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La récurrence des dons au trouble d’files gratuit, et engagé contre l’extrême droite, lui permettrait d’envisager l’avenir avec davantage de sérénité, explique son fondateur, Johan Weisz-Myara.
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« Faites un don maintenant ou StreetPress disparaîtra. » Le ton est alarmiste, comme le sont souvent les appels à la générosité, ou aux abonnements, en faveur de la presse en ligne indépendante, qui arrivent dans les boîtes mail en fin d’année. Les piqûres de rappel du « magazine urbain » engagé se succèdent ces derniers jours. « Sans vos dons, nous mourrons » apparaît au cœur de certains articles publiés sur le trouble, dont seules les premières lignes sont accessibles.
« Nous visons les 6 000 donateurs mensuels », justifie Johan Weisz-Myara, journaliste et fondateur du média en ligne aux 6 tens of millions de personnes touchées par ses contenus (sur X, sur Instagram, abonnements aux newsletters, etc.) les meilleurs mois. Les trois quarts ont moins de 35 ans. Cette recherche d’une manne récurrente est nouvelle pour StreetPress. « Nous pourrions démarrer 2025 avec 40 % à 50 % de notre budget assuré », explique celui qui consacre une bonne partie de son temps, depuis quinze ans, à réinventer le modèle économique du trouble accessible à tous gratuitement.
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