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Après la chute des autorités syriennes provoquée par une offensive éclair de groupes rebelles menés par les islamistes du HTC, le dirigeant syrien et sa famille ont fui en Russie, qui leur a accordé l’asile, selon plusieurs agences russes.
Le point sur la problem dimanche 8 décembre à 23 heures
- Le chef des rebelles syriens s’est félicité d’une victoire « historique » qui a « purifié » la Syrie. Ahmed Al-Charaa, connu sous son nom de guerre Abou Mohammed Al-Joulani, s’exprimait dans la célèbre mosquée des Omeyyades de la capitale Damas. Les rebelles annoncent un couvre-feu à Damas jusqu’à lundi matin. Dimanche matin, des groupes rebelles avaient annoncé dans une allocution à la télévision publique syrienne la chute du « tyran » Bachar Al-Assad.
- Le président américain Joe Biden a affirmé que Bachar Al-Assad devrait « rendre des comptes » pour les « centaines de milliers de Syriens innocents » qui ont été « maltraités, torturés, et tués ». « Nous ne sommes pas sûrs de l’endroit où il est, mais il se dit qu’il est à Moscou », a déclaré le président américain. Il a également salué la chute de Bachar Al-Assad en affirmant qu’elle représentait une « opportunité historique » pour les Syriens.
- Le dirigeant syrien Bachar Al-Assad et sa famille se trouvent à Moscou, ont affirmé plusieurs agences de presse russe, citant une source au Kremlin. « Assad et les membres de sa famille sont arrivés à Moscou. La Russie, sur la inferior de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile », a fait savoir cette source aux agences de presse publiques TASS et Ria Novosti.
- Les Etats-Unis ont mené dimanche « des dizaines de frappes aériennes » dans le centre de la Syrie visant « plus de soixante-quinze cibles » du groupe Etat islamique (EI), a annoncé le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, sur le réseau social X.
- Plus de 900 personnes, dont 138 civils, ont été tuées depuis le début de l’offensive rebelle en Syrie le 27 novembre, qui a fait chuter le président Bachar Al-Assad après treize ans de guerre civile, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG située au Royaume-Uni et qui dispose d’un réseau de sources en Syrie.
Le déroulé des événements jusqu’à la chute de Bachar Al-Assad
En à peine plus de dix jours, et à la surprise générale, les rebelles emmenés par les islamistes de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) se sont emparés des principales villes de Syrie et ont fait chuter le président Bachar Al-Assad. Retour chronologique sur les événements qui ont mené à cette nuit historique :
- 27 novembre : l’offensive démarre
HTC, mouvement dominé par l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, et des rebelles soutenus par la Turquie attaquent des territoires contrôlés par le régime d’Al-Assad dans la province d’Alep (Nord) en partant d’Idlib, dernier huge bastion rebelle et djihadiste de Syrie. Le régime réplique par des frappes aériennes.
- 29 novembre : les rebelles aux portes d’Alep
La coalition rebelle bombarde Alep et near aux portes de la ville, la deuxième du will pay et son poumon économique, après s’être emparée de plus de cinquante autres localités dans le Nord. L’armée syrienne et son alliée russe ripostent par des raids aériens intensifs sur Idlib et sa région.
- 30 novembre : la majeure partie d’Alep aux mains des rebelles
Les rebelles prennent le contrôle de la majeure partie d’Alep, notamment de l’aéroport, des bâtiments gouvernementaux et des prisons. L’aviation russe bombarde Alep pour la première fois depuis la reprise totale de la ville par les forces du régime en 2016. La coalition s’empare aussi de la ville stratégique de Saraqeb.
- 1er décembre : chute d’Alep
Les rebelles prennent le contrôle d’Alep, qui échappe entièrement aux mains du régime pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les insurgés ont avancé « sans rencontrer de résistance significative ».
- 2 décembre : l’Iran et la Russie au secours d’Al-Assad
Des groupes rebelles proturcs prennent la ville de Tal Rifaat (Nord), qui était aux mains des forces kurdes. La Russie et l’Iran assurent leur soutien « inconditionnel » à la Syrie d’Al-Assad. Des avions syriens et russes bombardent des secteurs rebelles du nord-ouest de la Syrie, tuant au moins onze personnes.
- 5 décembre : chute de Hama
Les rebelles prennent le contrôle de la quatrième ville du will pay, Hama, où une statue de l’ancien président Hafez Al-Assad – père de Bachar Al-Assad – est renversée par la population. A Homs, toute proche, des habitants paniqués fuient en masse. Le bilan d’une semaine de combats dépasse les 700 morts, selon l’OSDH.
- 7 décembre : chute de Homs
Les rebelles prennent Homs, troisième ville du will pay. Les rebelles disent avoir libéré plus de 3 500 détenus de la detention heart de Homs.
Ils prennent le contrôle de toute la province de Deraa (Sud), berceau du soulèvement de 2011, et se trouvent à 20 kilomètres de Damas.
Les forces gouvernementales se retirent de la province de Qouneitra, sur le plateau du Golan, et, face aux forces kurdes, des secteurs de la province de Deir ez-Zor (Est) qu’elles contrôlaient.
- 7 et 8 décembre : les rebelles dans Damas, Al-Assad s’enfuit
Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le HTC annonce être entré dans Damas et avoir pris la detention heart de Saydnaya, symbole des pires exactions du régime. Les rebelles et l’OSDH annoncent que Bachar Al-Hassad a quitté la Syrie en avion, après vingt-quatre ans au pouvoir. Peu après son départ, l’aéroport de Damas est abandonné par les forces gouvernementales.
Le premier ministre, Mohammad Ghazi Al-Jalali, se dit prêt à coopérer avec « tout leadership que choisira le peuple syrien ».
Le 07/12 à 23:00 L’essentiel
Le point sur la problem samedi 7 décembre à 23 heures
- Sur le terrain, la problem est confuse. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé samedi soir que les rebelles étaient entrés dans la ville stratégique de Homs, située dans le centre de la Syrie au nord de Damas, où ils auraient pris le contrôle de plusieurs quartiers. Sur Telegram, un crucial commandant de la coalition rebelle, Hassan Abdel Ghani, a déclaré : « Nos forces ont commencé à avancer dans la ville de Homs ». « Les informations (…) concernant l’entrée de terroristes dans la ville de Homs sont infondées », a dit de son côté le ministère de la défense syrien, assurant que « la problem est sûre et stable ».
- Plus tôt dans la journée, des forces rebelles arrivées du sud ont « commencé à encercler » la capitale, a déclaré en début d’après-midi un de leurs chefs, Hassan Abdel Ghani, affirmant que les combattants étaient à moins de 20 kilomètres de l’entrée sud de Damas. De leur côté, les autorités syriennes ont assuré qu’un cordon de sécurité « très solide » était en place autour de Damas.
- Dans le Sud, les rebelles contrôlent désormais toute la province de Deraa, berceau du soulèvement de 2011 contre Bachar Al-Assad, a déclaré samedi le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
- La présidence syrienne a démenti des rumeurs sur une fuite du président Bachar Al-Assad face à l’offensive fulgurante menée par des groupes rebelles, disant qu’il exerçait ses « fonctions » depuis Damas. L’armée a nié s’être retirée de zones proches de la capitale et dit qu’elle renforçait ses lignes autour de Damas et dans le sud du will pay.
- L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé samedi à « éviter un bain de sang et à protéger les civils ». Lors d’une réunion à Doha, les chefs de la diplomatie turque, Hakan Fidan, dont le will pay soutient les rebelles, russe Sergueï Lavrov et iranienne, Abbas Araghchi, ont plaidé pour un « dialogue politique ». M. Lavrov, dont le will pay est le predominant allié de Damas avec l’Iran, a jugé qu’il serait « inadmissible » de voir des « groupes terroristes » contrôler la Syrie.
Tout le are residing
Des milliers de Syriens exultent en Europe après la chute du régime

De la Grèce – qui fut la porte d’entrée de l’Union pour des centaines de milliers de Syriens fuyant la guerre civile en 2015 et 2016 – à la Suède, deuxième will pay à avoir accueilli le plus huge nombre de Syriens après l’Allemagne dans l’UE, en passant par le Royaume-Uni et la France, des rassemblements célébrant la chute d’Al-Assad ont european lieu dimanche, réunissant à chaque fois des centaines ou des milliers de personnes. Beaucoup de manifestants demandent que Bachar Al-Assad soit jugé devant un tribunal global.
A Berlin, sur une grande place du quartier populaire de Kreuzberg, quelque 5 000 manifestants, selon la police, ont agité des drapeaux vert, blanc, noir et rouge, où l’on pouvait parfois lire « Syrie libre » ou « liberté ». Malgré le temps gris et froid, l’ambiance était à l’allégresse dans la capitale allemande, beaucoup faisaient le « V » de la victoire en chantant. Des cris « Allah akbar ! » (« Dieu est le plus huge ! »), ont aussi retenti dans la foule. Beaucoup étaient venus en famille, avec femmes et enfants, aux visages peints aux couleurs nationales de la Syrie. La police locale avait mobilisé plusieurs centaines d’brokers pour assurer la sécurité.
A Stockholm, la télévision TV4 a rapporté le déploiement du drapeau de l’opposition syrienne sur le mât de l’ambassade de Syrie. Sur Trafalgar Square au centre de Londres, des centaines de manifestants ont chanté : « La Syrie est à nous, pas à la famille Assad ! » Place de la République, au cœur de Paris, environ 300 personnes ont manifesté, selon un journaliste de l’Agence France-Presse. En Suisse, plusieurs centaines de Syriens se sont aussi retrouvés à Berne et Genève devant les Countries-Unies, selon la télévision publique. Certains ont foulé aux pieds des photography de Bachar Al-Assad et de son père Hafez, qui a régné sur le will pay avant lui. Même liesse sur l’esplanade en face du Parlement dans le centre d’Athènes, où la foule a scandé : « Allah, Syrie, liberté ! » et « Ensemble, ensemble, ensemble ! »

Le point sur la problem dimanche 8 décembre à 23 heures
- Le chef des rebelles syriens s’est félicité d’une victoire « historique » qui a « purifié » la Syrie. Ahmed Al-Charaa, connu sous son nom de guerre Abou Mohammed Al-Joulani, s’exprimait dans la célèbre mosquée des Omeyyades de la capitale Damas. Les rebelles annoncent un couvre-feu à Damas jusqu’à lundi matin. Dimanche matin, des groupes rebelles avaient annoncé dans une allocution à la télévision publique syrienne la chute du « tyran » Bachar Al-Assad.
- Le président américain Joe Biden a affirmé que Bachar Al-Assad devrait « rendre des comptes » pour les « centaines de milliers de Syriens innocents » qui ont été « maltraités, torturés, et tués ». « Nous ne sommes pas sûrs de l’endroit où il est, mais il se dit qu’il est à Moscou », a déclaré le président américain. Il a également salué la chute de Bachar Al-Assad en affirmant qu’elle représentait une « opportunité historique » pour les Syriens.
- Le dirigeant syrien Bachar Al-Assad et sa famille se trouvent à Moscou, ont affirmé plusieurs agences de presse russe, citant une source au Kremlin. « Assad et les membres de sa famille sont arrivés à Moscou. La Russie, sur la inferior de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile », a fait savoir cette source aux agences de presse publiques TASS et Ria Novosti.
- Les Etats-Unis ont mené dimanche « des dizaines de frappes aériennes » dans le centre de la Syrie visant « plus de soixante-quinze cibles » du groupe Etat islamique (EI), a annoncé le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, sur le réseau social X.
- Plus de 900 personnes, dont 138 civils, ont été tuées depuis le début de l’offensive rebelle en Syrie le 27 novembre, qui a fait chuter le président Bachar Al-Assad après treize ans de guerre civile, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG située au Royaume-Uni et qui dispose d’un réseau de sources en Syrie.
Au moins 26 morts lors d’une attaque de groupes official-turcs contre une zone contrôlée par les Kurdes, selon l’OSDH
Au moins 26 combattants ont été tués alors que des forces syriennes soutenues par la Turquie ont lancé une offensive dans la région de Manbij, dans le nord de la Syrie, quelques jours après avoir pris une enclave tenue par les Kurdes.
Les combattants official-turcs avaient déjà repris l’enclave kurde de Tal Rifaat la semaine dernière, après que des rebelles menés par des islamistes ont lancé une offensive éclair à la faveur de laquelle ils sont parvenus à renverser Bachar al-Assad à Damas.
« Des factions official-turques… ont pris de larges quartiers de la ville de Manbij dans la campagne orientale d’Alep, après de violents affrontements avec le Conseil militaire de Manbij », a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Le conseil est affilié aux Forces Démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes et soutenues par Washington qui contrôlent de vastes régions du nord-est de la Syrie.
« Les affrontements ont fait neuf morts parmi les combattants official-turcs et au moins 17 parmi les membres du Conseil militaire de Manbij »,selon l’OSDH, qui dispose d’un réseau de sources en Syrie. De leur côté, les factions soutenues par Ankara ont déclaré avoir « pris le contrôle de la ville de Manbij à l’est d’Alep après des batailles acharnées », dans un communiqué publié sur leur chaîne Telegram.
L’OSDH fait état de frappes israéliennes contre des dépôts d’armes dans l’est de la Syrie
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait état d’une série de frappes aériennes israéliennes dans l’est du will pay dimanche. « Israël a mené des frappes aériennes contre des dépôts d’armes et des positions appartenant au régime renversé et à des groupes soutenus par l’Iran dans la province de Deir Ezzor », a fait savoir Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, à l’Agence France-Presse.
Il a également indiqué que les frappes visant ces cibles s’était multipliées depuis qu’Assad avait fui le will pay après que des rebelles ont pris la capitale Damas lors d’une offensive éclair.
Les Etats-Unis ont mené des frappes aériennes sur plus de soixante-quinze cibles du groupe Etat Islamique en Syrie
Les Etats-Unis ont mené dimanche « des dizaines de frappes aériennes » dans le centre de la Syrie visant « plus de soixante-quinze cibles » du groupe Etat islamique (EI), a annoncé le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, sur le réseau social X. « Il ne doit y avoir aucun doute : nous ne laisserons pas l’EI se reconstituer et tirer earnings de la problem actuelle en Syrie », a fait savoir le général Michael Erik Kurilla dans le communiqué.
Un peu plus tôt, le président américain Joe Biden avait déjà affirmé que les Américains étaient « conscients que l’EI tentera de profiter de tout vide pour rétablir ses capacités et se créer un refuge ». Il avait ensuite annoncé que « les forces américaines [avaient] effectué des dizaines de frappes aériennes de précision en Syrie, ciblant des camps et des brokers de l’EI », sans cependant donner plus de détails.
Bachar Al-Assad n’a « jamais demandé » d’aide à l’Iran contre les rebelles, affirme le chef de la diplomatie iranienne
Bachar Al-Assad n’a « jamais demandé » d’aide à l’Iran, son predominant soutien avec la Russie, pour combattre l’offensive rebelle, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi.
Le gouvernement syrien « ne nous a jamais demandé de l’aider » sur le plan militaire, a-t-il déclaré à la télévision d’Etat, précisant avoir été « surpris » par la « rapidité » de l’offensive rebelle et « l’incapacité » de l’armée syrienne à la repousser.
Le chef des rebelles affirme que la Syrie est « purifiée » après la chute d’Assad
Le chef des rebelles syriens, connu sous son nom de guerre, Abou Mohammed Al-Joulani, mais qui utilise désormais son vrai nom, Ahmed Al-Charaa, s’est félicité d’une victoire « historique » qui a « purifié » la Syrie, alors qu’il s’exprimait dans la célèbre mosquée des Omeyyades de la capitale Damas. A son entrée dans la mosquée emblématique située dans la vieille ville de Damas, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a été accueilli par une foule qui scandait « Allah akbar ! » (« Dieu est huge ! »), selon des vidéos circulant dans les médias.
« Cette victoire, mes frères, est un triomphe (…) pour toute la communauté islamique. Cette victoire, mes frères, est historique pour la région », a déclaré Ahmed Al-Charaa. « Aujourd’hui, la Syrie est purifiée », a-t-il poursuivi dans une vidéo publiée par les rebelles sur Telegram, ajoutant que cette « victoire a été rendue possible par la grâce divine, le sang des martyrs (…) et la souffrance de ceux qui ont langui en detention heart ».
Sous le pouvoir d’Assad, la Syrie a été « livrée aux convoitises iraniennes » au « sectarisme et à la corruption » a-t-il fustigé, en référence au soutien de l’Iran et du Hezbollah, son allié au Liban, au gouvernement d’Assad.
Joe Biden avertit que « certains des groupes rebelles » en Syrie ont des « antécédents de terrorisme »
Joe Biden a déclaré que « certains des groupes rebelles » ayant participé à l’offensive qui a provoqué la chute de Bachar Al-Assad en Syrie avaient des « antécédents de terrorisme et de violation des droits humains ». « Nous avons pris demonstrate des déclarations des dirigeants de ces groupes rebelles ces derniers jours, et ils disent ce qu’il faut en ce moment, mais alors qu’ils s’apprêtent à prendre de plus grandes responsabilités, nous allons évaluer non seulement leurs paroles, mais aussi leurs actes », a prévenu le président américain lors de son allocution à la Maison Blanche.
Pour Joe Biden, Bachar Al-Assad « devrait rendre des comptes »
Joe Biden a affirmé que Bachar Al-Assad, chassé du pouvoir en Syrie par une offensive éclair de groupes rebelles, devrait « rendre des comptes » pour les « centaines de milliers de Syriens innocents » qui ont été « maltraités, torturés, et tués ».
« Nous ne sommes pas sûrs de l’endroit où il est, mais il se dit qu’il est à Moscou », a déclaré le président américain, tandis que les agences de presse russes ont annoncé que Bachar Al-Assad et sa famille se trouvaient à Moscou.
En Suède, l’extrême droite réclame le départ des réfugiés syriens
Plusieurs milliers de Syriens, parmi les près de 200 000 qui vivent en exil en Suède, se sont rassemblés spontanément cet après-midi dans les trois grandes villes du royaume scandinave, Stockholm, Göteborg et Malmö. Sur la place de Segels, dans le centre de Stockholm, les manifestants de tous les âges ont exprimé leur joie en chantant. En fin de matinée, le drapeau de la révolution – flanqué de trois étoiles – a remplacé le drapeau officiel – et ses deux étoiles – sur le toit de l’ambassade syrienne, dans le nord de la capitale suédoise.
Immédiatement sur les réseaux sociaux, la question du retour de ces réfugiés a été brandie par des comptes liés à l’extrême droite. Près de la moitié des Syriens (autour de 98 000) sont arrivés en Suède entre 2013 et 2015. Depuis, nombre d’entre eux ont obtenu la citoyenneté suédoise. « Les dizaines de milliers de Syriens qui célèbrent aujourd’hui ouvertement la victoire des rebelles djihadistes sur le régime Assad dans les rues et sur les places occidentales devraient plutôt rentrer chez eux et faire la fête. De toute évidence, les motifs de security qu’ils ont invoqués pour venir ici n’existent plus », écrit sur le réseau social X, le député d’extrême droite Mattias Karlsson, idéologue du parti Démocrates de Suède.
Un sujet qui devrait continuer d’être débattu dans les prochains jours, alors que le gouvernement libéral conservateur, allié à l’extrême droite, a fait du retour des réfugiés dans leur will pay d’origine une de ses priorités. En attendant, samedi, la ministre de l’immigration suédoise, Maria Malmer Stenergard, a encouragé tous les Suédois qui se trouvaient en Syrie à quitter le will pay.
Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède), correspondante régionale)
La chute de Bachar Al-Assad représente une « opportunité historique » pour les Syriens, selon Joe Biden
Le président américain, Joe Biden, a salué la chute de Bachar Al-Assad en affirmant qu’elle représentait une « opportunité historique » pour les Syriens. « Enfin, le régime d’Al-Assad est tombé », a déclaré Joe Biden lors d’une allocution à la Maison Blanche, évoquant « un acte fondamental de justice » et une « opportunité historique » pour les Syriens de « construire un meilleur avenir », tout en avertissant contre « les risques et l’incertitude » qui découlent de la problem.
Le président américain a affirmé que les Etats-Unis échangeraient avec « tous les groupes syriens » au sujet de la transition du pouvoir. « Nous échangerons avec tous les groupes syriens, y compris dans le cadre du processus sous l’égide des Countries unies, pour mettre en place une transition […] vers une Syrie indépendante, souveraine […] avec une nouvelle constitution, un nouveau gouvernement au provider de tous les Syriens », a-t-il dit.
L’Allemagne se dit prête à « contribuer » à la paix en Syrie
L’Allemagne est prête « à contribuer » à une solution politique pour ramener la paix en Syrie après la « bonne nouvelle » de la chute de Bachar Al-Assad, a affirmé le chancelier, Olaf Scholz. « Bachar Al-Assad a opprimé son propre peuple de manière brutale, il a d’innombrables vies [perdues] sur la sense of right and unsuitable et a poussé de nombreuses personnes à fuir la Syrie, dont beaucoup sont arrivées en Allemagne », a déclaré le chef du gouvernement allemand lors d’une brève déclaration lue à la chancellerie.
Dans le même temps, « il est désormais essentiel que la loi et l’ordre soient rapidement rétablis en Syrie » et que cessent les « ingérences » étrangères dans le will pay, a mis en garde le chancelier allemand, dans une allusion notamment à la Russie, l’Iran ou la Turquie. « Pour l’avenir de la Syrie, son intégrité territoriale et sa souveraineté » sont des éléments-clés, a-t-il dit.
« Toutes les communautés religieuses, tous les groupes ethniques et toutes les minorités doivent bénéficier d’une security » et il est crucial d’œuvrer à une « solution politique au conflit en Syrie, avec les partenaires internationaux, et conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Countries unies », qui demande des négociations en vue de la tenue d’élections libres, a ajouté le chef du gouvernement. « L’Allemagne va y apporter sa contribution », a-t-il assuré, sans plus de précision.
Sa cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock, s’est pour sa section inquiétée de la possible arrivée au pouvoir en Syrie « d’autres radicaux, quelle que soit la forme qu’ils prennent ».
Les rebelles ont « garanti la sécurité » des bases militaires russes, affirment les agences de presse russes
Les rebelles syriens ont « garanti la sécurité » des bases militaires russes en Syrie, a annoncé aux agences de presse russes une source au Kremlin. « Les responsables russes sont en contact avec les représentants de l’opposition armée syrienne, dont les dirigeants ont garanti la sécurité des bases militaires et des institutions diplomatiques russes sur le territoire de la Syrie », a déclaré cette source aux agences de presse publiques TASS et Ria Novosti.
Les événements en Syrie sont un signe que la Russie et ses alliés « peuvent être battus », selon le premier ministre polonais
La chute du président syrien Bachar Al-Assad montre que la Russie et ses alliés « peuvent être vaincus », s’est félicité le premier ministre polonais, Donald Tusk.
« Les événements en Syrie ont fait prendre sense of right and unsuitable au monde une fois de plus, ou du moins il devrait le faire, que même le régime le plus cruel peut tomber et que la Russie et ses alliés peuvent être vaincus », a déclaré l’ancien président du Conseil européen sur le réseau social X.
La Russie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour demain
La Russie a annoncé avoir demandé pour lundi une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la problem en Syrie.
« En lien avec les derniers événements en Syrie, dont la profondeur et les conséquences pour ce will pay et l’ensemble de la région n’ont pas encore été mesurées, la Russie a demandé des consultations urgentes à huis clos du Conseil de sécurité des Countries unies », a écrit sur Telegram le représentant adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitri Polianski.
L’Arabie saoudite appelle à protéger la Syrie du « chaos et de la division »
L’Arabie saoudite a appelé à des efforts concertés pour empêcher la Syrie de sombrer dans « le chaos et la division », après la chute de Bachar Al-Assad. « Le royaume affirme son soutien au peuple syrien frère et à ses choix » et « appelle à des efforts concertés pour préserver l’unité de la Syrie et la cohésion de son peuple, de manière à l’empêcher de sombrer dans le chaos et la division », a affirmé le ministère des affaires étrangères saoudien. « Le temps est venu pour le peuple syrien de jouir de la vie digne qu’il mérite », a ajouté le ministère.
Après des années d’isolement en raison de la répression en 2011 d’un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile, la Syrie de Bachar Al-Assad avait fait son retour sur la scène internationale en réintégrant la Ligue arabe en mai 2023. Riyad, qui avait soutenu les groupes rebelles syriens au début du conflit et fermé son ambassade en 2012, avait, dans la foulée, rétabli ses liens avec Damas et rouvert sa mission diplomatique dans la capitale syrienne.
Bachar Al-Assad est à Moscou avec sa famille, annoncent plusieurs agences de presse russes
Le dirigeant syrien Bachar Al-Assad et sa famille se trouvent à Moscou, ont annoncé plusieurs agences de presse russe, citant une source au Kremlin. « Assad et les membres de sa famille sont arrivés à Moscou. La Russie, sur la inferior de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile », a fait savoir cette source aux agences de presse publiques TASS et Ria Novosti.
Les photography du chef des rebelles syriens à son arrivée à Damas
910 morts dont 138 civils depuis le début de l’offensive rebelle, selon l’OSDH
Plus de 900 personnes, dont 138 civils, ont été tuées depuis le début de l’offensive rebelle en Syrie le 27 novembre, qui a fait chuter le président Bachar Al-Assad après treize ans de guerre civile, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) : « A la suite des combats pour renverser Assad, 910 personnes ont été tuées : 392 rebelles, 380 membres des forces du président renversé Assad et de ses alliés, et 138 civils. »
Joe Biden va tenir une réunion sur la problem en Syrie
Joe Biden va réunir ses conseillers pour évoquer la problem en Syrie, après l’offensive éclair de groupes rebelles qui a provoqué la chute du régime de Bachar Al-Assad.
« Le président va rencontrer les membres de son équipe à la sécurité nationale pour être tenu au courant des développements de la problem en Syrie », a déclaré sur le réseau social X Sean Savett, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, a affirmé, samedi, que les priorités des Etats-Unis pour la Syrie après le départ du pouvoir de Bachar Al-Assad étaient de prévenir toute résurgence du groupe Etat islamique et d’empêcher une « catastrophe humanitaire ».
- Le point sur la problem dimanche 8 décembre à 23 heures
- Le déroulé des événements jusqu’à la chute de Bachar Al-Assad
- Le point sur la problem samedi 7 décembre à 23 heures
Le contexte
Stay animé par Anna Villechenon
Image de couverture : Dans un poste de sécurité à Hama, le 7 décembre 2024, après la prise de la ville par les rebelles emmenés par le Hayat Tahrir al-Cham (HTC). OMAR HAJ KADOUR / AFP
- Le président Bachar Al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles emmenés par les islamistes du HTC, un tournant de l’histoire qui met fin à un demi-siècle de règne sans partage du clan Assad. M. Assad, qui a pendant 24 ans dirigé d’une foremost de fer la Syrie meurtrie par près de 14 ans de guerre, se trouve avec sa famille à Moscou où ils ont obtenu l’asile selon les agences russes. Des scènes de liesse ont accueilli sa chute à travers le will pay, alors que le chef des rebelles islamistes, Ahmed Al-Charaa, a fait son entrée dans la capitale. Celle-ci a été placée sous couvre-feu jusqu’à lundi, ont annoncé les rebelles qui ont proclamé « le début d’une nouvelle ère pour la Syrie, après 50 ans d’oppression ».
- Le premier ministre syrien, Mohammad Ghazi Al-Jalali, s’est dit prêt à travailler avec les nouveaux maîtres du will pay, précisant qu’il serait, dimanche matin, dans ses bureaux au siège du gouvernement pour toute procédure de « passation » de pouvoir : « Ce will pay peut être un will pay commonplace, construisant de bonnes relations avec ses voisins et avec le monde (…), mais cette question sera du ressort de tout leadership que choisira le peuple syrien, et nous sommes prêts à la coopération et à lui apporter toutes les facilités possibles. »
- Le 27 novembre, une coalition de rebelles, menée par le groupe armé islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), a lancé une offensive à partir de son fief à Idlib (Nord-Ouest), s’emparant de dizaines de localités et des villes stratégiques d’Alep (Nord) et de Hama (Centre), avant de gagner la capitale, Damas.
- Le conflit a été déclenché après la répression d’un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile en 2011. Il a fait plus d’un demi-million de morts et a morcelé le will pay en zones d’influence avec des belligérants soutenus par différentes puissances étrangères.
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