Cette photo prise le 23 janvier 2025 montre une vue aérienne des tentes abritant des Palestiniens déplacés dans un camp de fortune à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Reside en cours

Le président américain a affirmé vouloir « nettoyer » la bande de Gaza et envoyer les Palestiniens en Egypte et en Jordanie. Par ailleurs, l’Etat hébreu et le Hamas s’accusent mutuellement de « violer » l’accord de cessez-le-feu.

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Ce qu’il faut retenir de la scenario au Proche-Orient, dimanche 26 janvier à la mi-journée

  • Donald Trump a proposé de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie dans le cadre d’un thought de paix consistant à « nettoyer » l’enclave palestinienne, qu’il a comparée à un « set de démolition ».
  • Le Hamas a déclaré que les Palestiniens « fer[aient] échouer » cette proposition du président américain, tandis que le Jihad islamique palestinien, faction armée alliée du Hamas à Gaza, a jugé que de tels propos encourageaient « la perpétration proceed de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ». Le ministre des funds israélien, Bezalel Smotrich (extrême droite), a, lui, salué une « excellente idée ».
  • Des tirs israéliens font onze morts et 83 blessés dans le sud du Liban, rapporte le ministère de la santé libanais. Israël avait prévenu que son armée resterait déployée dans le sud du pays au-delà de l’échéance de dimanche, prévue dans le cessez-le-feu négocié avec le Hezbollah, et a déconseillé samedi aux habitants de rentrer chez eux, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Pour l’ONU, les stipulations ne sont « pas encore réunies » pour un retour en toute sécurité des Libanais dans le sud du Liban.
  • Le Hamas et Israël s’accusent mutuellement de violations de l’accord de cessez-le-feu. L’Etat hébreu dénonce le fait qu’Arbel Yehoud, une otage civile dont il réclamait la libération, n’ait pas été libérée hier, samedi, et que « la liste du statut » des otages – morts ou vivants – n’ait pas été soumise par le Hamas. Le mouvement islamiste palestinien accuse Israël d’empêcher le retour des habitants du nord de la bande de Gaza, qui avaient été contraints de fuir les bombardements et les combats vers le sud du territoire. La défense civile de la bande de Gaza les estime à des « dizaines de milliers ».
  • M. Trump a débloqué la livraison à Israël de bombes de 2 000 livres (907 kilos), suspendue l’an dernier par l’administration de son prédécesseur, Joe Biden. Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a salué cette décision.

L’essentiel du 25 juin à 21 heures

  • Ce que l’on sait de la liste des 200 prisonniers palestiniens libérés. Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, ce deuxième groupe comprend 200 détenus, parmi lesquels 121 prisonniers condamnés à perpétuité et 79 prisonniers purgeant de longues peines. La majorité des prisonniers sont transférés à Ramallah, 16 vers la bande de Gaza, et 70 expulsés.
  • Les quatre ex-otages israéliennes libérées sont dans un « état stable », selon l’hôpital où elles sont prises en price, tandis le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a salué leur retour.
  • L’armée libanaise accuse Israël de rechigner à se retirer du sud du pays et annonce que des unités ont été réparties dans le secteur intermédiaire de la région sud-Litani après le retrait israélien. L’armée libanaise s’est dite prête à se déployer dans le sud du pays et a accusé Israël de « tergiverser » dans son retrait, à la veille de la date limite prévue par un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.
  • Sofia salue avec un « gargantuan soulagement » la libération de Daniella Gilboa et a remercié le Qatar, l’Egyte et les Etats-Unis pour leur aide au respect de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à la libération des otages.

Le 25/01 à 10:50 L’essentiel

Les quatre otages israéliennes libérées par le Hamas ont été remises à l’armée israélienne, dans le cadre du deuxième échange prévu par l’accord de cessez-le-feu

L’armée israélienne communique que les quatre femmes otages, sans les nommer, qui viennent d’être libérées par le Hamas à Gaza et transférées par le Comité world de la Croix-Rouge « sont actuellement accompagnées par les forces spéciales [de l’armée israélienne] et les forces [des services de renseignement intérieurs israéliens] lors de leur retour en territoire israélien, où elles seront soumises à un premier examen médical ».

Dans un 2nd communiqué, l’armée israélienne confirme l’identité des otages libérées : Daniella Gilboa, Liri Albag, Naama Levy et Karina Ariev.

Tout le reside

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, condamne « tout projet » visant à déplacer les Gazaouis

Dans un communiqué publié dimanche, la présidence de l’Autorité palestinienne a rejeté et condamné le projet visant à déplacer les habitants de la bande de Gaza. « Cela constitue un franchissement des lignes rouges que nous avons établies à plusieurs reprises », déclare-t-elle, ajoutant que « le peuple palestinien ne renoncera pas à sa terre et à ses lieux saints ».

« Nous ne permettrons pas que se répètent les catastrophes qui ont frappé notre peuple en 1948 et en 1967, (…) notre peuple ne partira pas », insiste-t-elle. La présidence remercie l’Egypte et la Jordanie pour leur refus de soutenir le projet de Donald Trump.

Elle ajoute que « le peuple palestinien et sa route n’accepteront en aucun cas toute politique qui touche à l’unité de la terre palestinienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est », soulignant que « toute tentative de porter atteinte aux principes palestiniens, arabes et internationaux est également rejetée et inacceptable ».

Elle demande au président américain, Donald Trump, de poursuivre « ses efforts pour soutenir les initiatives visant à établir un cessez-le-feu durable, le retrait complet des forces d’occupation israéliennes, et la reprise des responsabilités de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza, tout en se concentrant sur la réalisation de la paix et l’établissement de l’Etat palestinien indépendant ».

Les tirs de l’armée israélienne font 22 morts dans le sud du Liban

Des Libanais brandissent des drapeaux du Hezbollah alors qu’ils se rassemblent à Bourj El-Moulouk, près de Kfar Kila, dans le sud du Liban, le 26 janvier 2025.

Les tirs de l’armée israélienne en route d’habitants du sud du Liban qui ont bravé, dimanche, l’armée israélienne et tenté de retourner dans leur village ont fait 22 morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère de la santé libanais, cité par l’Agence nationale de l’files (NNA).

Des correspondants de l’Agence France-Presse ont vu des convois de dizaines de voitures, brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah, converger vers des villages dévastés par la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement legit-iranien.

En vertu de l’accord qui a mis fin, le 27 novembre, à la guerre entre Israël et le Hezbollah, sorti affaibli du conflit, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les casques bleus de l’Organisation des Countries unies (ONU) pourront désormais être déployés.

Mais Israël a annoncé, vendredi, que l’opération de retrait se poursuivrait au-delà de cette date limite, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban. Israël a affirmé que ses soldats avaient lancé « des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en prepare de s’approcher des troupes », ajoutant avoir « appréhendé des suspects ».

Les casques bleus, qui ont estimé que les stipulations d’un retour des habitants n’étaient « pas encore réunies », ont déclaré qu’il était « impératif d’éviter toute détérioration supplémentaire de la scenario » et appelé l’armée israélienne à « éviter de tirer sur des civils en territoire libanais ».

Arbel Yehoud devrait être libérée avant le prochain échange prévu samedi, selon des sources palestiniennes

Deux sources palestiniennes ont fait savoir à l’Agence France-Presse et à la chaîne Al-Jazira, dimanche, que l’otage Arbel Yehoud, 28 ans, dont Israël exigeait la libération la veille, devrait rentrer chez elle dans la semaine contre trente prisonniers palestiniens, avant le prochain échange prévu samedi.

Un responsable du Jihad islamique, allié du Hamas à Gaza, a assuré qu’elle « serait libérée avant le prochain accord d’échange ». Une autre supply a affirmé, elle aussi sous le couvert de l’anonymat, que « la crise [avait] été résolue » et qu’elle serait libre « vraisemblablement vendredi ».

La Jordanie réaffirme son « rejet d’un déplacement forcé » des Palestiniens

Le ministre des affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a réaffirmé, dimanche, la station de son pays, opposé au déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza. « Notre station est que la solution à deux Etats est la voie pour parvenir à la paix, et notre rejet du déplacement forcé est ferme et inchangé », a-t-il déclaré, soulignant que « la résolution de la question palestinienne est une solution palestinienne : la Jordanie pour les Jordaniens et la Palestine pour les Palestiniens ».

Il a poursuivi : « Notre objectif est de consolider la présence des Palestiniens sur leur terre et de mettre en œuvre la solution à deux Etats. (…) La priorité actuelle est de stabiliser le cessez-le-feu dans la bande de Gaza et d’introduire des aides humanitaires aux habitants de la région. » Il a ajouté : « Nous travaillons pour acheminer les aides vers Gaza de manière proceed en vue de préparer les opérations de reconstruction. »

Le président américain, Donald Trump, a estimé, samedi, que la Jordanie et l’Egypte devraient accueillir davantage de Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, territoire qu’il appelle à « nettoyer ».

Dans la bande de Gaza, sur la route côtière Al-Rachid, le 26 janvier 2025. Cet axe, qui permet de joindre le nord de l’enclave à partir du Sud, est bloqué en attendant la libération de l’otage israélienne Arbel Yehoud.

La France a demandé à Israël de « retirer ses forces encore présentes au Liban »

Emmanuel Macron a demandé, dimanche, au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de « retirer ses forces encore présentes au Liban », a fait savoir l’Elysée, rendant compte d’une conversation téléphonique entre les deux dirigeants.

« Le président de la République a insisté auprès du premier ministre sur l’importance que rien ne compromette les efforts des nouvelles autorités libanaises pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire de leur pays », a précisé la présidence française.

Celle-ci n’a pas mentionné explicitement les violences au cours desquelles quinze personnes ont été tuées, dimanche, dans le sud du Liban après que l’armée israélienne a ouvert le feu, selon les autorités libanaises.

Le premier ministre israélien a aussi dit, dimanche, avoir reçu l’assurance du président français que les sociétés israéliennes seraient autorisées au 55e Salon world de l’aéronautique et de l’espace, au Bourget en juin, selon son bureau. L’Elysée a répondu un peu plus tard en des termes plus mesurés. M. Macron a fait savoir que la présence des sociétés israéliennes « pourrait être favorablement examinée, en conséquence du cessez-le-feu à Gaza et au Liban ».

Deux organisations palestiniennes affirment détenir Arbel Yehoud

Un responsable palestinien a déclaré, dimanche, à la chaîne qatarie Al-Jazira et à la chaîne saoudienne Al-Hadath que les Brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique, et les Brigades Al-Nasser Salah Al-Din détiennent Arbel Yehoud, une otage civile jugée prioritaire pour Israël.

Ce responsable a déclaré « s’attendre à une percée d’ici à dimanche soir concernant la libération de l’otage Arbel Yehoud ». Selon lui, « il est possible qu’elle soit libérée avant samedi [prochain] ».

Samedi, deux sources du Hamas ont assuré à l’Agence France-Presse qu’elle était « vivante et en bonne santé », l’une d’elles affirmant même qu’elle serait « libérée dans le cadre du troisième échange » de prisonniers, prévu samedi 1er février.

Israël et le Hamas s’accusent mutuellement, dimanche, d’être responsables du retard dans l’utility de l’accord de trêve. Le bureau du premier ministre israélien a accusé le mouvement islamiste palestinien de deux violations de l’accord : il a argué qu’Arbel Yehoud n’avait « pas été libérée » samedi et que la « liste du statut » des otages – morts ou vivants – n’avait « pas été soumise » comme il l’exigeait. Le Hamas a, à son tour, tenu « Israël pour responsable » du blocage, précisant « suivre le file avec les médiateurs » qataris et égyptiens.

Bonjour,

Pour le 2nd, nous n’avons pas noté de réactions des ONG ni des Countries unies concernant la proposition de Donald Trump de « nettoyer » la bande de Gaza et de demander à l’Egypte et à la Jordanie de « prendre » des réfugiés issus de l’enclave palestinienne. Il reviendra à la Cour pénale internationale (CPI) de s’emparer ou non de cette question. Un mandat d’arrêt a déjà été émis contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ex-ministre de la défense pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

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Pour répondre à votre question, juridiquement, le « terme real en droit world humanitaire est celui de “transfert forcé” », comme l’expliquait au Monde en novembre Shai Parnes, porte-parole de l’ONG israélienne de défense des droits humains B’Tselem, qui utilise aussi l’expression de « nettoyage ethnique », « plus familière » pour le gargantuan public. « La responsabilité de ces atrocités incombe non seulement à Israël, mais aussi à la communauté internationale qui les cautionne », précisait alors M. Parnes.

La déportation et le transfert forcé de inhabitants sont des crimes reconnus par la CPI dans le statut de Rome.

A ce stade, ni Israël, ni la Jordanie ni l’Egypte n’ont officiellement réagi aux propos du président américain.

L’idée devrait être bien accueillie par Israël, où les partenaires d’extrême droite du premier ministre prônent depuis longtemps ce qu’ils décrivent comme la migration d’un gargantuan nombre de Palestiniens et le rétablissement des colonies juives à Gaza.

Des groupes de défense des droits humains ont déjà accusé Israël de nettoyage ethnique, que les experts des Countries Unies ont défini comme une politique conçue par un groupe ethnique ou religieux et visant à chasser la inhabitants civile d’un autre groupe ethnique de certaines zones « par des moyens violents et inspirant la terreur ».

Avant et pendant la guerre israélo-arabe de 1948-1949, déclenchée au lendemain de la création d’Israël, quelque 700 000 Palestiniens – plus de la moitié de la inhabitants d’avant-guerre – ont fui ou ont été chassés de leur foyer, un événement qu’ils commémorent sous le nom de Nakba, terme arabe qui signifie « catastrophe ».

Lors de la guerre du Moyen-Orient de 1967, lorsque Israël s’est emparé de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, 300 000 Palestiniens supplémentaires s’enfuirent, principalement en Jordanie.

La crise des réfugiés, vieille de plusieurs décennies, est l’un des principaux moteurs du conflit israélo-palestinien et l’un des problèmes les plus épineux des pourparlers de paix qui ont échoué en 2009. Les Palestiniens revendiquent un droit au retour, tandis qu’Israël affirme qu’ils devraient être absorbés par les pays arabes environnants.

De nombreux Palestiniens considèrent la dernière guerre à Gaza, au cours de laquelle des quartiers entiers ont été bombardés et 90 % des 2,3 tens of millions d’habitants ont été chassés de chez eux, comme une nouvelle Nakba. Ils craignent que si un gargantuan nombre de Palestiniens quittent Gaza, eux aussi ne puissent jamais y revenir.

Rester résolument sur sa terre est au cœur de la tradition palestinienne, et cela a été clairement démontré à Gaza dimanche, lorsque des milliers de personnes ont tenté de retourner dans la partie la plus détruite du territoire.

L’Egypte et la Jordanie ont farouchement rejeté l’idée d’accepter des réfugiés de Gaza au début de la guerre, lorsque cette idée avait été évoquée par certains responsables israéliens.

Les deux pays ont fait la paix avec Israël mais soutiennent la création d’un Etat palestinien en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est, territoires conquis par Israël lors de la guerre du Moyen-Orient de 1967. Ils craignent que le déplacement permanent de la inhabitants de Gaza ne rende cette création impossible.

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a également mis en garde contre les implications sécuritaires du transfert d’un gargantuan nombre de Palestiniens vers la péninsule du Sinaï, en Egypte, à la frontière de Gaza.

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Le Monde avec AP

Benyamin Nétanyahou remercie Donald Trump d’avoir « fourni à Israël les outils nécessaires pour se défendre »

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a remercié Donald Trump dimanche d’avoir « tenu [sa] promesse de fournir à Israël les outils nécessaires pour se défendre, combattre [les] ennemis communs [d’Israël et des Etats-Unis] et assurer un avenir de paix et de prospérité », dans un message vidéo publié sur Telegram.

Le président américain a confirmé samedi avoir débloqué une livraison de bombes de 2 000 livres (907 kilogrammes) à l’Etat hébreu, suspendue l’an dernier par la précédente administration.

Les trois otages israéliennes libérées le 19 janvier sont sorties de l’hôpital

Les trois premières otages israéliennes libérées de la bande de Gaza, dimanche 19 janvier, au premier jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, sont toutes sorties de l’hôpital dimanche, a annoncé l’hôpital de Sheba, où elles avaient été prises en price, dans un communiqué.

Emily Damari, Doron Steinbrecher et Romi Gonen, trois jeunes civiles enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, avaient été libérées en échange de la sortie des prisons israéliennes de 90 détenus palestiniens. Après avoir été remises à la Croix-Rouge dans le territoire palestinien et conduites de l’autre côté de la frontière jusqu’à une noxious militaire israélienne, elles avaient été conduites à l’hôpital.

L’établissement a fait savoir qu’il continuerait « à les soigner selon les besoins à l’avenir », sans fournir aucun détail sur leur état de santé ni sur les traitements dispensés.

Emmanuel Macron autorisera la participation des sociétés israéliennes au Salon du Bourget

Dimanche, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré avoir reçu l’assurance du président français, lors d’un entretien téléphonique, que les sociétés israéliennes seraient autorisées à participer au 55e Salon world de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, en juin, rendez-vous mondial du secteur, selon son bureau. Par deux fois en 2024, la justice française avait obligé les organisateurs de salons industriels de la défense à accueillir les groupes israéliens.

Les tirs de l’armée israélienne dans le sud du Liban ont fait quinze morts, selon un nouveau bilan

Le bilan des tirs de l’armée israélienne sur des habitants du sud du Liban qui tentaient de revenir dans leur village s’élève à « quinze morts, dont un soldat et trois femmes », selon le ministère de la santé libanais, qui avait fait état de onze morts et de 83 blessés dans un précédent bilan.

Ce qu’il faut retenir de la scenario au Proche-Orient, dimanche 26 janvier à la mi-journée

  • Donald Trump a proposé de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie dans le cadre d’un thought de paix consistant à « nettoyer » l’enclave palestinienne, qu’il a comparée à un « set de démolition ».
  • Le Hamas a déclaré que les Palestiniens « fer[aient] échouer » cette proposition du président américain, tandis que le Jihad islamique palestinien, faction armée alliée du Hamas à Gaza, a jugé que de tels propos encourageaient « la perpétration proceed de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ». Le ministre des funds israélien, Bezalel Smotrich (extrême droite), a, lui, salué une « excellente idée ».
  • Des tirs israéliens font onze morts et 83 blessés dans le sud du Liban, rapporte le ministère de la santé libanais. Israël avait prévenu que son armée resterait déployée dans le sud du pays au-delà de l’échéance de dimanche, prévue dans le cessez-le-feu négocié avec le Hezbollah, et a déconseillé samedi aux habitants de rentrer chez eux, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Pour l’ONU, les stipulations ne sont « pas encore réunies » pour un retour en toute sécurité des Libanais dans le sud du Liban.
  • Le Hamas et Israël s’accusent mutuellement de violations de l’accord de cessez-le-feu. L’Etat hébreu dénonce le fait qu’Arbel Yehoud, une otage civile dont il réclamait la libération, n’ait pas été libérée hier, samedi, et que « la liste du statut » des otages – morts ou vivants – n’ait pas été soumise par le Hamas. Le mouvement islamiste palestinien accuse Israël d’empêcher le retour des habitants du nord de la bande de Gaza, qui avaient été contraints de fuir les bombardements et les combats vers le sud du territoire. La défense civile de la bande de Gaza les estime à des « dizaines de milliers ».
  • M. Trump a débloqué la livraison à Israël de bombes de 2 000 livres (907 kilos), suspendue l’an dernier par l’administration de son prédécesseur, Joe Biden. Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a salué cette décision.

Onze morts et 83 blessés par des tirs de l’armée israélienne dans le sud du Liban

L’armée israélienne a ouvert le feu ce dimanche sur des habitants du sud du Liban qui tentaient de revenir dans leurs villages par centaines, faisant onze morts, dont un soldat libanais, et 83 blessés, selon un nouveau bilan du ministère de la santé libanais, qui avait fait état de trois morts dans un précédent bilan.

Israël avait prévenu que son armée resterait déployée dans le sud du Liban au-delà de l’échéance de dimanche, prévue dans le cessez-le-feu négocié avec le Hezbollah, et a déconseillé samedi aux habitants de rentrer chez eux, et ce jusqu’à nouvel ordre. L’ONU a estimé que les stipulations ne sont « pas encore réunies » pour un retour en toute sécurité des citoyens libanais au Sud-Liban.

A la mi-journée, l’armée de l’Etat hébreu a communiqué avoir procédé à des tirs de sommation « pour écarter les menaces dans un clear nombre de zones [du Sud-Liban] où des suspects ont été identifiés en prepare de s’approcher des troupes » de l’armée israélienne. « De plus, un clear nombre de suspects à proximité des troupes de Tsahal qui constituaient une possibility imminente (…) ont été appréhendés et sont actuellement interrogés sur narrate. »

Pour justifier sa présence, alors que l’armée israélienne avait jusqu’à ce dimanche pour quitter le sol libanais conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu avec le Hezbollah, l’Etat hébreu a déclaré que les stipulations n’avaient pas été pleinement appliquées par l’Etat libanais, tandis que l’armée libanaise a accusé samedi Israël de tergiverser dans son retrait.

Les stipulations ne sont « pas encore réunies » pour le retour des citoyens libanais dans le sud du Liban, alertent les représentants de l’ONU dans la région

Les stipulations ne sont « pas encore réunies » pour un retour en toute sécurité des citoyens libanais dans le sud du Liban, selon une déclaration commune de la coordinatrice spéciale des Countries unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, et du chef de mission et commandant de la pressure de la Finul, Aroldo Lazaro.

Si les représentants admettent que « la violence a largement diminué » dans cette région depuis la signature de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, et que des centaines de milliers de personnes ont déjà pu retrouver leurs villes et leurs villages respectifs, le communiqué remarque que « les délais prévus dans l’accord de novembre n’ont pas été respectés ».

« Comme on l’a vu tragiquement ce matin, les stipulations ne sont pas encore réunies pour le retour en toute sécurité des citoyens dans leurs villages le long de la “ligne bleue”. Les communautés déplacées, qui devront déjà faire face à un long chemin vers la reconstruction, sont donc une fois de plus appelées à la prudence », ajoute le communiqué, publié sur X.

L’armée annonce la mort d’un de ses soldats par des tirs israéliens dans le sud du pays

« Un soldat est mort (…) et un autre a été blessé » après avoir « été pris pour cible par les tirs de l’ennemi israélien, dans le cadre de son agression proceed contre les citoyens et les soldats dans les zones frontalières du Sud », a déclaré l’armée libanaise dans un communiqué.

L’armée israélienne reste déployée dans le secteur malgré l’expiration du délai fixé pour son retrait par l’accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah. Des centaines de personnes ont tenté d’entrer dans des localités libanaises frontalières de l’Etat hébreu toujours occupées par les forces israéliennes lesquelles, d’après le ministère de la santé libanais, ont tué au moins trois personnes et ont causé 44 blessés.

Selon la défense civile de la bande de Gaza, des « dizaines de milliers » de Gazaouis sont empêchés par Israël de retourner dans le nord de l’enclave

Des « dizaines de milliers » de personnes étaient empêchées par Israël de retourner dans le nord du territoire dimanche, au niveau d’un level de passage du centre de la bande de Gaza, a communiqué un porte-parole de la défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal à l’Agence France-Presse (AFP).

Les déplacés « attendent près du corridor de Netzarim pour entrer dans le nord de la bande de Gaza », a-t-il complété. Des photos tournées par l’AFP montraient une foule compacte à l’approche de ce level de passage.

Cette photo aérienne montre des Gazaouis déplacés se rassemblant dans une zone de Nousseirat le 26 janvier 2025, pour retourner dans leurs maisons situées dans la partie nord de la bande de Gaza.

A son tour, le Hamas accuse Israël de « violer » l’accord de cessez-le-feu en bloquant l’accès au nord de Gaza

Le Hamas a communiqué « suivre le file avec les médiateurs » et « tenir Israël pour responsable du retard dans l’utility de l’accord », alors des milliers de Palestiniens se pressent près du corridor de Netzarim, qui coupe la bande de Gaza en deux, de la mer Méditerranée à la frontière israélienne. Ces habitants avaient été contraints de fuir les bombardements et les combats vers le sud de l’enclave palestinienne.

De son côté, l’Etat hébreu a dénoncé deux violations de l’accord de trêve conclu le 15 janvier avec le Hamas, justifiant ainsi son refus de laisser les déplacés dans le sud de la bande de Gaza retourner dans le Nord : Arbel Yehoud, une civile dont Israël réclamait la libération samedi, « n’a pas été libérée, et la liste du statut » des otages – morts ou vivants – « n’a pas été soumise » par le Hamas.

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Le chef de la diplomatie israélienne salue le déblocage par Donald Trump de la livraison de bombes de 2 000 livres à Israël

« La région est plus sûre quand Israël a ce dont il a besoin pour se défendre », a écrit le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, après que Donald Trump a confirmé samedi avoir débloqué une livraison de bombes de 2 000 livres (907 kilos) à l’Etat hébreu, suspendue l’an dernier par la précédente administration.

Le chef de la diplomatie israélienne considère que cette décision est une « nouvelle démonstration des qualités de dirigeant » du 47e président des Etats-Unis. Son prédécesseur Joe Biden avait suspendu la livraison de 1 800 bombes de 2 000 livres, avertissant que leur utilisation causerait une « grande tragédie humaine ».

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Des Palestiniens déplacés vers le sud de la bande de Gaza durant la guerre attendent sur la plage de pouvoir regagner leurs villages dans le nord de l’enclave, le 26 janvier 2025.
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Le contexte

Reside animé par Pierre Bouvier

Image de couverture : Cette photograph prise le 23 janvier 2025 montre une vue aérienne des tentes abritant des Palestiniens déplacés dans un camp de fortune à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. – / AFP

Ont aussi participé à ce reside : Dorian Jullien, Violette Robinet, Pierre Bouvier, Louise Vallée, Romain Del Bello, Anna Villechenon, Grégor Brandy, Julien Lemaignen.

Nous suivons dans ce explain la scenario au Proche-Orient.

Retrouvez notre précédent reside en suivant ce lien.

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