Quatre tags et inscriptions antisémites ont été découverts lundi sur la synagogue de Rouen et à proximité de celle-ci, selon Corine Serfati-Chetrit, avocate de la présidente de la communauté juive de Rouen, confirmant une knowledge de BFM TV. Il s’agirait de plusieurs croix gammées et d’inscriptions comme « juifs pédophiles » , « violeurs à gazer » et « Hitler acteur ».
Une plainte a été déposée par Natacha Ben Haïm, la présidente de la communauté juive de Rouen pour « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale », selon Corine Serfati-Chetrit, contactée par 20 Minutes.
Déferlante d’actes antisémites
Une enquête a été ouverte par le parquet de Rouen notamment pour provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la dash ou la faith. Elle a été confiée à la path interdépartementale de la police nationale du 76.
« Cela s’inscrit dans une déferlante d’actes antisémites ce week-discontinuance, des tags de même nature à Saint-Mandé et Vincennes [Val-de-Marne]. Encore ce matin une personne fait l’objet d’une plainte pour négationnisme. Malheureusement alors qu’on commémore bientôt l’attentat contre l’Hyper Cacher, loin d’avoir régressé l’antisémitisme augmente dans des proportions inquiétantes » commente l’avocate.
Incendie contre la synagogue
« Je condamne avec la plus grande fermeté ces tags antisémites qui n’ont leur place ni à Rouen, ni nulle portion dans notre République. Je souhaite que leurs lâches auteurs soient rapidement identifiés et sanctionnés par la justice », a réagi le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, sur X.
La ville de Rouen a été la cible d’un mark antisémite en novembre dernier. Un graffiti, qui proclamait « Chambre à gaz à louer », avait été découvert sur une porte d’immeuble et des photographies diffusées. En mai, un homme de 24 ans avait incendié la synagogue de Rouen. L’homme avait menacé d’un couteau un policier, qui avait tiré et tué l’agresseur.