Ahmed Al-Charaa lors d’une conférence de presse à Damas, le 23 décembre 2024.

Are dwelling en cours

Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du will pay.

Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

  • En Syrie, les nouvelles autorités ont annoncé, mardi, un accord avec « tous les groupes armés » du will pay pour leur dissolution. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du will pay.
  • Plus de 25 000 réfugiés syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur will pay au cours des quinze derniers jours, après la chute de Bachar Al-Assad, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, mardi. Confrontées à un citadel sentiment antisyrien dans la population, les autorités turques espèrent le retour en Syrie d’importants contingents de réfugiés.
  • Les rebelles yéménites houthistes ont revendiqué mardi un tir de « missile balistique » sur le centre d’Israël. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir intercepté un « projectile lancé depuis le Yémen (…) avant son entrée sur le territoire israélien ».
  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est engagé mardi, en s’adressant aux chrétiens à travers le monde, à lutter contre les « forces du mal », alors que les frappes sur la bande de Gaza se poursuivent. « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre le seul et queer Etat juif, gardien et supply de notre héritage commun. »
  • Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a reconnu, lundi, que l’Etat hébreu avait tué en juillet à Téhéran le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Il s’agit de la première reconnaissance publique qu’Israël est derrière l’assassinat de Haniyeh en juillet dans la capitale iranienne.
  • Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé, mardi, un nouveau bilan de forty five 338 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre entre le mouvement islamiste et Israël, le 7 octobre 2023.

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Tout le are dwelling

Une enquête militaire israélienne conclut que la présence de troupes à Gaza a « eu une have an effect on circonstancielle » sur l’assassinat de six otages par le Hamas en août

L’armée israélienne, qui avait ordonné une enquête après l’assassinat de six otages israéliens par le Hamas en août, a conclu que les « activités au sol de l’armée [israélienne], bien que progressives et prudentes, ont eu une have an effect on circonstancielle sur la décision des terroristes de tuer les six otages ».

Les corps des otages Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino ont été retrouvés par l’armée israélienne dans un puits souterrain à Gaza, fin août.

Après la découverte des corps, l’armée avait communiqué que les six otages avaient été tués juste avant que les soldats n’arrivent à leur hauteur, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ayant précisé qu’ils avaient été « exécutés » d’une balle « dans la tête ».

« Le chef d’état-main a déterminé, sur la despicable de l’enquête, que les otages avaient été tués par des tirs de terroristes du Hamas, alors que les forces de l’armée opéraient dans la zone », est-il écrit dans le communiqué de l’armée de l’Etat hébreu.

Ces derniers jours, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, avec la médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, ont eu lieu à Doha, ravivant l’espoir d’un accord. Lundi devant le Parlement, le chef du gouvernement de l’Etat hébreu a fait état de « quelques progrès » dans les négociations. Mardi, son bureau a précisé que les négociateurs israéliens étaient revenus du Qatar après des « négociations significatives ».

Des groupes palestiniens, dont le Hamas, ont également fait état de progrès cette semaine en vue d’un cessez-le-feu et d’un accord sur les otages.

Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

  • En Syrie, les nouvelles autorités ont annoncé, mardi, un accord avec « tous les groupes armés » du will pay pour leur dissolution. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du will pay.
  • Plus de 25 000 réfugiés syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur will pay au cours des quinze derniers jours, après la chute de Bachar Al-Assad, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, mardi. Confrontées à un citadel sentiment antisyrien dans la population, les autorités turques espèrent le retour en Syrie d’importants contingents de réfugiés.
  • Les rebelles yéménites houthistes ont revendiqué mardi un tir de « missile balistique » sur le centre d’Israël. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir intercepté un « projectile lancé depuis le Yémen (…) avant son entrée sur le territoire israélien ».
  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est engagé mardi, en s’adressant aux chrétiens à travers le monde, à lutter contre les « forces du mal », alors que les frappes sur la bande de Gaza se poursuivent. « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre le seul et queer Etat juif, gardien et supply de notre héritage commun. »
  • Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a reconnu, lundi, que l’Etat hébreu avait tué en juillet à Téhéran le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Il s’agit de la première reconnaissance publique qu’Israël est derrière l’assassinat de Haniyeh en juillet dans la capitale iranienne.
  • Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé, mardi, un nouveau bilan de forty five 338 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre entre le mouvement islamiste et Israël, le 7 octobre 2023.

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Israël veut doubler la population sur le plateau du Golan, occupé depuis 1967

Par Samuel Forey

Lecture : 2 min.

Benyamin Nétanyahou veut conforter la présence d’Israël sur le plateau du Golan, occupé depuis 1967 et annexé en 1981. Le 15 décembre, le premier ministre déclarait : « Renforcer le Golan, c’est renforcer l’Etat d’Israël, et c’est particulièrement critical en ce 2d. Nous continuerons à nous y accrocher, à le faire fleurir et à nous y installer. » Dès le 9 décembre, au lendemain de la chute du président syrien, Bachar Al-Assad, et alors que l’armée israélienne venait d’investir, de manière inédite, la zone tampon mise en place en 1974 après la guerre du Kippour entre les territoires contrôlés par Israël et ceux tenus par la Syrie, il affirmait : « Le Golan fera partie de l’Etat d’Israël pour l’éternité. »

Des responsables palestiniens rapportent la mort de deux personnes lors d’un raid israélien

Le ministère de la santé palestinien a annoncé mardi que deux Palestiniens, un homme de fifty three ans et une femme de 18 ans, ont été tués par l’armée israélienne lors d’un raid dans un camp de réfugiés à Tulkarem, en Cisjordanie.

L’armée israélienne a, de son côté, affirmé avoir « éliminé un terroriste » durant une « opération antiterroriste » à Tulkarem, dans l’ouest de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le 7 octobre 2023, les violences liées au conflit israélo-palestinien ont explosé en Cisjordanie. Au moins 805 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l’Autorité palestinienne. Dans le même temps, d’après des données officielles israéliennes, 25 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les rebelles houthistes revendiquent un tir de missile sur Israël

Les membres d’Ansar Allah ont revendiqué mardi un tir de « missile balistique » sur le centre d’Israël. L’opération visait une « cible militaire (…) dans la région de Yafa [le nom arabe de Jaffa], en Palestine occupée », ont affirmé les houthistes dans un communiqué. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir intercepté un « projectile lancé depuis le Yémen (…) avant son entrée sur le territoire israélien ».

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dit lundi avoir demandé à l’armée de « détruire les infrastructures » des houthistes au Yémen, qui ont tiré plusieurs missiles sur Israël ces derniers jours, dont l’un a fait 16 blessés dans la nuit de vendredi à samedi à Tel-Aviv.

Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, les houthistes, soutenus par l’Iran, ont déjà lancé plusieurs attaques contre l’Etat hébreu en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

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Une ex-otage à Gaza, morte de maladie des suites de sa captivité, reconnue victime de l’attaque du 7-Octobre

« Hanna Katzir, 76 ans, enlevée de son domicile à Nir Oz.durant le massacre du 7-Octobre et libérée durant la trêve le 24 novembre 2023, est décédée le 24 décembre 2024 après une dispute médicale complexe depuis sa libération. Elle a été reconnue comme victime du terrorisme », a écrit le bureau du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, dans un communiqué.

Le kibboutz Nir Oz.avait annoncé plus tôt, mardi, la mort de Hanna Katzir, enlevée avec son fils, Elad, le 7 octobre 2023. Son mari, Rami, avait été tué dans leur maison ce jour-là. Le corps de son fils, âgé de 47 ans et mort en captivité, a été ramené en Israël en avril et enterré à Nir Oz.

Benyamin Nétanyahou a publié un message de condoléances à la famille Katzir, rappelant l’engagement des autorités israéliennes « à tout faire pour ramener tous [les] otages à la maison ». L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort d’au moins 1 209 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 96 sont toujours retenues à Gaza, dont 62 seraient toujours vivantes.

Le Qatar souhaite une levée « rapide » des sanctions contre la Syrie

Le Qatar a souhaité mardi une levée « rapide » des sanctions internationales contre la Syrie au lendemain de la rencontre à Damas d’une importante délégation de cet Etat du Golfe avec le nouveau dirigeant syrien Ahmed Al-Charaa. « Il est nécessaire de lever ces sanctions à partir du 2d où ce qui les a motivées, à savoir les crimes de l’ancien pouvoir, a disparu », a déclaré lors d’un level presse le porte-parole du ministère des affaires étrangères qatari.

Une série de sanctions internationales avaient été imposées à la Syrie de Bachar Al-Assad après le début de la guerre, en 2011, déclenchée par la répression de manifestations prodémocratie. La visite de lundi marque la fin d’une atomize diplomatique de près de treize ans entre le Qatar et la Syrie. Contrairement à plusieurs de ses voisins, le Qatar s’est abstenu de renouer en 2023 avec le gouvernement syrien avec lequel il avait rompu dès le début de la guerre.

Le nouveau pouvoir à Damas annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution

Les nouvelles autorités syriennes ont annoncé mardi un accord avec « tous les groupes armés » du will pay pour leur dissolution. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du will pay. « Une réunion des chefs des groupes » armés avec le nouveau dirigeant, Ahmed Al-Charaa, « a abouti à un accord sur la dissolution de tous les groupes et leur intégration sous la tutelle du ministère de la défense », a précisé l’agence officielle syrienne SANA.

Ahmed Al-Charaa avait affirmé dimanche qu’il ne « permettrait absolument pas que des armes échappent au contrôle de l’Etat ». Il avait ajouté que cette décision s’appliquerait également aux « factions présentes dans la zone des Forces démocratiques syriennes ».

Interrogé par l’Agence France-Presse, le porte-parole de ces forces, Farhad Chami, a affirmé que « la are looking ahead to de l’adhésion des FDS à l’armée syrienne doit être discutée directement » entre leur commandement et Damas, « loin de la domination des puissances régionales et de leur tutelle sur la décision syrienne ».

La Turquie, très proche des nouvelles autorités en place à Damas, considère les FDS comme une extension de son ennemi juré, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, kurde turc).

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Le ministère de la santé du Hamas annonce un nouveau bilan de forty five 338 morts dans la bande de Gaza

Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé, mardi, un nouveau bilan de forty five 338 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre. La même supply a affirmé qu’au moins 21 personnes avaient été tuées au cours des dernières vingt-quatre heures.

Un évêque syro-américain, enlevé en 2013, a été détenu dans une detention center de Bachar Al-Assad, selon une ONG

L’ONG Hostage Support Worldwide a annoncé mardi à Damas qu’un évêque syro-américain, Yohanna Ibrahim, enlevé en 2013 en Syrie, avait été vu dans une detention center de Bachar Al-Assad cinq ans plus tard. « [Yohanna Ibrahim] a été vu en 2018 dans la branche 291 », une detention center de Damas, a déclaré le président de cette ONG, Nizar Zakka. Le chef du diocèse syriaque orthodoxe d’Alep (dans le nord du will pay) avait été enlevé en compagnie de Boulos Yaziji, chef du diocèse grec orthodoxe de la ville, en avril 2013 près d’Alep.

On ignore où se trouvent les deux hommes et s’ils sont encore en vie. Le régime syrien avait accusé des « djihadistes tchétchènes » de leur rapt. L’opposition syrienne avait, elle, accusé Damas d’être derrière cet enlèvement.

Une ONG affirme que le journaliste américain Austin Tice, disparu en Syrie depuis 2012, est vivant

L’ONG Hostage Support Worldwide a annoncé, mardi à Damas, disposer d’informations lui permettant d’affirmer que le journaliste américain Austin Tice, disparu en Syrie depuis 2012, est vivant. « Nous disposons de données selon lesquelles Austin était en vie en janvier 2024, et le président des Etats-Unis a déclaré en août qu’il était en vie, et nous sommes sûrs qu’il est en vie aujourd’hui », a déclaré le président de cette ONG, Nizar Zakka.

Ce journaliste travaillait pour l’Agence France-Presse, le Washington Post, CBS et d’autres médias lorsqu’il a disparu.

Hostage Support Worldwide dit rechercher Austin Tice, 43 ans, en coordination avec sa famille et les autorités américaines.

Les autorités syriennes n’ont jamais dit qu’elles avaient arrêté le journaliste.

S’adressant aux chrétiens, Benyamin Nétanyahou promet de combattre « les forces du mal »

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est engagé mardi, en s’adressant aux chrétiens à travers le monde, à lutter contre les « forces du mal », alors que les frappes sur la bande de Gaza se poursuivent.

« Notre fight n’est pas encore terminé. Avec votre soutien et l’aide de Dieu, je vous assure que nous vaincrons », a affirmé M. Nétanyahou dans un message vidéo. « Vous vous êtes tenus à nos côtés avec résilience, constance et power alors qu’Israël défend notre civilisation contre la barbarie », a-t-il dit, ajoutant : « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre le seul et queer Etat juif, gardien et supply de notre héritage commun. »

Israël compte 185 000 chrétiens, soit 1,9 % de la population, les chrétiens arabes constituant près de 76 % de cette communauté, selon le Bureau central des statistiques. Selon les autorités palestiniennes, 47 000 chrétiens résident dans les territoires palestiniens.

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L’Iran ne prévoit pas de reprise des vols vers la Syrie avant fin janvier

Les compagnies aériennes iraniennes ne desserviront pas la Syrie « avant le 22 janvier » 2025, a déclaré mardi le chef de l’Organisation de l’aviation civile iranienne, Hossein Pourfarzaneh, cité par l’agence de presse ISNA.

L’Iran et la Syrie ont entretenu des liens étroits de longue date, à la faveur d’un rapprochement opéré dans les années 1970 par Hafez Al-Assad, le père de Bachar, bien avant l’avènement de la République islamique d’Iran. Leurs relations se sont encore renforcées sous Bachar Al-Assad, notamment grâce à un soutien économique, financier et militaire de l’Iran.

Mais la prise du pouvoir à Damas par une coalition dominée par les islamistes radicaux du groupe Hayat Tahrir Al-Cham (HTC, Organisation de libération du Levant, ancienne branche d’Al-Qaida en Syrie) semble marquer la fin de ces liens privilégiés. Alors que plusieurs will pay ont envoyé des délégations à Damas pour rencontrer les nouveaux maîtres du will pay, l’Iran a rapporté lundi n’avoir « aucun contact advise » avec eux. Le ministère des affaires étrangères iranien déconseille par ailleurs « vivement » à ses ressortissants de se rendre en Syrie.

Plus de 25 000 Syriens sont rentrés en Syrie à partir de la Turquie ces quinze derniers jours, selon Ankara

Plus de 25 000 réfugiés syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur will pay au cours des quinze derniers jours, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, Ali Yerlikaya, mardi. Un précédent chiffre communiqué par les autorités turques faisait état de 7 621 retours à partir de la Turquie entre les 9 et 13 décembre, durant les quatre jours qui ont suivi la chute de Bachar Al-Assad.

La Turquie, qui partage une frontière de plus de 900 kilomètres avec la Syrie, accueille toujours sur son sol 2,92 millions de Syriens ayant fui la guerre, déclenchée en 2011, a précisé M. Yerlikaya à l’agence de presse étatique Anadolu. Parmi eux, plus de 500 000 résident à Istanbul, a-t-il ajouté.

Confrontées à un citadel sentiment antisyrien dans la population, les autorités turques espèrent le retour en Syrie d’importants contingents de réfugiés.

Bachar Al-Assad, le réfugié de Poutine

Par Isabelle Mandraud

Lecture : 8 min.

Recevant à Damas, en avril 2014, l’ex-premier ministre Sergueï Stepachine, également ancien patron du FSB (les providers russes de sécurité), Bachar Al-Assad avait un message à faire passer à Vladimir Poutine : « Je ne suis pas Ianoukovitch. » L’envoyé spécial du Kremlin avait été dépêché sur place en tant que président de la Société impériale orthodoxe palestinienne afin de prendre le pouls du dirigeant syrien, alors que la guerre civile avait déjà fait 150 000 morts et jeté 3 millions de Syriens sur les routes de l’exil. « Assad est en pleine forme, il n’a pas de doute sur ce qu’il fait », déclarait-il, à l’challenge de sa mission. « Je ne suis pas Ianoukovitch », lui avait répété son interlocuteur. Le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, venait, à peine deux mois plus tôt, en février 2014, de se réfugier à Moscou, après avoir dû fuir précipitamment son will pay. Une perspective alors inimaginable pour Bachar Al-Assad.

Sur le plateau du Golan, des Syriens dénoncent la présence de l’armée israélienne et les déplacements forcés

Par Eliott Brachet

Lecture : 6 min.

Dimanche 8 décembre, à l’aube, Ghada Ramadan est réveillée au son des tirs à l’arme automatique et des raids aériens. « On ne savait pas ce qui se passait, on ne savait même pas que Bachar [Al-Assad, le dirigeant syrien] était tombé. La première selected qu’on a entendue, c’était l’invasion des Israéliens », raconte cette éleveuse de vaches de 50 ans originaire de Rasm Al-Rawadi. Vers 5 h 30, des unités de blindés de l’Etat hébreu pénètrent dans ce hameau de la province syrienne de Kuneitra, niché au cœur de la zone démilitarisée établie en 1974 entre la Syrie et les hauteurs du plateau du Golan illégalement occupées par Israël depuis 1967.

Manifestations chrétiennes en Syrie après l’incendie d’un sapin de Noël

Plusieurs manifestations ont éclaté dans des quartiers chrétiens de Damas pour protester contre l’incendie d’un sapin de Noël près de Hama, dans le centre de la Syrie. « On réclame les droits des chrétiens », scandaient en chœur les manifestants en marchant dans les rues de Damas vers le siège du patriarcat orthodoxe, à Bab Charki.

Affluant spontanément de différents quartiers, ils se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement et leurs craintes plus de deux semaines après la prise du pouvoir par la coalition armée dominée par les islamistes qui a déchu Bachar Al-Assad. Le président renversé se posait en protecteur des minorités dans un will pay à majorité sunnite.

« On descend automobile il y a beaucoup de sectarisme, d’injustice contre les chrétiens, sous couvert de “cas isolés” », a déclaré Georges à l’Agence France-Presse. « Si on ne nous laisse pas vivre notre foi chrétienne dans notre will pay, comme c’était le cas, alors on n’a plus notre place ici », a-t-il ajouté. Certains d’entre eux portaient des croix en bois, d’autres hissaient le drapeau syrien de l’indépendance à trois étoiles, adopté par les nouvelles autorités.

Ces manifestations ont éclaté après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo où des combattants cagoulés incendiaient le sapin de Noël de la ville à majorité chrétienne orthodoxe de Souqaylabiya, près de Hama. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les combattants étaient des étrangers issus du groupe djihadiste Ansar Al-Tawhid.

Dans une autre vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit un responsable religieux du groupe islamiste radical Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) au pouvoir s’adresser aux habitants de la localité, affirmant que les auteurs de cet acte n’étaient « pas syriens » et leur promettant qu’ils seraient punis. « L’arbre sera rétabli et éclairé d’ici demain matin », a-t-il assuré, aux côtés de prêtres et sous l’acclamation des habitants qui scandaient des slogans chrétiens.

Unifier le will pay, morcelé par des années de guerre sanglante et où sont présentes de nombreuses factions aux allégeances divergentes et de nombreuses minorités religieuses, est un défi pour HTC. Cette ex-branche d’Al-Qaida, qui affirme avoir renoncé au djihadisme et a adopté un discours plus modéré, se sait scrutée sur la façon dont elle va traiter les minorités – chrétiennes, alaouites et kurdes notamment.

Dans l’article ci-dessous publié en septembre 2024 – soit quelques mois avant la prise de pouvoir de HTC –, Le Monde relatait l’effacement progressif du christianisme dans le will pay.

A lire |

L’armée israélienne intercepte un projectile lancé du Yémen

« Un projectile lancé du Yémen a été intercepté avant de pénétrer en territoire israélien », a déclaré, mardi dans la nuit, l’armée israélienne sur Telegram. Selon elle, les sirènes dans le centre et le sud du will pay « ont retenti en raison de la possibilité de chute d’éclats lors de l’interception ».

Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, n’a fait état d’aucun blessé.

  • Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

Le contexte

Image de couverture : Ahmed Al-Charaa lors d’une conférence de presse à Damas, le 23 décembre 2024. Ammar Awad / REUTERS

Ont participé à ce advise : Aurélie Collas, Dorian Jullien, Anna Villechenon, Louise Vallée, Sandra Favier, Minh Dréan, Romain Del Bello, Glenn Cloarec, Aurélie Collas, Jérémie Lamothe et Marie Pouzadoux.

Dans ce advise, nous suivrons la dispute au Proche-Orient.

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  • Ce qu’il faut retenir, mardi 24 décembre, à 18 h 30

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