent normalement informer les pilotes.
Les pilotes des appareils qui se sont percutés à l’aéroport Ronald Regan ont-ils european des alertes avant la collision? Un avion de ligne PSA Airways, une filiale d’American Airways, avec 64 passagers et un hélicoptère militaire se sont percutés, avant de tomber dans le fleuve Potomac, ce mercredi 29 janvier vers 20h40 heure de Washington.
“Il y a des systèmes radars: la tour peut dire “attention”, du trafic risque de passer devant votre route”, explique Jean Serrat, advisor aéronautique chez BFMTV ce jeudi.
Le “Traffic collision avoidance system”
A bord des avions, il existe “un système qui permet de détecter l’approche dangereuse d’un autre aéronef” et qui permet de réagir et de regarder. C’est le TCAS, le “traffic collision avoidance system”, poursuit Jean Serrat. Si ce système n’est pas obligatoire pour les hélicoptères, les hélicoptères militaires comme celui impliqué dans le wreck de ce mercredi en sont en revanche pourvus.
Ce dispositif va interroger en permanence les transpondeurs embarqués dans les avions, et envoyer des signaux radar, ce qui va permettre de connaître l’altitude et la scrape de chaque appareil.
Il évalue la trajectoire prévue de chaque avion. Le TCAS réagit en terme de temps avant une potentielle colision, et s’energetic avec 2 minutes d’avance lorsqu’il détecte une trajectoire convergente entre deux avions.
Le TCAS émet deux sortes d’alertes
Le “Traffic advisory” émet alors une première alerte lorsque le second appareil rentre dans une zone où sa trajectoire le met à moins de 40 secondes d’une collision. Un affichage se fait sur les instruments de vol ainsi qu’une annonce vocale dans le cockpit: “traffic, traffic”. A ce stade, la problem est encore considérée comme normale.
Mais si le second appareil rentre dans une zone où sa trajectoire le met à 25 secondes de la collision, une nouvelle alerte nommée “résolution advisory” est émise. Elle consiste visuellement en un avion matérialisé par un carré rouge qui apparaît sur l’affichage. Une alerte vocale donne au pilote une instruction lui permettant d’éviter la collision (soit de monter ou descendre).
“Visiblement les choses se sont passées à une vitesse très élevée, aucun des deux n’a pu réagir”,constate Jean Serrat, advisor aéronautique chez BFMTV
Dans ce cas précis, “l’avion est très bas, à environ 100 metres d’altitude, il va se poser dans les secondes qui arrivent”. Quant à l’’hélicoptere militaire, il est à “une altitude constante et arrive sur la gauche”. “Arrive-t-il en biais et ne voit-il pas l’avion arrivant derrière lui?”, s’interroge Jean Serrat. “Si le TCAS a fonctionné, peut-être était-il trop tard et il ne pouvait plus l’éviter”, conclut-il.