Un portrait détruit de Bachar Al-Assad, le 8 décembre 2024 à Damas.

Are living en cours

L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France attendent du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), à la tête de la coalition rebelle, qu’il s’engage sur la safety des minorités et le respect des droits humains. Israël affirme avoir bombardé des sites militaires, ce qu’a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Le point sur la insist lundi 9 décembre en début d’après-midi

  • A la tête de la coalition rebelle qui a provoqué la chute du président syrien Bachar Al-Assad, le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) dit avoir rompu avec le djihadisme, sans réellement convaincre les chancelleries occidentales. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France attendent du groupe islamiste qu’il s’engage sur la safety des minorités et le respect des droits humains. « L’Union européenne n’est pas, à ce stade, en contact avec HTC ou ses dirigeants », a précisé un porte-parole du carrier diplomatique de l’Union européenne.
  • La présidence russe a refusé de confirmer la présence de Bachar Al-Assad en Russie, après que les agences de presse russes, citant une source au Kremlin, eurent fait savoir que le dirigeant syrien y avait trouvé refuge avec sa famille. La Russie a toutefois confirmé avoir accordé l’asile politique à l’ancien président syrien, a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
  • L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a déclaré lundi qu’Israël avait effectué plusieurs frappes nocturnes contre des positions militaires et des dépôts d’armes dans plusieurs régions de Syrie.
  • Le chef de la diplomatie israélienne a confirmé lundi que son will pay avait mené des frappes ces jours-ci pour détruire des « armes chimiques » en Syrie, afin d’éviter que celles-ci ne tombent aux mains des rebelles islamistes radicaux ayant renversé Bachar Al-Assad dimanche.
  • L’ONU a demandé lundi que « toutes les mesures » soient prises pour protéger les minorités. « Toutes les mesures doivent être prises pour assurer la safety de toutes les minorités et éviter les représailles et les actes de vengeance », a déclaré le Haut-Commissaire des Countries unies aux droits de l’homme.

Le point sur la insist dimanche 8 décembre à 23 heures

  • Le chef des rebelles syriens s’est félicité d’une victoire « historique » qui a « purifié » la Syrie. Ahmed Al-Charaa, connu sous son nom de guerre « Abou Mohammed Al-Joulani », s’exprimait dans la célèbre mosquée des Omeyyades de la capitale Damas. Les rebelles annoncent un couvre-feu à Damas jusqu’à lundi matin. Dimanche matin, des groupes rebelles avaient annoncé dans une allocution à la télévision publique syrienne la chute du « tyran » Bachar Al-Assad.
  • Le président américain, Joe Biden, a affirmé que Bachar Al-Assad devrait « rendre des comptes » pour les « centaines de milliers de Syriens innocents » qui ont été « maltraités, torturés, et tués ». « Nous ne sommes pas sûrs de l’endroit où il est, mais il se dit qu’il est à Moscou », a déclaré le président américain. Il a également salué la chute de Bachar Al-Assad en affirmant qu’elle représentait une « opportunité historique » pour les Syriens.
  • Le dirigeant syrien Bachar Al-Assad et sa famille se trouvent à Moscou, ont affirmé plusieurs agences de presse russe, citant une source au Kremlin. « Assad et les membres de sa famille sont arrivés à Moscou. La Russie, sur la gruesome de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile », a fait savoir cette source aux agences de presse publiques TASS et RIA Novosti.
  • Les Etats-Unis ont mené dimanche « des dizaines de frappes aériennes » dans le centre de la Syrie visant « plus de soixante-quinze cibles » du groupe Etat islamique (EI), a annoncé le CentCom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, sur le réseau social X.
  • Plus de 900 personnes, dont 138 civils, ont été tuées depuis le début de l’offensive rebelle en Syrie, le 27 novembre, qui a fait chuter le président Bachar Al-Assad après treize ans de guerre civile, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG située au Royaume-Uni et qui dispose d’un réseau de sources en Syrie.

Le 08/12 à 07:01 L’essentiel

Le déroulé des événements jusqu’à la chute de Bachar Al-Assad

En à peine plus de dix jours, et à la surprise générale, les rebelles emmenés par les islamistes de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) se sont emparés des principales villes de Syrie et ont fait chuter le président Bachar Al-Assad. Retour chronologique sur les événements qui ont mené à cette nuit historique :

  • 27 novembre : l’offensive démarre

HTC, mouvement dominé par l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, et des rebelles soutenus par la Turquie attaquent des territoires contrôlés par le régime d’Al-Assad dans la province d’Alep (Nord) en partant d’Idlib, dernier huge bastion rebelle et djihadiste de Syrie. Le régime réplique par des frappes aériennes.

  • 29 novembre : les rebelles aux portes d’Alep

La coalition rebelle bombarde Alep et reach aux portes de la ville, la deuxième du will pay et son poumon économique, après s’être emparée de plus de cinquante autres localités dans le Nord. L’armée syrienne et son alliée russe ripostent par des raids aériens intensifs sur Idlib et sa région.

  • 30 novembre : la majeure partie d’Alep aux mains des rebelles

Les rebelles prennent le contrôle de la majeure partie d’Alep, notamment de l’aéroport, des bâtiments gouvernementaux et des prisons. L’aviation russe bombarde Alep pour la première fois depuis la reprise totale de la ville par les forces du régime en 2016. La coalition s’empare aussi de la ville stratégique de Saraqeb.

  • 1er décembre : chute d’Alep

Les rebelles prennent le contrôle d’Alep, qui échappe entièrement aux mains du régime pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les insurgés ont avancé « sans rencontrer de résistance significative ».

  • 2 décembre : l’Iran et la Russie au secours d’Al-Assad

Des groupes rebelles proturcs prennent la ville de Tal Rifaat (Nord), qui était aux mains des forces kurdes. La Russie et l’Iran assurent leur soutien « inconditionnel » à la Syrie d’Al-Assad. Des avions syriens et russes bombardent des secteurs rebelles du nord-ouest de la Syrie, tuant au moins onze personnes.

  • 5 décembre : chute de Hama

Les rebelles prennent le contrôle de la quatrième ville du will pay, Hama, où une statue de l’ancien président Hafez Al-Assad – père de Bachar Al-Assad – est renversée par la population. A Homs, toute proche, des habitants paniqués fuient en masse. Le bilan d’une semaine de combats dépasse les 700 morts, selon l’OSDH.

  • 7 décembre : chute de Homs

Les rebelles prennent Homs, troisième ville du will pay. Les rebelles disent avoir libéré plus de 3 500 détenus de la detention center de Homs.

Ils prennent le contrôle de toute la province de Deraa (Sud), berceau du soulèvement de 2011, et se trouvent à 20 kilomètres de Damas.

Les forces gouvernementales se retirent de la province de Qouneitra, sur le plateau du Golan, et, face aux forces kurdes, des secteurs de la province de Deir ez-Zor (Est) qu’elles contrôlaient.

  • 7 et 8 décembre : les rebelles dans Damas, Al-Assad s’enfuit

Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le HTC annonce être entré dans Damas et avoir pris la detention center de Saydnaya, symbole des pires exactions du régime. Les rebelles et l’OSDH annoncent que Bachar Al-Hassad a quitté la Syrie en avion, après vingt-quatre ans au pouvoir. Peu après son départ, l’aéroport de Damas est abandonné par les forces gouvernementales.

Le premier ministre, Mohammad Ghazi Al-Jalali, se dit prêt à coopérer avec « tout leadership que choisira le peuple syrien ».

Tout le are living

L’Allemagne stoop les décisions sur les demandes d’asile de Syriens

L’Allemagne, will pay de l’Union européenne qui accueille la plus importante diaspora syrienne, a suspendu les décisions sur les demandes d’asile en cours d’exilés syriens, a annoncé lundi la ministre fédérale allemande de l’intérieur, Nancy Faeser. Etant donné « l’incertitude actuelle », l’Place of enterprise fédéral de l’immigration et des réfugiés a « décrété aujourd’hui un gel des décisions pour les procédures d’asile actuellement encore en cours » des exilés Syriens, a déclaré Nancy Faeser dans un communiqué.

L’Iran et la Russie « partagent la responsabilité » des crimes du régime Assad, affirme le chef de l’OTAN

L’Iran et la Russie partagent la responsabilité des crimes du régime d’Assad, a affirmé lundi le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, Label Rutte, au lendemain du renversement de Bachar Al-Assad. « La Russie et l’Iran étaient les principaux soutiens du régime Assad et ils partagent la responsabilité des crimes commis à l’encontre du peuple syrien », a écrit M. Rutte dans un communiqué.

L’Autriche stoop les demandes d’asile des réfugiés syriens et prépare leur « expulsion »

Les autorités autrichiennes ont annoncé lundi suspendre les demandes d’asile des réfugiés de ce will pay et préparer « un programme d’expulsion ». « A partir de maintenant, l’ensemble des procédures en cours vont être stoppées », a déclaré le ministère de l’intérieur dans un communiqué, alors que près de 100 000 Syriens vivent en Autriche et que des milliers ont déposé un file.

Le cas de ceux qui se sont déjà vu accorder l’asile va également être réexaminé. Le regroupement familial est de même suspendu. « Dans ce contexte, j’ai chargé le ministère de préparer un programme de rapatriement et d’expulsion vers la Syrie », a ajouté le ministre de l’intérieur Gerhard Karner.

« La insist politique en Syrie a fondamentalement changé, avec une soudaine accélération des événements ces derniers jours », a souligné le ministère, jugeant « famous de réévaluer la insist ». Depuis 2015, environ 87 000 Syriens ont reçu une réponse obvious à leur demande d’asile dans le will pay de neuf millions d’habitants.

Le Hamas « félicite » les Syriens

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a « félicité » lundi les Syriens après la chute, la veille, du président Bachar Al-Assad et appelé à l’unité. « Le Hamas félicite le peuple syrien frère pour son succès dans la réalisation de ses aspirations à la liberté et à la justice, et appelle toutes les composantes du peuple syrien à unir leurs rangs », affirme le groupe dans un communiqué.

Le point sur la insist lundi 9 décembre en début d’après-midi

  • A la tête de la coalition rebelle qui a provoqué la chute du président syrien Bachar Al-Assad, le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) dit avoir rompu avec le djihadisme, sans réellement convaincre les chancelleries occidentales. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France attendent du groupe islamiste qu’il s’engage sur la safety des minorités et le respect des droits humains. « L’Union européenne n’est pas, à ce stade, en contact avec HTC ou ses dirigeants », a précisé un porte-parole du carrier diplomatique de l’Union européenne.
  • La présidence russe a refusé de confirmer la présence de Bachar Al-Assad en Russie, après que les agences de presse russes, citant une source au Kremlin, eurent fait savoir que le dirigeant syrien y avait trouvé refuge avec sa famille. La Russie a toutefois confirmé avoir accordé l’asile politique à l’ancien président syrien, a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
  • L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a déclaré lundi qu’Israël avait effectué plusieurs frappes nocturnes contre des positions militaires et des dépôts d’armes dans plusieurs régions de Syrie.
  • Le chef de la diplomatie israélienne a confirmé lundi que son will pay avait mené des frappes ces jours-ci pour détruire des « armes chimiques » en Syrie, afin d’éviter que celles-ci ne tombent aux mains des rebelles islamistes radicaux ayant renversé Bachar Al-Assad dimanche.
  • L’ONU a demandé lundi que « toutes les mesures » soient prises pour protéger les minorités. « Toutes les mesures doivent être prises pour assurer la safety de toutes les minorités et éviter les représailles et les actes de vengeance », a déclaré le Haut-Commissaire des Countries unies aux droits de l’homme.

En Syrie, le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham doit être « jugé sur ses actes », estime l’Allemagne

Le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC, Organisation de libération du Levant), à la tête de la coalition rebelle qui a provoqué la chute du président syrien, Bachar Al-Assad, doit être « jugé sur ses actes », en particulier le traitement des minorités, a souligné lundi le gouvernement allemand.

Ancienne branche d’Al-Qaida en Syrie, organisation avec laquelle elle a rompu en 2016, HTC est toujours classée par les chancelleries occidentales comme un groupe « terroriste ».

Mais « elle a accompli des choses ces derniers jours et, que nous le voulions ou non, elle jouera un rôle dans l’évolution à venir du nouvel ordre en Syrie », a déclaré à la presse Sebastian Fischer, porte-parole du ministère des affaires étrangères. « On doit la juger sur ses actes », a-t-il encore dit, soulignant les « efforts » démontrés récemment par l’organisation.

Dès la chute de Bachar Al-Assad, l’armée israélienne a pris residence dans la zone tampon avec la Syrie − une première en cinquante ans − et bombardé des bases militaires et des shares d’armes.

Chute de Bachar Al-Assad en Syrie : Israël face au « chaos potentiel » chez son voisin

Par Jean-Philippe Rémy

Lecture : 3 min.

Pas plus que dans le reste du monde, l’avancée fulgurante des rebelles syriens jusqu’à Damas, prise dimanche 8 décembre, n’avait été anticipée, ou même envisagée sérieusement par l’armée ou les services de renseignement israéliens. Alors qu’au cours du week-conclude, la coalition des groupes armés anti-Bachar progressait dans une ultime accélération vers la capitale syrienne, plusieurs kinds d’actions ont été lancés par Israël, dont les conséquences, encore difficiles à mesurer, augurent de relations potentiellement tendues avec le futur pouvoir à Damas.

L’UE n’est, à ce stade, « pas en contact » avec le groupe islamiste syrien Hayat Tahrir Al-Cham

L’Union européenne n’est, à ce stade, « pas en contact » avec le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), qui a renversé en Syrie le président Bachar Al-Assad, a annoncé lundi un porte-parole du carrier diplomatique de l’UE. « L’Union européenne n’est pas, à ce stade, en contact avec HTC ou ses dirigeants », a souligné ce porte-parole Anouar El Anouni.

Si de nombreux Syriens exultent de pouvoir enfin revenir dans leur will pay, d’autres prennent le chemin de l’exil. A Damas, la capitale, les habitants oscillent entre la crainte et une euphorie contenue.

« Mon Dieu, vous n’allez pas croire où je suis. On rentre chez nous ! » : en Syrie, après la chute de Bachar Al-Assad, une anarchie mi-festive, mi-inquiète

Par Nissim Gasteli, Madjid Zerrouky

Lecture : 7 min.

« Ils se sont barrés, ils se sont barrés ! » Dans le taxi, Adnane, la quarantaine, assis à l’avant sur le siège passager, s’exclame frénétiquement à chaque point de contrôle déserté par l’armée syrienne sur la route qui sépare la frontière libanaise de Damas, la capitale syrienne. « Ici, c’était l’armée ; là, les renseignements de l’armée… », égrène-t-il en montrant les bâtiments occupés il y a encore à peine vingt-quatre heures par les pléthoriques et redoutés services de sécurité de la dictature de Bachar Al-Assad, tombée dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. Le tout en multipliant les appels vidéo et en filmant autour de lui : « Mon Dieu, vous n’allez pas croire où je suis. On rentre chez nous ! On rentre chez nous ! » L’entrée en Syrie donne lieu à un concert de klaxons.

L’Union européenne appelle à une transition « pacifique et ordonnée » en Syrie

« Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue inclusif, dirigé et contrôlé par les Syriens, sur toutes les questions-clés afin de garantir une transition ordonnée, pacifique » et succesful d’inclure toutes les communautés du will pay, a déclaré dans un communiqué au nom des Vingt-Sept la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

Deux officiers irakiens tués dans un affrontement avec des « terroristes », près de la frontière syrienne, selon les autorités irakiennes

Deux officiers irakiens des services de sécurité ont été tués lors d’un affrontement avec des « terroristes » dans la province d’Al-Anbar, située dans l’ouest de l’Irak à la frontière avec la Syrie, ont affirmé les autorités lundi.

« Une power du Carrier de la sécurité nationale a mené une opération dans la province d’Al-Anbar, lors de laquelle elle a pris d’assaut un repaire terroriste et éliminé ses occupants » cachés dans une maison, a rapporté un communiqué de ce carrier. Cette opération a entraîné, selon la même source, « la mort de deux de nos officiers (…) à la suite de l’affrontement armé avec les suspects recherchés », dont le nombre n’a pas été précisé.

L’Irak a proclamé sa « victoire » contre le groupe Etat islamique (EI) fin 2017, mais des cellules djihadistes restent actives dans le will pay et continuent d’attaquer sporadiquement l’armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.

Londres prendra une décision « rapidement » concernant le retrait ou non du groupe islamiste HTC de sa liste des organisations « terroristes »

Le Royaume-Uni prendra une décision « rapidement » concernant le retrait ou non du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), à la tête de la coalition rebelle qui a provoqué la chute du dirigeant syrien, Bachar Al-Assad, de sa liste des organisations « terroristes », a annoncé lundi un haut responsable du gouvernement.

Ancienne branche d’Al-Qaida en Syrie, organisation avec laquelle elle a rompu en 2016, HTC est toujours classée par les chancelleries occidentales comme un groupe « terroriste ». Interrogé sur la chaine Sky News, Pat McFadden, ministre chargé de la supervision de l’motion gouvernementale britannique, a rapporté que la question du retrait de ce groupe islamiste radical de la liste britannique des organisations « terroristes » était à l’étude.

« Nous allons nous pencher là-dessus. Je pense que cela va en partie dépendre de la façon dont ce groupe va se comporter maintenant », a-t-il déclaré. Une décision « ne prendra pas très longtemps, je pense que nous devons le faire assez rapidement », a-t-il ajouté. Le chef de HTC, Abou Mohammed Al-Joulani, « a pris ses distances avec certaines choses qu’il avait dites dans le passé », a encore déclaré le responsable britannique sur la BBC.

« Il dit [maintenant] certaines choses justes sur la safety des minorités, sur le respect des droits des personnes. Donc nous allons regarder cela dans les jours qui viennent », a poursuivi M. McFadden. « Nous ne savons pas ce qui va se passer en Syrie aujourd’hui, si l’avenir du will pay va s’améliorer ou si le chaos va s’aggraver. Personne ne peut en être definite pour l’immediate », a-t-il ajouté.

Avec la fin de la dictature syrienne, l’Iran se retrouve plus isolé que jamais sur la scène régionale.

L’« axe de la résistance » réduit en cendres par la chute du régime de Bachar Al-Assad en Syrie

Par Ghazal Golshiri, Jean-Philippe Rémy

Lecture : 3 min.

L’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023 en Israël, et les événements qui l’ont suivie ont affaibli l’« axe de la résistance », dont l’architecture avait patiemment été construite pendant vingt ans. Les groupes armés réunis sous le parapluie de Téhéran, au Liban, en Irak, en Syrie, au Yémen, en plus du Hamas à Gaza, devaient enserrer Israël, dans une forme de guerre d’usure régionale. Mais le 7-Octobre a modifié toutes les règles. En plus de la guerre menée à Gaza, l’Etat hébreu s’est trouvé engagé contre l’ensemble de cet « axe ».

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) fait état d’une série de frappes israéliennes contre des sites militaires

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a déclaré lundi qu’Israël avait effectué plusieurs frappes nocturnes contre des positions militaires et des dépôts d’armes dans plusieurs régions de Syrie, après la fuite du président renversé, Bachar Al-Assad.

« Dès les premières heures qui ont suivi l’annonce de la chute de l’ancien régime, Israël a lancé des frappes aériennes intensives, détruisant délibérément des dépôts d’armes et de munitions », a déclaré l’OSDH. Les cibles de ces frappes nocturnes comprenaient des « dépôts d’armes de défense aérienne et de munitions » appartenant à l’armée syrienne dans les provinces côtières de Lattaquié et Tartous, a précisé l’OSDH.

L’ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources à l’intérieur de la Syrie, a également affirmé qu’Israël avait lancé des frappes dans le sud du will pay, visant Large Al-Hara, près du plateau du Golan, annexé par Israël, ainsi que des positions militaires à Izraa, dans la province de Deraa.

D’autres frappes israéliennes ont détruit des entrepôts contenant des « armes antichars » dans la région de Qalamoun, à la périphérie de Damas, a ajouté l’Observatoire. L’Observatoire a également rapporté que des frappes israéliennes avaient touché d’autres sites, notamment des positions militaires et des dépôts d’armes près de l’aéroport militaire de Mazzeh, en périphérie de la ville de Damas. Israël aurait également, dimanche, « bombardé d’anciens sites militaires » dans la province de Kuneitra, dans le Sud-Ouest syrien.

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Joe Biden a salué une « occasion historique ». Au sein de l’actuelle administration comme chez les proches du président élu, Donald Trump, on entrevoit la possibilité d’un affaiblissement sturdy de l’Iran et de ses relais dans la région.

Chute de Bachar Al-Assad : les Etats-Unis s’estiment confortés dans leur stratégie au Moyen-Orient

Par Piotr Smolar

Lecture : 3 min.

Laisser la victoire aux Syriens, anticiper les risques sécuritaires inévitables et se réjouir, enfin, de la reconfiguration du Moyen-Orient qui se dessine : ainsi se présente la point of view américaine, face à la tornade qui a balayé le régime de Damas. Dans une allocution prononcée dimanche 8 décembre, Joe Biden a salué un « acte fondamental de justice » et une « occasion historique ». Il s’est dit prêt à travailler avec les dirigeants de la région et toutes les factions participant actuellement à la libération de la Syrie.

La chute de Bachar Al-Assad en Syrie fait monter les prix du pétrole

Les cours du pétrole montent lundi, poussés par l’instabilité au Proche-Orient au lendemain de la chute de Bachar Al-Assad en Syrie, et soutenus par le maintien des coupes de l’OPEP+, jeudi dernier.

Vers 10 h 40, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prend 1,01 %, à 71,84 dollars (67,90 euros). Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, gagne 1,19 % à 68 dollars (64,27 euros).

« Tous les yeux sont rivés vers les scènes étonnantes en Syrie » et les prix ont réagi à la hausse, « mais de manière plutôt calme, automobile tout le monde est en put together d’évaluer ce qu’un nouveau visage de la Syrie » pourrait signifier, explique John Evans, analyste chez PVM.

La Russie est le deuxième producteur mondial de brut, et l’Iran fait partie des dix premiers et possède les troisièmes réserves prouvées. La proximité de ces deux will pay avec les événements du week-conclude explique la hausse des prix du pétrole.

La Russie refuse de confirmer la présence de Bachar Al-Assad en Russie, mais reconnaît lui avoir octroyé l’asile politique

La présidence russe a refusé lundi de confirmer la présence de Bachar Al-Assad en Russie, après que les agences de presse russes, citant une source au Kremlin, ont fait savoir que le dirigeant syrien y avait trouvé refuge avec sa famille.

« Je n’ai rien à vous dire sur les allées et venues du président Al-Assad », a assuré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant qu’« il n’y a pas de réunion [prévue entre MM. Poutine et Al-Assad] dans l’agenda officiel du président » russe.

« Le monde entier a été surpris par ce qui s’est passé. Nous ne faisons pas exception », a-t-il ajouté. La Russie a toutefois confirmé avoir accordé l’asile politique à l’ancien président syrien. Vladimir Poutine a personnellement pris la décision d’offrir l’asile à M. Al-Assad, a affirmé M. Peskov.

L’ONU appelle à juger les crimes du passé commis par le régime de Bachar Al-Assad en Syrie

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a affirmé lundi que les auteurs d’exactions commises pendant le « régime » de Bachar Al-Assad en Syrie devaient rendre des comptes dans le cadre du processus de transition politique à venir.

« Toute transition politique doit veiller à ce que les auteurs de violations graves répondent de leurs actes et à ce que les responsables soient tenus de rendre compte de leurs actes. Il est impératif que toutes les preuves soient méticuleusement conservées en vue d’une utilisation à l’avenir », a déclaré M. Türk, lors d’une conférence de presse.

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Le contexte

Are living animé par Cécile Bouanchaud

Image de couverture : Un portrait détruit de Bachar Al-Assad, le 8 décembre 2024 à Damas. RAMI AL SAYED / AFP

  • Le président Bachar Al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles emmenés par les islamistes du HTC, un tournant de l’histoire qui met fin à un demi-siècle de règne sans partage du clan Al-Assad. M. Al-Assad, qui a pendant vingt-quatre ans dirigé d’une considerable de fer la Syrie meurtrie par près de quatorze ans de guerre, se trouve avec sa famille à Moscou, où ils ont obtenu l’asile selon les agences de presse russes. Des scènes de liesse ont accueilli sa chute à travers le will pay, alors que le chef des rebelles islamistes, Ahmed Al-Charaa, a fait son entrée dans la capitale. Celle-ci a été placée sous couvre-feu jusqu’à lundi, ont annoncé les rebelles qui ont proclamé « le début d’une nouvelle ère pour la Syrie, après cinquante ans d’oppression ».
  • Le premier ministre syrien, Mohammad Ghazi Al-Jalali, s’est dit prêt à travailler avec les nouveaux maîtres du will pay, précisant qu’il serait, dimanche matin, dans ses bureaux au siège du gouvernement pour toute procédure de « passation » de pouvoir : « Ce will pay peut être un will pay regular, construisant de bonnes relations avec ses voisins et avec le monde (…), mais cette question sera du ressort de tout leadership que choisira le peuple syrien, et nous sommes prêts à la coopération et à lui apporter toutes les facilités possibles. »
  • Le 27 novembre, une coalition de rebelles, menée par le groupe armé islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), a lancé une offensive à partir de son fief d’Idlib (Nord-Ouest), s’emparant de dizaines de localités et des villes stratégiques d’Alep (Nord) et de Hama (Centre), avant de gagner la capitale, Damas.
  • Le conflit a été déclenché après la répression d’un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile en 2011. Il a fait plus d’un demi-million de morts et a morcelé le will pay en zones d’impression avec des belligérants soutenus par différentes puissances étrangères.

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