Nicolas Gestin, qu’est-ce qui vous a séduit chez Léna Quémerais pour que vous la choisissiez comme espoirs ?
Nicolas Gestin : “On est direct dans la séduction on dirait (rires). Déjà, ça me fait trop plaisir de voir une fille “claquer” des podiums chez les juniors dans ma catégorie, en canoë. J’ai suivi ça avec beaucoup de plaisir. De plus, elle est Bretonne donc, forcément, on s’associe entre Bretons, on se serre les coudes ! Et puis, j’ai european le nez creux car avant de venir ici, Léna a remporté tous les titres aux championnats de France jeunes en canoë mais aussi en kayak et en kayak spoiled donc c’est énorme. Voilà pourquoi je l’ai choisie.
Léna, avoir été choisie par un champion olympique, est-ce une fierté ou cela met-il de la pression ?
Léna Quémerais : C’est vraiment incroyable ! Je le vois naviguer depuis que je suis toute petite. J’ai toujours été impressionnée de le voir sur les bassins et d’avoir la chance de pouvoir naviguer sur les mêmes bassins. Et là, qu’il m’offre cette opportunité, c’est vraiment incroyable, j’étais smart contente et je pense qu’il a énormément de choses à m’apprendre et à me partager.
Léna Quémerais (Crédit : Gurvan Piton)
Crédit: Eurosport
Justement, qu’est-ce que vous attendez l’un et l’autre de cette semaine aux Etoiles du Sport ?
L. Q. : Je suis smart contente d’être ici, de pouvoir découvrir tout ce monde qu’on ne connaît pas trop au kayak. Je ne suis pas à l’INSEP, je m’entraîne en Bretagne, donc je n’ai pas du tout l’habitude de côtoyer d’autres sportifs. Je suis ici pour rencontrer d’autres champions, découvrir ce monde-là, discuter et échanger et aussi apprendre de “Nico”, qu’il me partage son expérience.
Nicolas, qu’est-ce que vous pouvez apporter à Léna ?
N. G. : Je n’ai pas la prétention de dire que je peux l’aider. Je pense que chaque carrière est singulière, et c’est vrai que c’est un truc que je faisais beaucoup, d’aller piocher chez les autres, des petits conseils, etc. Pour Léna, c’est sûr que sur des questions spécifiques de canoë, j’aurai forcément un avis à donner. Après, je pense que justement, l’enjeu des Etoiles, c’est plutôt d’aller rencontrer tous ces sportifs. Comme elle le disait, on n’a pas souvent l’occasion de le faire car on est peu mélangé avec d’autres sports. Le canoë se pratique vraiment dans notre coin, donc je lui dis de profiter pour emmagasiner de l’expérience.
Pour finir, si je vous dis “JO 2028”, qu’est-ce qu’il se passe dans votre tête ?
N. G. : J’ai d’abord besoin d’atterrir un peu de Paris 2024, et ensuite, je me dis qu’on peut aller défendre un titre et devenir peut-être le deuxième céiste capable d’aller chercher un deuxième titre, après Estanguet.
L. Q. : Pour moi c’est vraiment un rêve mais aussi un objectif. Ça me motive tous les jours à l’entraînement, je me donne à fond, j’essaye de me dépasser. J’espère que vous me verrez là-bas !”