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Le premier ministre israélien a annoncé que les négociations avec le Hamas étaient débloquées, après avoir reçu la liste des otages libérables lors de la première phase du cessez-le-feu. L’armée israélienne devrait commencer à laisser passer les déplacés, via le passage de Netzarim.
L’essentiel du dimanche 26 janvier à 21 heures
- Proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza : « Cela constitue un franchissement des lignes rouges que nous avons établies à plusieurs reprises », a affirmé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a ajouté que « le peuple palestinien ne renoncera[it] pas à sa terre et à ses lieux saints ».
- La Jordanie réaffirme son « rejet d’un déplacement forcé » des Palestiniens. Le ministre des affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a répété que « la solution à deux Etats [était] la voie pour parvenir à la paix ».
- Deux organisations palestiniennes affirment détenir Arbel Yehoud, une otage civile dont la libération est jugée prioritaire pour Israël. Elle devrait être libérée avant le prochain échange prévu samedi, selon des sources palestiniennes.
- Benyamin Nétanyahou remercie Donald Trump d’avoir « fourni à Israël les outils nécessaires pour se défendre », le président américain ayant confirmé, samedi, avoir débloqué une livraison de bombes suspendue l’an dernier par la précédente administration.
- Les tirs de l’armée israélienne font 22 morts dans le sud du Liban, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère de la santé libanais, cité par l’Agence nationale de l’information (NNA). L’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban mais a annoncé, vendredi, que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date limite.
- La France a demandé à Israël de « retirer ses forces encore présentes au Liban ». Emmanuel Macron « a insisté auprès du premier ministre [israélien] sur l’importance que rien ne compromette les efforts des nouvelles autorités libanaises pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire de leur pays », a précisé la présidence française.
Tout le live
Dans le nord de la Cisjordanie, les Palestiniens n’ont pas le cœur à célébrer le retour des prisonniers
Après la libération, samedi, de deux cents détenus, en échange des quatre soldates relâchées par le Hamas, les réjouissances dans la région de Jénine ont été de courte durée, tant cette zone est quadrillée par l’armée israélienne.
L’armée israélienne a ouvert le feu sur une famille à Jénine, tuant un enfant de 2 ans, rapporte Haaretz
Des troupes israéliennes ont ouvert le feu sur une maison « sans justification ni avertissement », lors du raid de l’armée israélienne samedi soir sur la ville de Jénine, en Cisjordanie, tuant une enfant de 2 ans, rapporte lundi matin le journal israélien Haaretz. La famille a été visée par des tirs de l’armée alors qu’elle était en train de dîner à l’intérieur de la maison, a témoigné le grand-père de la fillette, Bassam Asous. La mère de l’enfant a été blessée par balle au bras et sa tante a été touchée à la tête par des éclats d’obus, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a fait savoir que les soldats avaient encerclé la maison où, selon les renseignements, un terroriste était soupçonné de se cacher. Les soldats n’ont ouvert le feu qu’après avoir lancé des « appels via des haut-parleurs », assure l’armée, qui a assuré qu’une enquête avait été ouverte. M. Asous affirme, de son côté, que lui et sa famille n’ont « aucun lien avec les hommes armés ».
« Au début, [la fillette, Laila] était encore vivante et pleurait, raconte son grand-père. J’ai demandé aux soldats : “Pourquoi l’avez-vous tuée ? C’est juste un petit bébé. En quoi est-elle impliquée ? Pourquoi nous avez-vous tiré dessus ?” Le soldat m’a répondu : “Désolé.” Nous avons parlé anglais. Que voulez-vous dire par “désolé” ? Elle a reçu une balle dans la tête », a-t-il témoigné, précisant que « la maison entière » avait été la cible de tirs nourris. Une ambulance a été appelée, mais elle est arrivée en retard en raison de l’activité militaire dans la région.

Depuis le début de la semaine dernière, l’armée israélienne a lancé une opération d’envergure contre le camp de réfugiés de Jénine, baptisée « Mur de fer », deux jours après le début de la trêve dans la bande de Gaza. Au moins 12 Palestiniens ont été tués, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, « la plupart d’entre eux n’étant apparemment pas armés ».
Des Palestiniens, qui ont été déplacés dans le sud de la bande de Gaza avant la trêve, retournent chez eux dans le nord.



Le ministre de la défense israélien prévient que les accords de cessez-le-feu seront appliqués « de façon stricte »
Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a prévenu dans un message sur le réseau social X que les accords de cessez-le-feu seraient appliqués de « façon stricte » dans la bande de Gaza et au Liban. « Quiconque enfreindra les règles ou menacera les forces de l’armée israélienne paiera un prix élevé. Nous ne permettrons pas un retour à la réalité du 7-Octobre », a-t-il écrit peu après le début du retour des déplacés gazaouis vers le nord de la bande de Gaza, en référence à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
De son côté, l’ex-ministre de la sécurité nationale israélien, figure de l’extrême droite, Itamar Ben Gvir, a estimé sur X que les images du retour des Gazaouis étaient des « images de victoire » pour le Hamas et une « autre partie humiliante » de l’accord de cessez-le-feu auquel il était opposé.
Le retour de déplacés à Gaza est une victoire contre « les projets de déplacement » des Palestiniens, juge le Hamas
Le mouvement islamiste palestinien Hamas s’est réjoui lundi du retour de déplacés palestiniens dans le nord de la bande de Gaza. « Le retour des déplacés est une victoire pour notre peuple et signe l’échec et la défaite des plans d’occupation et de déplacement », a estimé le Hamas, alors que des milliers de Palestiniens sont en train d’affluer vers le nord de la bande de Gaza après l’ouverture d’un passage entre le nord et le sud par l’armée israélienne.
« Ce retour est une réponse à tous ceux qui rêvent de déplacer notre peuple », a jugé de son côté le Jihad islamique.
Des Palestiniens, qui ont été déplacés dans le sud de la bande de Gaza avant la trêve, retournent chez eux dans le nord.



Le nouveau ministre de la défense américain s’entretient avec Nétanyahou
Le nouveau chef du Pentagone, Pete Hegseth, a échangé dimanche avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour son premier appel avec un responsable étranger depuis sa prise de fonction.
MM. Hegseth et Nétanyahou « ont discuté de l’importance de faire avancer les priorités et les intérêts mutuels [des deux pays] en matière de sécurité, en particulier face aux menaces persistantes », a déclaré le Pentagone dans un communiqué.
« Le secrétaire [à la défense] a souligné que les Etats-Unis étaient pleinement engagés, sous la conduite du président [Donald] Trump, à garantir qu’Israël a les capacités dont il a besoin pour se défendre lui-même », a ajouté Washington, sans préciser pour quelle raison M. Hegseth s’était entretenu directement avec le chef du gouvernement israélien et non avec son homologue, Israel Katz.
Pete Hegseth a prêté serment samedi après avoir été confirmé de justesse par le Sénat américain en tant que nouveau patron du Pentagone. Il est accusé d’agression sexuelle, de consommation excessive d’alcool ou encore de manquer d’expérience.
Le gouvernement libanais s’engage à poursuivre l’application de l’accord de trêve avec Israël jusqu’au 18 février
A la suite de l’annonce, dimanche, par la Maison Blanche de la prolongation de l’accord entre le Liban et Israël jusqu’au 18 février, le gouvernement libanais a dit, lundi, l’accepter.
« Le gouvernement libanais réaffirme son engagement (…) à poursuivre la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février 2025 », a déclaré le premier ministre libanais, Najib Mikati, dans un communiqué, après s’être concerté avec le président, Joseph Aoun, et le chef du Parlement, Nabih Berri, « au sujet (…) des résultats des contacts menés avec la partie américaine chargée de superviser l’accord ».
Selon l’accord de cessez-le-feu initial, Israël avait jusqu’à dimanche pour retirer ses troupes du sud du pays, un engagement que l’Etat hébreu n’a pas respecté.
Israël autorisera à partir de lundi matin le retour des Gazaouis dans le nord de la bande de Gaza
Selon le communiqué du bureau de Benyamin Nétanyahou, « dans le cadre de ces arrangements » avec le Hamas, Israël autorisera à partir de lundi matin le passage des Gazaouis vers le nord de la bande de Gaza.
Des « dizaines de milliers » de déplacés, chassés par quinze mois de combats, selon la défense civile, étaient empêchés dimanche par l’armée israélienne de retourner dans le nord de l’enclave, via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux.
Des images tournées par l’Agence France-Presse ont montré dimanche une foule compacte aux abords de ce corridor. Israël avait justifié ce blocage par la non-libération d’Arbel Yehoud et l’absence de liste sur la situation des otages.
Le communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi par le bureau du premier ministre israélien « rappelle qu’Israël ne tolérera aucune violation de l’accord » et que son gouvernement continue « d’agir pour le retour de tous les otages, les vivants et les morts ».
Israël dit avoir reçu du Hamas la liste des otages, vivants ou morts, libérables au cours de la première phase de l’accord de cessez-le-feu
Le bureau de Benyamin Nétanyahou a dévoilé, dans la nuit de dimanche à lundi, l’identité de deux des trois otages qui doivent être libérés jeudi. « Dans le cadre de cette étape, seront libérés Arbel Yehoud, la soldate Agam Berger et un autre otage », a précisé un communiqué.
« Trois autres otages seront libérés » samedi comme prévu par la première phase de l’accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. « Parallèlement, Israël a reçu du Hamas une liste avec la situation de tous les otages » libérables au cours de cette première phase, vivants ou morts.
Pour la Ligue arabe, « le déplacement forcé et l’expulsion [des Palestiniens] ne peuvent être qualifiés autrement que de nettoyage ethnique »
Réagissant aux propos de Donald Trump qui a suggéré de « nettoyer » la bande de Gaza et de déplacer sa population vers l’Egypte et la Jordanie, la Ligue arabe a mis en garde, dimanche, contre « les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre ».
« Le déplacement forcé et l’expulsion de personnes de leur terre ne peuvent être qualifiés autrement que de nettoyage ethnique », a déclaré le secrétariat général de l’organisation dans un communiqué.
L’Egypte rejette « toute atteinte aux droits inaliénables » des Palestiniens
L’Egypte a refusé, dimanche, tout déplacement forcé des Palestiniens, après la proposition de Donald Trump d’envoyer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie. Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères égyptien a réaffirmé « le soutien constant de l’Egypte à la résilience du peuple palestinien sur sa terre ».
Il a rejeté « toute atteinte à ces droits inaliénables, qu’il s’agisse de colonisation, d’annexion de terres, de dépeuplement de ces terres par déplacement, d’encouragement au transfert ou de déracinement des Palestiniens de leur territoire, que ce soit de manière temporaire ou permanente ».
Donald Trump a évoqué samedi l’idée d’un plan visant à « faire le ménage » dans la bande de Gaza, disant vouloir envoyer les Palestiniens de ce territoire vers l’Egypte et la Jordanie pour obtenir la paix.
Les négociations avec le Hamas à propos de la libération des otages sont débloquées, selon Benyamin Nétanyahou
Le premier ministre israélien a annoncé, dimanche soir, que les négociations avec le Hamas étaient débloquées, permettant la libération de trois otages jeudi, trois autres samedi, avec, en échange, l’autorisation pour les déplacés de Gaza de retourner dans le nord du territoire.
« A la suite de négociations intensives et déterminées (…), Israël a reçu du Hamas une liste avec la situation de tous les otages » (vivants ou morts) libérables lors de la première phase de l’accord, a précisé son bureau dans un communiqué. Israël autorisera dès lundi matin « le passage des Gazaouis vers le nord », a-t-il précisé.
La Maison Blanche annonce qu’un « accord » entre le Liban et Israël est prolongé jusqu’au 18 février
La Maison Blanche a annoncé dimanche qu’un « accord » entre le Liban et Israël a été prolongé jusqu’au 18 février, Israël n’ayant pas respecté la date limite pour retirer ses troupes du sud du pays.
« L’accord entre le Liban et Israël, supervisé par les Etats-Unis, restera en vigueur jusqu’au 18 février 2025 », a déclaré la Maison Blanche dans un bref communiqué qui ne parle pas explicitement du cessez-le-feu ou de la France, qui avait été étroitement associée aux négociations sous l’égide de l’ancien président Joe Biden.
Le communiqué de la Maison Blanche précise aussi que les gouvernements du Liban, d’Israël et des Etats-Unis vont ouvrir des négociations en vue du retour dans leur pays des prisonniers libanais capturés après l’attaque du Hamas contre l’Etat hébreu, le 7 octobre 2023.
Colère de familles d’otages dont la libération n’a pas encore été négociée
Des proches d’otages israéliens enlevés le 7-Octobre mais ne figurant pas sur la liste de ceux devant être libérés en priorité ont fait part dimanche à l’Agence France-Presse de leur colère contre les autorités israéliennes. « Nous voulons que l’accord se poursuive et qu’ils ramènent les enfants le plus vite possible et tous en une seule fois », affirme Dani Miran, 79 ans.
Son fils Omri Miran, père de deux fillettes âgées respectivement de 2 ans et 6 mois au moment de son enlèvement, est otage à Gaza depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
L’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier prévoit la libération durant les six premières semaines de 33 otages – les femmes, et les hommes âgés de plus de 50 ans ou en mauvaise condition physique – en échange de la sortie de 1 900 détenus palestiniens des prisons israéliennes.
Sept jeunes femmes ont déjà été libérées. Mais il reste encore 87 personnes retenues captives à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Le Hamas a fait part du décès d’autres otages, mais Israël n’a pas confirmé.
Le sort de ceux qui ne sont pas concernés par les échanges de la première phase – 61 au total – dépend d’une deuxième étape, objet de nouvelles négociations tout aussi âpres que les premières. « On ne peut plus attendre chaque semaine de savoir qui va sortir », martèle M. Miran, qui sait qu’Omri, 47 ans, ni malade ni blessé, ne figure pas sur la première liste. « Je suis convaincu que mon fils va revenir en vie et en bonne santé. Mais comment ça va se passer ? Je suis moins optimiste car pour le moment, les négociations sont menées de manière totalement amatrice », accuse-t-il.
Dimanche, il est venu manifester à Jérusalem devant le bureau du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, portant une pancarte où il avait écrit : « Je ne vais pas renoncer tant que mon fils et les autres otages ne sont pas de retour à la maison. » Il est accompagné du père d’une otage morte en captivité, lui aussi très en colère. Car Chaïm Hayman veut enterrer sa fille, Inbar Hayman, 27 ans, enlevée au festival de musique Nova, et tuée par le Hamas en captivité selon les autorités israéliennes, qui en ont informé la famille en décembre 2023.
Dans la soirée, le père d’une des soldates libérées samedi a promis à ceux qui n’ont pas voté l’accord de trêve, extrême droite en tête, qu’ils devraient rendre des comptes aux électeurs. « Le peuple vous le fera payer », a déclaré Eli Albag, père de Liri Albag. « Je vous méprise. »
L’essentiel du dimanche 26 janvier à 21 heures
- Proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza : « Cela constitue un franchissement des lignes rouges que nous avons établies à plusieurs reprises », a affirmé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a ajouté que « le peuple palestinien ne renoncera[it] pas à sa terre et à ses lieux saints ».
- La Jordanie réaffirme son « rejet d’un déplacement forcé » des Palestiniens. Le ministre des affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a répété que « la solution à deux Etats [était] la voie pour parvenir à la paix ».
- Deux organisations palestiniennes affirment détenir Arbel Yehoud, une otage civile dont la libération est jugée prioritaire pour Israël. Elle devrait être libérée avant le prochain échange prévu samedi, selon des sources palestiniennes.
- Benyamin Nétanyahou remercie Donald Trump d’avoir « fourni à Israël les outils nécessaires pour se défendre », le président américain ayant confirmé, samedi, avoir débloqué une livraison de bombes suspendue l’an dernier par la précédente administration.
- Les tirs de l’armée israélienne font 22 morts dans le sud du Liban, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère de la santé libanais, cité par l’Agence nationale de l’information (NNA). L’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban mais a annoncé, vendredi, que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date limite.
- La France a demandé à Israël de « retirer ses forces encore présentes au Liban ». Emmanuel Macron « a insisté auprès du premier ministre [israélien] sur l’importance que rien ne compromette les efforts des nouvelles autorités libanaises pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire de leur pays », a précisé la présidence française.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, condamne « tout projet » visant à déplacer les Gazaouis
Dans un communiqué publié dimanche, la présidence de l’Autorité palestinienne a rejeté et condamné le projet visant à déplacer les habitants de la bande de Gaza. « Cela constitue un franchissement des lignes rouges que nous avons établies à plusieurs reprises », déclare-t-elle, ajoutant que « le peuple palestinien ne renoncera pas à sa terre et à ses lieux saints ».
« Nous ne permettrons pas que se répètent les catastrophes qui ont frappé notre peuple en 1948 et en 1967, (…) notre peuple ne partira pas », insiste-t-elle. La présidence remercie l’Egypte et la Jordanie pour leur refus de soutenir le projet de Donald Trump.
Elle ajoute que « le peuple palestinien et sa direction n’accepteront en aucun cas toute politique qui touche à l’unité de la terre palestinienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est », soulignant que « toute tentative de porter atteinte aux principes palestiniens, arabes et internationaux est également rejetée et inacceptable ».
Elle demande au président américain, Donald Trump, de poursuivre « ses efforts pour soutenir les initiatives visant à établir un cessez-le-feu durable, le retrait complet des forces d’occupation israéliennes, et la reprise des responsabilités de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza, tout en se concentrant sur la réalisation de la paix et l’établissement de l’Etat palestinien indépendant ».
Les tirs de l’armée israélienne font 22 morts dans le sud du Liban
Les tirs de l’armée israélienne en direction d’habitants du sud du Liban qui ont bravé, dimanche, l’armée israélienne et tenté de retourner dans leur village ont fait 22 morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère de la santé libanais, cité par l’Agence nationale de l’information (NNA).
Des correspondants de l’Agence France-Presse ont vu des convois de dizaines de voitures, brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah, converger vers des villages dévastés par la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement pro-iranien.
En vertu de l’accord qui a mis fin, le 27 novembre, à la guerre entre Israël et le Hezbollah, sorti affaibli du conflit, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les casques bleus de l’Organisation des Nations unies (ONU) pourront désormais être déployés.
Mais Israël a annoncé, vendredi, que l’opération de retrait se poursuivrait au-delà de cette date limite, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban. Israël a affirmé que ses soldats avaient lancé « des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en train de s’approcher des troupes », ajoutant avoir « appréhendé des suspects ».
Les casques bleus, qui ont estimé que les conditions d’un retour des habitants n’étaient « pas encore réunies », ont déclaré qu’il était « impératif d’éviter toute détérioration supplémentaire de la situation » et appelé l’armée israélienne à « éviter de tirer sur des civils en territoire libanais ».
Arbel Yehoud devrait être libérée avant le prochain échange prévu samedi, selon des sources palestiniennes
Deux sources palestiniennes ont fait savoir à l’Agence France-Presse et à la chaîne Al-Jazira, dimanche, que l’otage Arbel Yehoud, 28 ans, dont Israël exigeait la libération la veille, devrait rentrer chez elle dans la semaine contre trente prisonniers palestiniens, avant le prochain échange prévu samedi.
Un responsable du Jihad islamique, allié du Hamas à Gaza, a assuré qu’elle « serait libérée avant le prochain accord d’échange ». Une autre source a affirmé, elle aussi sous le couvert de l’anonymat, que « la crise [avait] été résolue » et qu’elle serait libre « vraisemblablement vendredi ».
La Jordanie réaffirme son « rejet d’un déplacement forcé » des Palestiniens
Le ministre des affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a réaffirmé, dimanche, la position de son pays, opposé au déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza. « Notre position est que la solution à deux Etats est la voie pour parvenir à la paix, et notre rejet du déplacement forcé est ferme et inchangé », a-t-il déclaré, soulignant que « la résolution de la question palestinienne est une solution palestinienne : la Jordanie pour les Jordaniens et la Palestine pour les Palestiniens ».
Il a poursuivi : « Notre objectif est de consolider la présence des Palestiniens sur leur terre et de mettre en œuvre la solution à deux Etats. (…) La priorité actuelle est de stabiliser le cessez-le-feu dans la bande de Gaza et d’introduire des aides humanitaires aux habitants de la région. » Il a ajouté : « Nous travaillons pour acheminer les aides vers Gaza de manière continue en vue de préparer les opérations de reconstruction. »
Le président américain, Donald Trump, a estimé, samedi, que la Jordanie et l’Egypte devraient accueillir davantage de Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, territoire qu’il appelle à « nettoyer ».
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Le contexte
Image de couverture : Des Palestiniens, qui ont été déplacés dans le sud de la bande de Gaza avant la trêve, retournent chez eux dans le nord, le 27 janvier 2025.
Hatem Khaled / REUTERS
Ont aussi participé à ce reside : Dorian Jullien, Pierre Bouvier, Louise Vallée, Romain Del Bello, Anna Villechenon, Grégor Brandy, Julien Lemaignen.
Nous suivons dans ce assert la discipline au Proche-Orient.
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