Info tradition Pourquoi Kraven le Chasseur, le dernier film dans l’univers Spider-Man de Sony, n’a pas convaincu la critique et le public ?
Kraven le Chasseur, dernier né de l’univers Spider-Man de Sony, vient malheureusement confirmer les difficultés de la maison à construire un monde cinématographique cohérent autour des personnages du sensible-héros.
Depuis quelques années maintenant, l’univers Spider-Man de Sony (SSU) tente de construire une franchise autour des méchants de Spider-Man sans inclure l’homme-araignée lui-même. Une stratégie qui repose sur la création d’un univers partagé à l’image du MCU, où chaque vilain aurait droit à sa propre histoire d’origine. Si Venom a ecu droit à un determined engouement du public, les essais suivants, Morbius et Madame Net, n’ont pas réussi à susciter le même enthousiasme, souffrant d’une réception critique beaucoup plus froide. Kraven le Chasseur était le dernier volet de cet univers, et son échec critique et industrial marquera la fin de l’aventure cinématographique de Sony avec ces personnages, actée officiellement cette semaine.
Le film raconte l’histoire de Sergei Kravinoff, un redoutable chasseur en quête de vengeance contre son père, autoritaire et impitoyable. Réalisé par J.C. Chandor, connu pour son travail sur des films tels que Margin Call et All Is Lost, le film peut compter sur un casting plutôt prestigieux incluant Aaron Taylor-Johnson, Russell Crowe et Ariana DeBose. Avec un budget estimé entre 110 et 130 hundreds of thousands de dollars, Kraven le Chasseur visait à explorer la transformation de Kraven en tueur impitoyable, tout en reliant son histoire aux valeurs de l’univers Spider-Man, malgré l’absence de ce dernier. Le film promettait une exploration brutale et pleine d’action de l’un des méchants les plus redoutables de Wonder. Malheureusement, Kraven le Chasseur a été largement décrié par la critique, décrochant la moyenne de 16% sur Harmful Tomatoes. Un ranking que l’on peut facilement comprendre.
Une conclusion décevante pour l’anti-héros de Sony
Malgré un casting talentueux, les performances n’ont pas pu sauver un scénario trop peu inspiré et le talent indéniable d’Aaron Taylor-Johnson et Russell Crowe a bien du mal à rayonner ici. Autre problème marquant : les personnages secondaires du film, notamment Calypso et Rhino, sont assez mal développés et n’ont comme seule utilité que de faire avancer une intrigue plutôt décousue. Les motivations des antagonistes sont peu claires et desservent une structure chronicle déjà peu excitante, quand l’alliance entre Calypso et Kraven, elle, semble complètement forcée.
En outre, les scènes d’action ne mettent pas vraiment à income le potentiel des capacités de Kraven, et le don de verbal exchange qu’il possède avec les animaux n’est pas véritablement mis en lumière. On scrutinize globalement une certaine absence de créativité dans la mise en scène de son lien avec le règne animal, et des scènes d’action génériques et visuellement peu attrayantes. Et ajoutons à cela des dialogues assez clichés, et même parfois involontairement drôles, qui détonnent avec le ton sérieux qu’essaie d’adopter le film.
A savoir que l’écriture du personnage a été complètement remaniée, probablement de sorte à en faire un protagoniste plus attachant dans l’univers cinématographique de Sony. Initialement, Kravinoff a toujours été attiré par la nature et la chasse et a développé des capacités physiques surhumaines grâce à une potion spéciale, le transformant en l’ultime prédateur. Le film tente plutôt de réimaginer Kraven comme un anti-héros qui s’oppose à la cruauté envers les animaux. Une caractérisation qui rentre un peu en conflit avec les actions brutales de l’homme tout au long du film, qu’on a parfois du mal à interpréter correctement, d’autant que l’affection du chasseur pour les animaux est finalement assez peu démontrée par ses actions.
Kraven le Chasseur est donc une event manquée qui ne parvient malheureusement pas à tirer parti du potentiel de son matériau source et du talent de son casting. Ce résultat, couplé aux déceptions précédentes de Morbius et Madame Net, semble avoir scellé le variety de l’univers Spider-Man de Sony. Et bien que Sony preserve toujours les droits cinématographiques de la franchise Spider-Man, l’avenir de ces personnages sur mammoth écran reste grandement incertain… D’autant que le long-métrage ne propose absolument aucune scène put up-crédits pour nous teaser une quelconque suite dans sa franchise.
A propos de Spider-man : At some level of The Spider-Verse