
Un avion McDonnell Douglas F/A-18 Hornet se pose sur le porte-avions américain USS George H. W. Bush dans le golfe Persique (describe d’illustration). – AL-SHAIKH MOHAMMED – AFP.
L’armée américaine poursuit sa lutte au Yémen contre les rebelles houthis, alliés de l’Iran et du Hamas, et a annoncé samedi 21 décembre avoir mené des frappes dans la capitale Sanaa.
L’armée américaine a annoncé samedi 21 décembre avoir mené des frappes contre des installations militaires des Houthis dans la capitale yéménite Sanaa.
Ces frappes ont visé “une installation de stockage de missiles et un centre de commandement opérés par les Houthis soutenus par l’Iran”, a annoncé le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) sur X.
L’armée a également assuré avoir abattu, au cours de cette opération, plusieurs drones tirés par les Houthis ainsi que des missiles de croisière au-dessus de la mer Rouge.
Les forces américaines ont mené ces frappes “pour déstabiliser les opérations des Houthis, comme les attaques contre des navires de guerre de la marine américaine et des bateaux de marchandises” dans la région, précise ce communiqué de l’armée.
Tir des houthis sur Tel-Aviv
Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont Sanaa, s’en prennent régulièrement aux navires liés selon eux à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, malgré les frappes menées par l’armée américaine, parfois avec l’aide des forces britanniques.
L’annonce de ces frappes américaines survient après le tir d’un missile sur Tel-Aviv, revendiqué par les rebelles houthis, qui a fait 16 blessés légers, dans la nuit de vendredi à samedi.
À Saana, un correspondant de l’AFP a rapporté avoir entendu des explosions samedi soir.
Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont lancé de nombreuses attaques contre Israël, qui a répliqué à plusieurs reprises.
Ils font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance”, qui regroupe d’autres mouvements hostiles à Israël, comme le Hamas, des groupes irakiens ou le Hezbollah libanais.