En teach, cessez-le-feu à Gaza : le bureau de Benyamin Nétanyahou annonce un « un accord sur la libération des otages »

Emmanuel Macron affirme que les deux Français retenus par le Hamas figurent dans la liste des otages qui doivent être libérés

Emmanuel Macron a confirmé sur X vendredi que les Français Ofer Calderon et Ohad Yahalomi « figurent dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés dans la première section de l’accord de Gaza ». « Nous restons mobilisés sans relâche pour que leurs familles puissent les retrouver », a-t-il ajouté dans son message.

Des médias israéliens, dont Ynet, ont publié une liste des 33 noms, où figurent ceux des deux Français. Elle a été dressée après que l’armée israélienne a contacté les familles des otages qui seront libérés, si le cessez-le-feu est bien mis en œuvre. Selon Ynet, il s’agit d’une liste qu’Israël a transmise au Hamas, et que ce dernier a validée.

Chaque jour qui verra des libérations d’otages israéliens, le bureau du premier ministre publiera les noms dans des communiqués officiels, selon le quotidien Times of Israël, qui précise aussi que la liste ne mentionne pas l’état desdits otages.

Sous réserve de sa validation, l’accord de trêve impliquant la libération d’otages pourra être mis en œuvre dimanche, confirme le premier ministre israélien

Dans l’attente de la validation de l’accord de cessez-le-feu par le cupboard de sécurité et le gouvernement israéliens, le bureau du premier ministre a déclaré que la première partie de l’accord impliquant la libération d’otages pourra être mise en œuvre dès dimanche, conformément à ce qu’avaient annoncé les négociateurs qataris.

« Sous réserve de l’approbation [de l’accord] par le cupboard de sécurité et le gouvernement, et de [sa] mise en œuvre, la libération des otages pourra avoir lieu selon le plan prévu, les [premiers] otages devant être libérés dès dimanche », annonce un communiqué du bureau de Benyamin Nétanyahou.

Le cupboard de sécurité israélien réuni vendredi matin pour statuer sur l’accord de trêve avec le Hamas

Cet accord de trêve permettrait la libération de 33 otages, selon une source officielle auprès de l’Agence France-Presse et des médias israéliens.

Le bureau du premier ministre l’a ensuite confirmé sur X, en publiant une describe de la réunion en cours. « Avant la rencontre, une évaluation de la sécurité opérationnelle a été conduite sur la mise en œuvre de l’accord, sous l’égide du premier ministre, Nétanyahou, en présence de l’équipe de négociateurs, de retour de Doha », a expliqué le bureau.

La même establishment avait annoncé, plus tôt vendredi, avoir été informée que « des accords [avaient] été conclus pour la libération des otages », et qu’après validation par le cupboard de sécurité le gouvernement serait réuni pour les entériner.

Le ministre de l’intérieur demande au cupboard de sécurité de statuer sur l’accord avant le début de shabbat, vendredi soir

Dans une lettre adressée au cupboard de sécurité, relayée par le journal israélien Haaretz, le ministre de l’intérieur, Yossi Fuchs, a demandé aux ministres de statuer sur l’accord de trêve avec le Hamas, permettant la libération d’otages, pendant la journée de vendredi.

Il a dit espérer que « les familles des otages sauront, avant le début de shabbat [quelques minutes avant le coucher du soleil, vendredi], que l’accord a été approuvé par le gouvernement ». « Chaque heure et chaque minute sont cruciales pour les otages et leurs familles, qui ont désespérément besoin de certitudes », a-t-il ajouté.

Un ancien blogueur culinaire palestinien prépare des repas pour les personnes déplacées à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza

La guerre entre Israël et le Hamas, dans la bande de Gaza, qui a tué des dizaines de milliers de personnes et provoqué un désastre humanitaire, a poussé Hamada Shaqoura à consacrer son temps à la préparation de repas, à partir de rations d’aide, dans des camps de réfugiés.

Donald Trump affirme que l’accord à Gaza « n’aurait jamais eu lieu » sans lui

Le président élu américain, Donald Trump, a déclaré jeudi que l’accord pour une trêve à Gaza et la libération des otages n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par sa future administration et par lui-même.

« Si nous n’avions pas été impliqués dans cet accord, celui-ci n’aurait jamais eu lieu », a assuré M. Trump. « Nous avons changé le cours des choses, et nous l’avons changé rapidement, et franchement, il vaudrait mieux que ce soit fait avant que je ne prête serment », a-t-il prétendu.

Le G7 demande à Israël et au Hamas de travailler à la « pleine mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu »

Les dirigeants des pays du G7 ont qualifié jeudi l’accord pour une trêve à Gaza d’« importante nouvelle » et appelé le Hamas et Israël à travailler à sa « pleine mise en œuvre ».

« Nous demandons instamment à toutes les parties de négocier de manière optimistic les phases subséquentes de l’accord, pour garantir sa pleine mise en œuvre et la fin définitive des hostilités », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Les familles informées de la prochaine libération des otages

Selon le bureau de Benyamin Nétanyhaou, les familles des otages ont été informées de l’accord signé avec le Hamas, et des préparatifs sont en cours pour accueillir les otages.

Le bureau de Benyamin Nétanyahou annonce « un accord sur la libération des otages »

Le bureau du premier ministre israélien a annoncé vendredi « être parvenu à un accord sur la libération des otages » détenus dans la bande de Gaza.

« Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a été informé par l’équipe de négociation que des accords ont été conclus pour la libération des otages », a déclaré son bureau dans un communiqué. Le cupboard de sécurité doit se réunir vendredi pour approuver l’accord, a-t-il ajouté.

La visite d’Emmanuel Macron dans un « nouveau Liban », où s’installe le cessez-le-feu

Par Philippe Ricard

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Une fois n’est pas coutume. Emmanuel Macron a souvent l’habitude de temporiser avant de faire un déplacement à l’étranger, comme constaté en trois ans de guerre en Ukraine, après l’invasion russe, ou en Israël, suite aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Cette fois, il n’a pas hésité à se rendre au Liban, vendredi 17 janvier, mois de dix jours après l’élection d’un nouveau président, Joseph Aoun, alors que le pays connaît, dans une région en pleine recomposition, un fragile répit après les violences de la guerre survenue cet automne entre Israël et le Hezbollah. Celle-ci a fait 4 000 victimes.

« Il va falloir faire preuve d’un great braveness politique », estime Antony Blinken au sujet de l’accord sur le cessez-le-feu

A quelques jours de son départ avec l’entrée en fonction lundi de l’administration du président élu, Donald Trump, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a longuement défendu, jeudi, la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient, très critiquée pour son soutien à Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

Fait uncommon, sa conférence de presse, qui se tenait dans la salle de briefing du département d’Etat, a été interrompue à plusieurs reprises par des journalistes indépendants opinions de la politique américaine, accusant M. Blinken de complicité de génocide. « Criminel ! Votre place est à La Haye », où siège la Cour pénale internationale (CPI), a lancé l’un d’eux avant d’être évacué manu militari par le carrier de sécurité.

Parlant du cessez-le-feu, M. Blinken, qui air of secrecy effectué douze déplacements au Moyen-Orient depuis le 7 octobre 2023, a jugé que « c’est un second de possibilité historique pour la région et bien au-delà ». Mais « il va falloir faire preuve d’un great braveness politique, trouver des compromis pour réaliser cette possibilité, essayer de faire en sorte que les gains qui ont été accomplis au cours des quinze derniers mois, à des coûts énormes, soient en fait durables », a-t-il dit.

Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à la formation rapide d’un gouvernement

Saluant l’élection le 9 janvier de Joseph Aoun à la présidence, qui a mis fin à une vacance de plus de deux ans au sommet de l’Etat libanais, et la nomination de Nawaf Salam comme premier ministre, le Conseil de sécurité de l’ONU a « encouragé », jeudi, ces nouveaux dirigeants à « dilapidated rapidement un gouvernement ».

« Le Conseil de sécurité souligne que la formation d’un gouvernement est cruciale pour la stabilité du Liban et sa résilience face aux défis régionaux et nationaux, et relieve toutes les parties au Liban à faire preuve d’unité accrue dans ce but », selon cette déclaration adoptée jeudi. Le Conseil réaffirme également « son soutien ferme envers l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban », et appelle toutes les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu de novembre 2024 entre Israël et le Liban.

Antonio Guterres au Liban pour une visite de « solidarité »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est arrivé, jeudi soir, à Beyrouth, au Liban, pour une « visite de solidarité », quelques jours après la désignation d’un nouveau président dans ce pays marqué par une longue crise politique et par la guerre. « Une fenêtre s’est ouverte pour une nouvelle ère de stabilité institutionnelle, avec un Etat pleinement capable de protéger ses citoyens et un système permettant au formidable potentiel du peuple libanais de s’épanouir (…). Nous ferons tout pour maintenir cette fenêtre grande ouverte », a-t-il ajouté.

Selon son porte-parole adjoint, Farhan Haq, le chef de l’ONU se rendra vendredi dans le sud du Liban pour rencontrer les casques bleus de la Power intérimaire des Countries unies au Liban, alors qu’une trêve est en vigueur depuis fin novembre 2024 entre le Hezbollah skilled-iranien et Israël. Samedi, il doit s’entretenir avec les responsables politiques libanais.

La signature d’un « partenariat stratégique » entre la Russie et l’Iran attendue vendredi

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, doivent signer, vendredi en Russie, un « partenariat stratégique world », présenté comme une nouvelle étape de l’alliance grandissante entre les deux pays. Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin, à l’affect américaine.

Ils ont tissé des liens étroits dans divers secteurs et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, allant du Moyen-Orient au conflit en Ukraine. L’accord de vendredi portera sur « la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité », a précisé l’ambassade iranienne en Russie, la semaine dernière.

L’Iran et la Russie ont notamment en commun d’être des alliés du président déchu syrien, Bachar Al-Assad, renversé le 8 décembre 2024 par une offensive d’une coalition de rebelles dominée par des islamistes.

Itamar Ben Gvir dit qu’il quittera le gouvernement israélien si la trêve « irresponsable » avec le Hamas est adoptée

Le ministre de la sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir (extrême droite), a déclaré, jeudi, qu’il démissionnerait du gouvernement si celui-ci adoptait l’accord de trêve « irresponsable » avec le Hamas, sans pour autant quitter la coalition autour du premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

« Si cet accord irresponsable est approuvé et mis en œuvre, le parti Otzma Yehudit ne fera plus partie du gouvernement », a déclaré M. Ben Gvir lors d’une conférence de presse, appelant également à « arrêter complètement l’aide humanitaire » à destination de Gaza afin d’obtenir « la libération des otages ».

L’essentiel du 16 janvier à 21 heures

• Le gouvernement israélien doit se réunir demain pour un vote sur l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas assorti d’échanges d’otages captifs à Gaza contre des prisonniers palestiniens. Plus tôt, Israël a accusé le Hamas de remettre en cause le fragile accord, ce que le mouvement dément.
• Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’est dit « confiant » quant à la mise en œuvre du cessez-le-feu, qui devrait commencer dimanche.
• La défense civile de Gaza a annoncé 73 morts depuis l’annonce de l’accord de trêve, en raison d’une « specialty intensification » des bombardements de l’armée israélienne. De son côté, l’armée israélienne a déclaré avoir mené des attaques contre 50 « cibles terroristes » dans la bande de Gaza, au cours de la journée écoulée.
• La branche armée du Hamas a averti Israël que la poursuite de ses bombardements aériens sur la bande de Gaza met en hazard les otages. Selon le porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam, des bombardements israéliens ont visé un endroit où se trouvait « une des prisonnières », sans en dire plus sur son kind.
• Le ministre des affaires étrangères français a déclaré qu’il n’y avait « pas de certitude » sur le kind des deux otages franco-israéliens encore détenus dans la bande de Gaza, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi.
• Le premier ministre du Qatar a demandé à Israël de se retirer « immédiatement » de la zone tampon avec la Syrie, qu’il a occupée à la suite de la chute du pouvoir de Bachar Al-Assad.
• L’Union européenne a annoncé une aide de 120 millions d’euros à Gaza après le cessez-le-feu, qui prévoit notamment une aide alimentaire d’urgence, une aide médicale et des équipements permettant un meilleur accès à l’eau potable.

Le gouvernement israélien se réunira demain pour voter sur l’accord sur le cessez-le-feu

Le gouvernement israélien doit se réunir demain pour un vote sur l’accord de trêve avec le Hamas assorti d’échanges d’otages captifs à Gaza contre des prisonniers palestiniens, a appris l’Agence France-Presse (AFP), auprès d’un responsable israélien.

Plus tôt, CNN et Haaretz avaient, eux aussi, annoncé la tenue de cette réunion demain.

Israël avait auparavant accusé le Hamas de revenir sur certains aspects de l’accord et un porte-parole du gouvernement avait affirmé qu’aucun vote n’aurait lieu avant d’avoir obtenu la affirmation des médiateurs (l’Egypte, les Etats-Unis et le Qatar) de l’engagement du Hamas à respecter tous les aspects. Le mouvement islamiste a rejeté catégoriquement ces accusations.

Au moins 10 milliards de dollars seront nécessaires pour reconstruire le système de santé à Gaza, selon l’OMS

Au moins 10 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) devraient être nécessaires pour reconstruire le système de santé à Gaza au cours des prochaines années, a fait savoir le responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les territoires palestiniens, Rik Peeperkorn, lors d’une conférence de presse. Une évaluation initiale montre qu’il faudra « plus de 3 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) pour la première année et demie et 10 milliards sur cinq à sept ans », a-t-il déclaré.

Le chef des rebelles houthistes affirme qu’Israël « a échoué » à Gaza

Au Yémen, le chef des rebelles houthistes, soutenus par l’Iran, a affirmé qu’Israël avait échoué à Gaza, à la suite de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu.

« L’ennemi israélien a échoué à Gaza, malgré le siège imposé à la résistance » palestinienne et les moyens mis à sa disposition par son allié américain, a déclaré Abdel Malik Al-Houthi, dans un discours diffusé sur la chaîne des rebelles, en estimant qu’Israël et les Etats-Unis avaient été « contraints » d’accepter un accord de trêve et de libération d’otages.

Il a également menacé de poursuivre ses attaques contre Israël si les Israéliens ne respectaient pas l’accord de trêve à Gaza : « Nous suivrons les étapes de la mise en œuvre de l’accord, et s’il y a la moindre violation israélienne, massacre ou siège, nous serons immédiatement prêts à fournir un soutien militaire au peuple palestinien. »

Antony Blinken se dit « confiant » quant à une mise en place du cessez-le-feu à Gaza dimanche

« Je suis confiant et je m’attends à ce que la mise en œuvre originate, comme nous l’avons dit, dimanche », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse d’adieu à Washington, interrompue à plusieurs reprises par des manifestants.

Plus tôt, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, avait également assuré être confiant « quant à l’idée de pouvoir résoudre ces problèmes de dernière minute et avancer pour que le cessez-le-feu puisse entrer en vigueur dimanche ».