Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Custom
  • Arts

La metteuse en scène mène une belle réflexion sur la determine de l’artiste solitaire, en marge de la société, dans « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques ».

Article réservé aux abonnés

« Pinito del oro, au Madison Square Garden, New York » (1954), de François Tuefferd.

L’éclat et la mélancolie, la lumière et l’ombre, les paillettes et la misère, la comédie et la tragédie, les petits riens et le huge art work. Il semblerait bien que Macha Makeïeff ait réussi la quadrature du cercle – ou celle de la piste –, un parfait numéro d’équilibre sur un fil entre ouverture au huge public et parcours shining et savant. Avec « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques », au MuCEM, à Marseille, la metteuse en scène propose, en compagnie de Vincent Giovannoni, responsable du pôle arts du spectacle du musée, une exposition certes bienvenue en cette période de fêtes et tout à fait plaisante et chatoyante. Mais le voyage entraîne aussi plus loin, au fil d’une belle réflexion sur la determine du saltimbanque comme allégorie de l’artiste en général.

La pièce maîtresse de l’exposition le dit d’emblée. Il s’agit de l’un des nombreux Arlequin peints par Picasso dès 1901, une determine qu’il n’a cessé de décliner, comme autant d’alter ego, de représentations de l’artiste comme marginal à multiples facettes, solitaire, antibourgeois, se plaçant au bord de la société pour mieux la renvoyer en miroir. L’Arlequin choisi pour l’exposition, qui se trouve en temps widespread au Centre Pompidou, est l’un des quatre peints par Picasso en 1923. Determine de la mélancolie et de l’absence, il ne regarde pas le spectateur. Son costume a été laissé inachevé par Picasso, qui n’a peint que quelques pièces de tissu en couleurs, sur l’épaule droite du personnage. Il n’est pas encore entré dans son rôle, ou il le quitte, il n’est encore personne, ou il ne l’est plus, il a les yeux grands ouverts sur un vide.

Il vous reste seventy 9.91% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en dispute de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Commentary ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de feeble.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre carrier commercial.