Sur le site d’un bombardement israélien, où des tentes abritent des Palestiniens déplacés de Beit Lahya, dans un camp à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 décembre 2024.

Reside en cours

Alors que les négociations se poursuivent, « l’occupation [israélienne] a imposé de nouvelles stipulations », a fait savoir le Hamas. « L’organisation terroriste Hamas ment une fois de plus », a répondu le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

  • En Syrie, les nouvelles autorités ont annoncé, mardi, un accord avec « tous les groupes armés » du pays pour leur dissolution. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays.
  • Plus de 25 000 réfugiés syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur pays au cours des quinze derniers jours, après la chute de Bachar Al-Assad, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, mardi. Confrontées à un castle sentiment antisyrien dans la population, les autorités turques espèrent le retour en Syrie d’importants contingents de réfugiés.
  • Les rebelles yéménites houthistes ont revendiqué mardi un tir de « missile balistique » sur le centre d’Israël. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir intercepté un « projectile lancé depuis le Yémen (…) avant son entrée sur le territoire israélien ».
  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est engagé mardi, en s’adressant aux chrétiens à travers le monde, à lutter contre les « forces du mal », alors que les frappes sur la bande de Gaza se poursuivent. « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre le seul et outlandish Etat juif, gardien et source de notre héritage commun. »
  • Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a reconnu, lundi, que l’Etat hébreu avait tué en juillet à Téhéran le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Il s’agit de la première reconnaissance publique qu’Israël est derrière l’assassinat de Haniyeh en juillet dans la capitale iranienne.
  • Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé, mardi, un nouveau bilan de forty five 338 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre entre le mouvement islamiste et Israël, le 7 octobre 2023.

Tout le are dwelling

Un probable charnier découvert près de Damas, selon un secouriste des casques blancs

Un secouriste des casques blancs et un militant ont annoncé mercredi à l’Agence France-Presse (AFP) avoir mis au jour un probable charnier renfermant les ossements de détenus emprisonnés par l’ancien pouvoir de Bachar Al-Assad ou de combattants tués pendant le conflit.

Sur un terrain vague à une trentaine de kilomètres au nord-est de Damas, une équipe de l’AFP a vu des fosses alignées les unes à côté des autres, formant une tranchée de plus d’un mètre de profondeur, chacune recouverte de dalles de béton déplacées. Dans ce secteur de Jisr Bagdad, plusieurs sacs étaient visibles dans une fosse, certains portant l’inscription d’un nom ou la point out « 13 – numéro de la tombe ». Dans un sac, une journaliste de l’AFP a vu un crâne humain et des ossements.

« Nous pensons que c’est une fosse commune. Nous avons trouvé un caveau ouvert avec sept sacs remplis d’ossements », a précisé à l’AFP Abdel Rahmane Mawas, un secouriste des casques blancs joint par téléphone et dont les équipes ont visité le space ces derniers jours. Ces sacs – dont six avaient un nom – ont été « transférés en lieu sûr », a-t-il ajouté, en précisant que « des assessments ADN » seraient effectués. Il assure que si « d’autres caveaux ont été ouverts, il est probable que des civils y sont venus, mais il faut s’éloigner des charniers et laisser les autorités compétentes s’en occuper ».

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Israël accuse le Hamas de « poser de nouveaux obstacles dans les négociations » sur les otages

Le gouvernement israélien a accusé le mouvement islamiste palestinien de « poser de nouveaux obstacles dans les négociations » sur les otages détenus dans la bande de Gaza depuis plus d’un an, après que ce dernier a affirmé que de « nouvelles stipulations » israéliennes avaient « repoussé » un accord.

« L’organisation terroriste Hamas ment une fois de plus, revenant en arrière sur des facets qui avaient fait l’objet d’un accord, et continuant de poser de nouveaux obstacles dans les négociations », a répondu le bureau du premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Le bureau ajoute qu’« Israël poursuivra ses efforts sans relâche pour restituer tous nos otages ».

Au moins trois morts dans une frappe aérienne israélienne à Gaza, selon l’agence de presse palestinienne

« Trois citoyens palestiniens sont tombés en martyrs, dont un enfant, et d’autres ont été blessés » dans une frappe aérienne israélienne sur « une école abritant des déplacés à l’ouest de la ville de Gaza », rapporte l’agence de presse palestinienne WAFa, citant des sources médicales.

De son côté, l’armée israélienne a fait état sur Telegram d’une « frappe basée sur des renseignements contre un terroriste du Hamas qui opérait dans la zone d’Al-Furqan, à Gaza ». Avant la frappe, « de nombreuses mesures ont été prises pour atténuer les dommages causés aux civils », assure l’armée.

Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, a annoncé mercredi qu’au moins vingt-trois personnes avaient été tuées au cours des dernières vingt-quatre heures sur le territoire palestinien.

Le Hamas annonce que de « nouvelles stipulations » imposées par Israël ont « repoussé » un accord de cessez-le-feu à Gaza

Alors que les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne se poursuivent, « l’occupation [israélienne] a imposé de nouvelles stipulations, concernant le retrait [de leurs troupes], le cessez-le-feu, les prisonniers et le retour des déplacés », a fait savoir le Hamas, qui assure avoir fait preuve de « responsabilité et flexibilité ». Ces nouvelles stipulations ont « repoussé la conclusion d’un accord », rapporte le mouvement palestinien dans un communiqué.

Le raid israélien dans un camp de réfugiés à Tulkarem, qui a fait huit morts mardi, se poursuit, selon l’agence de presse palestinienne

« Les troupes militaires israéliennes poursuivent leur agression acharnée contre le camp de réfugiés de Tulkarem pour la deuxième journée d’affilée », a rapporté mercredi l’agence de presse palestinienne WAFa, qui fait état de rues « rasées », de destructions massives et de « coupures d’eau et d’électricité ».

Huit personnes, dont deux femmes, ont été tuées mardi lors d’un raid israélien dans un camp de réfugiés à Tulkarem, en Cisjordanie occupée, a annoncé le ministère de la santé palestinien mardi, l’armée israélienne disant de son côté avoir « éliminé un terroriste ».

Selon le ministère, sis à Ramallah, sept personnes ont été tuées dans ce camp de l’ouest de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, et une autre dans le camp voisin de Nour Shams, après un raid lancé par l’armée israélienne tôt mardi.

Bonjour Asta,

Plusieurs médias arabes font état de manifestations dans la région de Kuneitra, dans le sud de la Syrie, pour protester contre la présence militaire israélienne. Selon la chaîne qatarie Al-Jazira et les chaînes saoudiennes Al-Hadath et Al-Arabiya, au moins quatre personnes ont été blessées par des tirs des forces armées israéliennes contre les manifestants.

De son côté, l’armée israélienne a rapporté mercredi « plusieurs rassemblements dans la région du sud de la Syrie » à proximité des forces de l’armée israélienne qui opèrent dans la région. « Après avoir demandé aux manifestants de s’éloigner, les forces ont répondu en tirant pour les disperser », écrit l’armée sur Telegram, tout en précisant que « le nombre de victimes est en cours d’examen ».

Le pape dénonce la « challenge humanitaire gravissime » à Gaza et demande la libération des otages, lors de son message de Noël

« Les yeux fixés sur le berceau de Bethléem, ma pensée va aux communautés chrétiennes en Palestine et en Israël, en particulier à la chère communauté de Gaza, où la challenge humanitaire est gravissime », a déclaré le pontife lors de sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi (« à la ville et au monde ») de Noël au Vatican. « Que cesse le feu, que les otages soient libérés et que la population épuisée par la faim et la guerre soit aidée », a-t-il ajouté.

Mardi soir, lors de la messe de Noël, le jésuite argentin avait déjà dénoncé les « enfants mitraillés », les « bombes sur les écoles ou les hôpitaux », une allusion aux frappes israéliennes sur Gaza, dont il a dénoncé cette semaine la « cruauté », ce qui a suscité les protestations de la diplomatie israélienne.

Le pape François prononce la bénédiction urbi et orbi du jour de Noël depuis le balcon principal de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, mercredi 25 décembre 2024.

L’évêque de Rome s’est dit « proche de la communauté chrétienne au Liban », et « de celle de Syrie, en cette période si délicate » marquée par un nouveau pouvoir islamiste et où les chrétiens craignent pour leur avenir.

Les nouvelles autorités syriennes affirment avoir brûlé un million de pilules de captagon, des amphétamines, dans des locaux sécuritaires de l’ancien pouvoir

Les forces de sécurité des nouvelles autorités syriennes ont mis le feu, mercredi, à des quantités importantes de stupéfiants, dont un million de pilules de captagon, une drogue de la famille des amphétamines dont la fabrication à échelle industrielle avait prospéré sous le régime de Bachar Al-Assad.

A Damas, dans la cour d’ex-locaux sécuritaires de l’ancien pouvoir, les forces des nouvelles autorités ont aspergé de carburant puis mis le feu aux shares de hashish, aux boîtes de Tramadol et à une cinquantaine de petits sacs contenant les pilules de captagon, selon un journaliste vidéaste de l’Agence France-Presse (AFP). « Nous avons trouvé une grande quantité de captagon, environ un million de pilules », a confirmé à l’AFP un membre de ces forces se présentant par son prénom Oussama.

L’armée israélienne organise des entraînements à la frontière avec la Jordanie

L’armée israélienne a fait état mercredi d’« exercices d’entraînement » dans la vallée du Jourdain, dans le but d’« améliorer l’état de préparation et la capacité opérationnelle [des troupes] dans la zone frontalière orientale ». « Les exercices incluent des réponses à des événements de sécurité tels que des menaces terroristes, des infiltrations, and so on. », précise le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, sur Telegram.

Une attaque aérienne sur la région de Baalbek, au Liban, malgré la trêve avec Israël, selon l’Agence nationale d’recordsdata

Une attaque aérienne a visé, mercredi à l’aube, la région de Baalbek, dans l’est du Liban, en « violation » de la trêve observée entre Israël et le Hezbollah depuis le 27 novembre, a rapporté l’Agence nationale d’recordsdata libanaise (NNA).

Le raid, sur une bâtisse dans les environs de la localité de Taraya, « n’a pas fait de victimes », précise NNA, qui voit dans cet incident la « première violation de l’accord de cessez-le-feu » à Baalbek. S’exprimant sous anonymat, une source de sécurité locale a dit à l’Agence France-Presse que la frappe, aux alentours de 2 h 40 (1 h 40 à Paris), a visé « des entrepôts qui appartiendraient au Hezbollah ».

Les rebelles houthistes revendiquent un nouveau tir de missile sur Israël

Les rebelles yéménites houthistes ont revendiqué mercredi un nouveau tir de missile en direction d’Israël, où les forces armées ont annoncé l’interception d’un projectile de même form tiré à partir du Yémen.

Un « missile balistique hypersonique Palestine 2 a touché sa cible avec succès », a assuré le porte-parole militaire d’Ansar Allah, Yahya Saree, précisant que les rebelles avaient visé « un objectif militaire » à Jaffa, dans le sud de Tel-Aviv (centre). L’armée israélienne a, de son côté, rapporté plus tôt sur Telegram avoir intercepté « un missile (…) lancé depuis le Yémen » avant que celui-ci ne « pénètre le territoire israélien ».

La veille, les houthistes, soutenus par l’Iran, avaient aussi revendiqué un tir de « missile balistique hypersonique Palestine 2 » contre une cible militaire du centre d’Israël. L’armée israélienne avait affirmé avoir intercepté un « projectile » en provenance du Yémen. Aucun blessé n’avait été déploré, selon Magen David Adom (MDA), l’équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, les houthistes, soutenus par l’Iran, ont lancé plusieurs attaques contre l’Etat hébreu en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Leur organisation, Ansar Allah, qui contrôle de larges pans du Yémen, s’en prend aussi régulièrement aux navires liés selon elle à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, malgré les frappes menées en représailles sur son territoire par l’armée américaine.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dit lundi avoir demandé à l’armée de « détruire les infrastructures » des houthistes, dont l’un des missiles a fait 16 blessés dans la nuit de vendredi à samedi à Tel-Aviv.

Le pape François invite à penser aux « enfants mitraillés » dans son homélie de la messe de minuit

« Pensons aux guerres, aux enfants mitraillés, aux bombes sur les écoles ou les hôpitaux », a déclaré le pape François dans son homélie, mardi soir, durant la messe de minuit, à la basilique Saint-Pierre, à Rome, dans une allusion aux frappes israéliennes sur la bande de Gaza.

Il avait dénoncé cette semaine la « cruauté » des bombardements menés par l’Etat hébreu dans l’enclave palestinienne, suscitant les protestations de la diplomatie israélienne.

Mercredi à midi, lors de sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi (« à la ville et au monde »), il devrait renouveler ses appels à un cessez-le-feu au Proche-Orient et ailleurs dans le monde.

Un « triste Noël » à Béthléem, selon le patriarche de Jérusalem

Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, devant l’église de la Nativité, à Bethléem, en Cisjordanie, le 24 décembre 2024.

Quelques centaines de fidèles se sont rassemblés dans et autour de l’église de la Nativité dans la ville palestinienne de Bethléem, berceau du christianisme. « Je veux remercier nos chers frères et sœurs à Gaza, à qui je viens de rendre visite », a clamé, dans son homélie en anglais, le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, revenu de l’enclave palestinienne pour présider la messe de minuit. « Ils sont un vrai signe d’espoir au milieu du désastre et de la destruction totale qui les entourent », a-t-il ajouté.

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« Pour la deuxième année, c’est un triste Noël pour vous aussi, a poursuivi le patriarche. Mais l’année prochaine, le Noël à Bethléem sera plein de sapins, de vie et de pèlerins. » Un sizable sapin se dresse normalement pour Noël sur la place de la Mangeoire attenante à l’église de la Nativité, mais comme l’an dernier les autorités locales ont décidé de ne pas organiser de grandes célébrations.

Bethléem « limite » sa joie pendant les fêtes de Noël, explique Anton Salman, le maire de cette ville de Cisjordanie occupée, située à une dizaine de kilomètres seulement de Jérusalem, de l’autre côté du mur de séparation érigé par Israël. « Nous n’avons pas mis de sapin, nous n’avons pas décoré les rues (…). Nous voulons (…) montrer au monde que la Palestine souffre toujours de l’occupation israélienne et de l’injustice », ajoute l’élu.

Des scouts demandent l’arrêt de la guerre à Gaza devant l’église de la Nativité, à Béthléem, en Cisjordanie, le 24 décembre 2024.

Mardi, la ville s’est animée en début d’après-midi avec un défilé de scouts, dont certains portaient des pancartes avec des messages tels que « Arrêtez le génocide à Gaza maintenant » et « Nos enfants veulent jouer et rire ».

L’Iran dénonce l’assassinat du leader du Hamas par Israël, le qualifiant de « crime odieux »

« Avec cet aveu éhonté, le régime israélien admet ouvertement pour la première fois sa responsabilité dans ce crime odieux », a déclaré l’ambassadeur iranien aux Nations unies, Amir Saeid Iravani, dans une lettre au secrétaire général de l’ONU publiée sur le réseau social X, après la reconnaissance, lundi, par Israël du meurtre du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en juillet à Téhéran.

Une enquête militaire israélienne conclut que la présence de troupes à Gaza a « european une have an effect on circonstancielle » sur l’assassinat de six otages par le Hamas en août

L’armée israélienne, qui avait ordonné une enquête après l’assassinat de six otages israéliens par le Hamas en août, a conclu que les « activités au sol de l’armée [israélienne], bien que progressives et prudentes, ont european une have an effect on circonstancielle sur la décision des terroristes de tuer les six otages ».

Les corps des otages Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino ont été retrouvés par l’armée israélienne dans un puits souterrain à Gaza, fin août.

Après la découverte des corps, l’armée avait communiqué que les six otages avaient été tués juste avant que les soldats n’arrivent à leur hauteur, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ayant précisé qu’ils avaient été « exécutés » d’une balle « dans la tête ».

« Le chef d’état-fundamental a déterminé, sur la heinous de l’enquête, que les otages avaient été tués par des tirs de terroristes du Hamas, alors que les forces de l’armée opéraient dans la zone », est-il écrit dans le communiqué de l’armée de l’Etat hébreu.

Ces derniers jours, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, avec la médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, ont european lieu à Doha, ravivant l’espoir d’un accord. Lundi devant le Parlement, le chef du gouvernement de l’Etat hébreu a fait état de « quelques progrès » dans les négociations. Mardi, son bureau a précisé que les négociateurs israéliens étaient revenus du Qatar après des « négociations significatives ».

Des groupes palestiniens, dont le Hamas, ont également fait état de progrès cette semaine en vue d’un cessez-le-feu et d’un accord sur les otages.

Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

  • En Syrie, les nouvelles autorités ont annoncé, mardi, un accord avec « tous les groupes armés » du pays pour leur dissolution. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays.
  • Plus de 25 000 réfugiés syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur pays au cours des quinze derniers jours, après la chute de Bachar Al-Assad, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, mardi. Confrontées à un castle sentiment antisyrien dans la population, les autorités turques espèrent le retour en Syrie d’importants contingents de réfugiés.
  • Les rebelles yéménites houthistes ont revendiqué mardi un tir de « missile balistique » sur le centre d’Israël. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir intercepté un « projectile lancé depuis le Yémen (…) avant son entrée sur le territoire israélien ».
  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est engagé mardi, en s’adressant aux chrétiens à travers le monde, à lutter contre les « forces du mal », alors que les frappes sur la bande de Gaza se poursuivent. « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre le seul et outlandish Etat juif, gardien et source de notre héritage commun. »
  • Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a reconnu, lundi, que l’Etat hébreu avait tué en juillet à Téhéran le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Il s’agit de la première reconnaissance publique qu’Israël est derrière l’assassinat de Haniyeh en juillet dans la capitale iranienne.
  • Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé, mardi, un nouveau bilan de forty five 338 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre entre le mouvement islamiste et Israël, le 7 octobre 2023.

Le 24/12 à 16:11 En shots 📷

Le 24/12 à 16:00 Pour approfondir

Israël veut doubler la population sur le plateau du Golan, occupé depuis 1967

Par Samuel Forey

Lecture : 2 min.

Benyamin Nétanyahou veut conforter la présence d’Israël sur le plateau du Golan, occupé depuis 1967 et annexé en 1981. Le 15 décembre, le premier ministre déclarait : « Renforcer le Golan, c’est renforcer l’Etat d’Israël, et c’est particulièrement critical en ce second. Nous continuerons à nous y accrocher, à le faire fleurir et à nous y installer. » Dès le 9 décembre, au lendemain de la chute du président syrien, Bachar Al-Assad, et alors que l’armée israélienne venait d’investir, de manière inédite, la zone tampon mise en place en 1974 après la guerre du Kippour entre les territoires contrôlés par Israël et ceux tenus par la Syrie, il affirmait : « Le Golan fera partie de l’Etat d’Israël pour l’éternité. »

Le 24/12 à 15:56 Cisjordanie

Des responsables palestiniens rapportent la mort de deux personnes lors d’un raid israélien

Le ministère de la santé palestinien a annoncé mardi que deux Palestiniens, un homme de fifty three ans et une femme de 18 ans, ont été tués par l’armée israélienne lors d’un raid dans un camp de réfugiés à Tulkarem, en Cisjordanie.

L’armée israélienne a, de son côté, affirmé avoir « éliminé un terroriste » durant une « opération antiterroriste » à Tulkarem, dans l’ouest de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le 7 octobre 2023, les violences liées au conflit israélo-palestinien ont explosé en Cisjordanie. Au moins 805 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l’Autorité palestinienne. Dans le même temps, d’après des données officielles israéliennes, 25 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

  • Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

Le contexte

Reside animé par Louise Vallée

Image de couverture : Sur le space d’un bombardement israélien, où des tentes abritent des Palestiniens déplacés de Beit Lahya, dans un camp à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 décembre 2024. BASHAR TALEB / AFP

Ont participé à ce deny : Aurélie Collas, Dorian Jullien, Anna Villechenon, Solène L’Hénoret, Sandra Favier, Minh Dréan, Romain Del Bello, Glenn Cloarec, Aurélie Collas, Jérémie Lamothe et Marie Pouzadoux.

Dans ce deny, nous suivrons la challenge au Proche-Orient.

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  • Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

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