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Mis à jour 11/01/2025 à 20:30 GMT+1
Battu lors de ses deux premières sorties européennes, le Stade français a retrouvé des couleurs samedi en s’offrant Northampton, jusqu’alors leader du groupe 3, samedi (45-35). Les Parisiens ont passé sept essais aux Saints pour s’offrir un succès bonifié synonyme d’espoirs de qualification maintenus avant la dernière journée.
Yoan Tanga et Peniasi Dakuwaqa (Stade Français) en Top 14 contre Montpellier, le 5 octobre 2024
Crédit: Getty Photos
Le Stade français s’offre une victoire renversante face aux Northampton Saints ! Menés 0-21 après une entame de match complètement ratée, les Parisiens ont montré du caractère pour inverser la tendance et passer sept essais aux Anglais, s’imposant finalement 45-35. Ce premier succès des Stadistes en Coupe des champions va faire beaucoup de bien aux têtes du barragiste en Top 14.
Trois essais encaissés après 18 minutes
Dans leur quête de confiance, les Parisiens se sont imposés dans un exercice particulier samedi soir à Jean-Bouin : bid gagner un match malgré trois essais de retard ? Peut-être que le périphérique était bouché aux alentours de 18h30, tant le Stade Français est arrivé en retard dans cette rencontre. Eux qui voulaient s’éviter un nouveau bilan de quatre défaites en quatre suits européens, comme la saison passée, ont laissé les Saints, qui avaient gagné leurs deux premiers suits de Coupe des champions, dérouler leur jeu pendant 20 minutes.
À la vitesse du jeu collectif anglais, le Stade français a d’abord opposé une naïveté coupable. Sur les deux premiers essais, l’écart a été créé trop facilement à l’aile droite, avant que Tom Lockett (12e) puis Henry Pollock (16e) aplatissent en power. Pollock, encore lui, a puni coup sur coup les Parisiens, et a surpris tout le monde en se détachant d’un maul plein axe pour filer seul à dame, sous les yeux médusés de ses adversaires (0-21, 18e).
C’est alors que les locaux ont entamé leur “comeback”. Peniasi Dakuwaqa a réveillé les siens, après un travail des avants à cinq mètres (23e). Puis le 2e ligne Juan John Van Der Mescht a enfilé le costume de filou, et senti les intentions de l’ouvreur Rory Hutchinson pour contrer son jeu au pied et filer à l’essai (30e). En quelques minutes, les Stadistes ont rééquilibré les débats en se basant sur leur conquête efficace. Avant de complètement relancer le match d’un dernier maul irrésistible, accompagnant Yoan Tanga dans l’en-but (19-21, 40e+3).
Macalou avait des fourmis dans les jambes
La dynamique parisienne s’est confirmée au retour des vestiaires, malgré l’essai rapide de Henry Walker (45e). Le Stade français a tout de suite répondu avec un nouveau ballon porté inarrêtable, récompensé d’un essai de pénalité et d’un jaune pour Alex Mitchell (48e). En supériorité numérique, les entrants Brad Weber et surtout Sekou Macalou, de retour de suspension, ont été impliqués sur deux nouveaux essais, celui de Samuel Ezeala pour donner l’avantage au Stade français (31-28, 52e) puis le doublé de Tanga en power (58e).
Sonnés par le scénario du match, les Saints ont perdu leur sang-froid à l’image de leur capitaine Josh Kemeny, auteur d’un vilain coup d’épaule sur Zack Henry sanctionné d’un jaune, puis d’un ballon porté autour du capitaine Paul Gabrillagues (45-28, 69e). Un dernier essai des Saints pour l’honneur n’a rien changé à l’affaire : cette fois, Paris était du bon côté de la remontada.
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