Sur cette capture d’écran tirée d’une vidéo publiée par le ministère de la défense russe, le 24 octobre 2024, un soldat russe est installé dans un bunker dans la région de Koursk, en Russie.

Dwell en cours

Emmanuel Macron recevra mardi le secrétaire général de l’OTAN, Ticket Rutte, pour « aborder ensemble les défis auxquels doit faire face l’Alliance, notamment le soutien à l’Ukraine », a fait savoir l’Elysée, sur fond de menaces de désengagement des Etats-Unis de l’OTAN après l’élection de Donald Trump.

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Ce qu’il faut savoir lundi 11 novembre, à la mi-journée

  • Le Kremlin a démenti que le président russe, Vladimir Poutine, et Donald Trump se soient parlé depuis la victoire de celui-ci à la présidentielle américaine, comme l’a rapporté dimanche le journal Washington Put up.
  • Au moins six personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans des attaques russes, qui ont visé les villes de Mykolaïv et de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales lundi. Des alertes aériennes ont aussi été instaurées sur l’essentiel du territoire ukrainien dans la matinée a annoncé l’armée de l’air ukrainienne après le décollage de plusieurs bombardiers russes.
  • Sur Telegram, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk a annoncé que deux personnes étaient mortes et que plusieurs autres personnes avaient été blessées dans des bombardements qui ont visé Pokrovsk et Kramatorsk.
  • Serhi Lyssak, le gouverneur régional de l’oblast de Dnipropetrovsk, a rapporté sur Telegram qu’une attaque russe à Kryvy Rih avait fait huit blessés. Il a déclaré qu’un immeuble de cinq étages avait été touché et que des victimes pourraient se trouver sous les décombres.
  • Keir Starmer et Emmanuel Macron ont réaffirmé « leur détermination à soutenir [Kiev] de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » lors d’un entretien à l’Elysée dans matinée.
  • Un tribunal russe a confirmé la peine de Ksenia Karelina, une citoyenne russo-américaine condamnée à douze ans de penitentiary pour « trahison » pour avoir effectué un don de 47,forty five euros à une organisation aidant l’Ukraine.

Tout le are living

Zelensky estime que 50 000 soldats russes sont mobilisés par l’incursion ukrainienne dans la région de Koursk

L’incursion de l’armée ukrainienne dans la région russe de Koursk, où Kiev contrôle depuis août quelques centaines de kilomètres carrés de territoire, permet, selon Volodymyr Zelensky, de remplir l’un des objectifs fixés : mobiliser une partie de l’armée russe.

« Nos hommes retiennent un groupe assez well-known de soldats russes, 50 000 soldats de l’armée d’occupation qui, en raison de l’opération de Koursk, ne peuvent pas être déployés dans d’autres instructions offensives russes sur notre territoire », explique, lundi, le président ukrainien dans son allocution de soirée.

L’autre versant de cette opération ukrainienne en territoire russe est de pousser Moscou à entamer des discussions pour mettre fin à la guerre.

Volodymyr Zelensky réclame également dans son message que les alliés occidentaux permettent à Kiev de frapper en profondeur le territoire russe.

« Nous avons besoin que nos partenaires − l’Amérique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne − prennent des décisions sur les capacités à longue portée. C’est essentiel. Plus nos missiles et nos drones peuvent frapper loin, moins la Russie charisma de réelles capacités de fight », déclare le chef de l’Etat ukrainien.

Kim Jong-un ratifie l’accord de défense entre Pyongyang et Moscou

La Corée du Nord a scellé son rapprochement avec la Russie en ratifiant un accord de défense historique entre les deux pays.

L’accord « a été ratifié sous la forme d’un décret » signé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un le 11 novembre, a rapporté, tôt mardi, l’agence officielle nord-coréenne KCNA, au lendemain de l’annonce à Moscou que le président russe Vladimir Poutine a également signé ce traité de défense mutuelle.

Conclu au cours d’une uncommon visite de Vladimir Poutine à Pyongyang, en juin, ce traité entre ces deux pays, bêtes noires des Etats-Unis, prévoit notamment « une aide militaire immédiate » réciproque en cas d’attaque contre l’un des deux pays.

Selon Kiev, quelque 11 000 militaires nord-coréens seraient déjà déployés en Russie et ont commencé à combattre contre les Ukrainiens en territoire russe, dans la région de Koursk dont une petite partie est occupée par les forces ukrainiennes à l’offensive depuis août. Le Kremlin a jusqu’à présent éludé les questions sur cette présence de renforts nord-coréens.

L’accord officialise des mois d’approfondissement de la coopération en matière de sécurité entre les deux pays, alliés communistes tout au lengthy de la guerre froide.

La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis le début de l’attaque russe de l’Ukraine en 2022. L’accord engage également les deux pays à coopérer au niveau worldwide pour s’opposer aux sanctions occidentales et coordonner leurs positions aux International locations unies.

La ministre nord-coréenne des affaires étrangères nord-coréenne, Choe Son-hui s’est récemment rendue à Moscou où elle a affirmé que son pays « se tiendrait fermement aux côtés des camarades russes jusqu’au jour de la victoire ». Elle a qualifié l’offensive contre l’Ukraine de « lutte sacrée » et salué la sagesse de Vladimir Poutine.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accueille Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, à Kiev, le 11 novembre 2024.

L’Ukraine annonce le renforcement de sa défense aérienne

Volodymyr Zelensky a déclaré sur Telegram qu’à l’challenge d’une réunion du quartier général, la décision « d’améliorer le réseau de défense aérienne du pays et d’augmenter le nombre de groupes de tirs mobiles pour contrer les drones russes », avait été prise concernant « les régions qui sont des cibles prioritaires du terrorisme russe ».

« La mise en œuvre des décisions précédentes du quartier général sur la meilleure préparation et l’équipement des forces d’infanterie mécanisées se poursuit », a ajouté le président ukrainien.

La France et le Royaume-Uni déterminés à soutenir Kiev « de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » 

Emmanuel Macron et le premier ministre britannique, Keir Starmer, ont célébré lundi sur les Champs-Élysées, à Paris, le 106e anniversaire de l’Armistice de 1918. Les deux dirigeants se sont entretenus en début de matinée à l’Élysée.

A propos de l’Ukraine, selon la présidence française, ils ont réaffirmé « leur détermination à soutenir [Kiev] de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » alors que la poursuite de l’aide militaire des Etats-Unis semble plus que jamais remise en query avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Le nombre de victimes de l’attaque de Kryvy Rih a augmenté, selon le gouverneur régional de la région

Serhi Lyssak, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Dnipropetrovsk, rapporte sur Telegram que l’attaque russe à Kryvy Rih – ville natale du président Volodymyr Zelensky – a fait au moins 14 blessés. Une femme et trois enfants se trouvent sans doute sous les décombres, a précisé M. Lyssak selon lequel les secouristes continuent leur travail sur le space.

Ces frappes sont survenues pendant la visite en Ukraine du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a lui-même dû descendre dans un abri antibombes à Kiev en raison d’une attaque sur la capitale. « Je commence ma journée à Kiev dans l’abri, alors que la Russie déclenche une nouvelle attaque de missiles. C’est la réalité quotidienne du peuple ukrainien », a-t-il écrit plus tôt sur X.

Soutien à l’Ukraine : Emmanuel Macron recevra mardi le secrétaire général de l’OTAN, sur fond de menaces de désengagement des Etats-Unis de l’Alliance atlantique après l’élection de Donald Trump

« Ils auront l’occasion d’aborder ensemble les défis auxquels doit faire face l’Alliance, et notamment le soutien à l’Ukraine », a fait savoir l’Elysée. « Le président de la République rappellera le rôle central de l’organisation pour notre sécurité collective, et l’significance de développer son pilier européen », a ajouté le palais. Il s’agit de la première rencontre entre le président français et le Néerlandais Ticket Rutte, depuis qu’il a pris ses fonctions à la tête de l’OTAN, le 1er octobre.

Pendant la campagne pour la présidentielle américaine, Donald Trump a multiplié les menaces de désengagement de l’Alliance atlantique, dont les Etats-Unis sont le predominant contributeur. Les responsables occidentaux redoutent aussi un ralentissement, voire un arrêt, du soutien militaire américain à l’Ukraine, alors que Donald Trump a dénoncé à plusieurs reprises les milliards dépensés par son pays pour aider Kiev, promettant de mettre fin à la guerre en vingt-quatre heures.

« Son management sera à nouveau un élément-clé pour garder notre Alliance area of expertise. J’ai hâte de travailler avec lui à nouveau pour faire progresser la paix en renforçant l’OTAN », a commenté Ticket Rutte après l’élection du candidat républicain.

L’OTAN assure avoir en partie répondu aux défis lancés par Donald Trump. Elle a repris la coordination de l’aide militaire à l’Ukraine, jusque-là aux mains des Américains, et, surtout, elle met régulièrement en avant les efforts budgétaires des pays européens, accusés par le milliardaire d’être de « mauvais payeurs ».

Un homme russe condamné à blueprint shut ans de penitentiary pour « trahison » pour le compte de Kiev

« Un homme, né en 1976, a été condamné en novembre à blueprint shut ans de penitentiary » après avoir « tenté d’adhérer à une organisation terroriste pro-ukrainienne », selon la chaîne de télévision pro-Kremlin NTV qui a montré un homme au visage volontairement brouillé dans un field en verre.

Selon l’agence de presse publique russe RIA Novosti, cet habitant de Vladimir (100 kilomètres à l’est de Moscou) a offert ses services aux Ukrainiens qui lui ont demandé, en guise de take a look at, de commettre un acte de vandalisme sur le réseau ferroviaire native. « Le 22 octobre 2023, le malfaiteur a mis le feu au système de relais électrique » d’un nœud ferroviaire dépendant de Vladimir, toujours selon RIA Novosti.

Une victoire de Moscou en Ukraine serait « un échec pour Trump », selon Josep Borrell

Une victoire de la Russie dans la guerre contre l’Ukraine représenterait un échec pour les Etats-Unis, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite dans la capitale ukrainienne. « Il est obvious que ce ne serait pas une victoire pour les dirigeants américains si l’Ukraine s’effondre et que Poutine gagne la guerre », a prévenu M. Borrell dans un entretien accordé à l’AFP.

M. Borrell est le premier haut fonctionnaire de l’Union européenne à visiter Kiev depuis les résultats de la présidentielle américaine alors que le Kremlin a démenti lundi l’files du journal américain Washington Put up selon laquelle Donald Trump et Vladimir Poutine se seraient entretenus par téléphone au sujet de la guerre en Ukraine. M. Borrell a dit n’avoir aucune indication que les deux hommes s’étaient déjà parlé, mais a déclaré qu’ils se parleraient « certainement ». « Ce n’est pas une surprise », a-t-il ajouté, soulignant que des dirigeants européens tels que le chancelier allemand, Olaf Scholz, avaient également déclaré qu’ils étaient prêts à parler à Poutine. « Cela fait partie du jeu ».

« Je ne peux pas anticiper quelle sera la effect des Etats-Unis », a précisé le responsable européen, « mais permettez-moi de dire une chose : nous devons échapper à la logique selon laquelle les Etats-Unis agissent et que nous, l’Europe, réagissions, nous devons avoir notre propre capacité d’movement ». L’objectif d’aider l’Ukraine, candidate officielle à l’adhésion à l’Union européenne, à gagner la guerre reste « exactement » le même, a insisté M. Borrell. Et l’objectif de Poutine consiste à mettre « la société ukrainienne sous la botte de la domination russe », a-t-il lancé. « C’est existentiel » et les Ukrainiens « doivent donc résister », a-t-il conclu.

Une frappe russe a « endommagé » un barrage dans l’oblast de Donetsk, selon les autorités locales

Sur Telegram, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk, Vadym Filachkine, a annoncé qu’une attaque russe avait endommagé le barrage du réservoir de Kurakhove. « Cette attaque menace potentiellement les habitants des localités situées sur la rivière Vovtcha dans les régions de Donetsk et de Dnipropetrovsk », a-t-il ajouté.

Le niveau des eaux de cette rivière près du village de Velyka Novossilka « est monté de 1,2 mètre », mais « aucune inondation n’a été signalée jusqu’à présent », a affirmé le gouverneur.

Plus tôt dans la journée, M. Filachkine avait affirmé que deux personnes étaient mortes et que plusieurs autres avaient été blessées dans des bombardements qui avaient visé Pokrovsk et Kramatorsk.

Bonjour Curieuse,

Merci pour votre query. Difficile à dire concernant la inhabitants française ou européenne. Toutefois, comme l’écrivent nos journalistes dans cet article, « Guerre en Ukraine : l’embarras occidental face à l’engagement nord-coréen », vendredi 8 novembre, le Conseil de l’Atlantique Nord, l’organe de décision politique au sein de l’OTAN, a « fermement condamné » l’engagement de soldats nord-coréens aux côtés de la Russie, désormais avéré dans la région russe de Koursk, en partie occupée par l’Ukraine depuis cet été.

« Le déploiement de milliers de combattants [de Corée du Nord] constitue une dangereuse intensification du soutien déjà substantiel apporté par ce pays à la guerre d’agression que la Russie mène, en toute illégalité, contre l’Ukraine », a dénoncé l’Alliance atlantique. Ce communiqué a été signé à titre exceptionnel par ses partenaires en Asie et en Océanie, la Corée du Sud, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, ainsi que par l’Ukraine. Il s’agit donc d’une condamnation collective.

Ensuite, à titre individuel, plusieurs pays dont la France se sont dits inquiets de la présence de soldats nord-coréens en Russie. Le président français a déploré une « escalade inacceptable » de la guerre. Le ministère français des affaires étrangères avait révélé avoir convoqué le 28 octobre le délégué général de la Corée du Nord, en l’absence d’ambassadeur, pour signifier la désapprobation de Paris au soutien de son pays à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

Le ministère des affaires étrangères allemand avait lui aussi, comme déclaré sur X le 23 octobre, convoqué le chargé d’affaires nord-coréen. Quelques jours plus tard, Berlin avait affirmé que le « soutien » de la Corée du Nord à la Russie, « qu’il s’agisse de la livraison » de matériel militaire ou de « l’utilisation éventuelle de personnel », serait une « escalade manifeste » dans la guerre en Ukraine.

Bonjour Raoul Mapouhl,

Merci pour votre message. Concernant l’évolution de la ligne de front je vous renvoie vers cette carte de l’Institute for the Notion of War qui donne une indication de la blueprint back le 10 novembre.

Je vous invite aussi à lire cet article qui revient sur le bilan de cette offensive, trois mois après le début de celle-ci. Il y est notamment mentionné que l’offensive ukrainienne lancée en route de Koursk, début août, n’a pas modifié le rapport de force du conflit, et que Kiev, qui espérait arriver à la table des négociations avec un acquis territorial, manque toujours de moyens humains et matériels.

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Le président français, Emmanuel Macron, va recevoir mardi à l’Elysée le secrétaire général de l’OTAN, Ticket Rutte

Dans un communiqué de presse, la présidence française a annoncé qu’Emmanuel Macron, allait s’entretenir mardi 12 novembre avec le nouveau secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Ce dernier sera reçu au Palais de l’Elysée. Il s’agira de la première rencontre de M. Macron avec M. Rutte depuis sa prise fonction en tant que secrétaire général de l’OTAN, le 1er octobre.

« Lors de cet entretien, ils auront l’occasion d’aborder ensemble les défis auxquels doit faire face l’Alliance, et notamment le soutien à l’Ukraine. Le président de la République rappellera le rôle central de l’Organisation pour notre sécurité collective, et l’significance de développer son pilier européen », détaille le texte.

La Russie compte des milliers de prisonniers victimes de poursuites politiques, selon Memorial

L’ONG russe de défense des droits humains Memorial a indiqué auprès de l’Agence France-Presse que la répression orchestrée en Russie est sous-estimée, avec des milliers de Russes et d’Ukrainiens emprisonnés dans le cadre de dossiers aux motivations politiques.

Sergueï Davidis, chef du programme d’aide aux prisonniers politiques de cette organisation, qui a remporté le prix Nobel de la Paix en 2022 et est interdite en Russie, present notamment que quelque 7 000 civils ukrainiens sont détenus par les autorités russes, reprenant pour cela un décompte de l’ONG Centre pour les libertés civiles, basée à Kiev.

M. Davidis a également compté plusieurs centaines d’affaires pour « haute trahison » et « sabotage » ouvertes en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine et des « milliers » d’autres pour refus de servir sur le front ukrainien. A cela s’ajoutent des dizaines de soldats ukrainiens faits prisonniers et poursuivis dans des affaires pénales en Russie au lieu d’être traités comme des prisonniers de guerre.

« Il est that it is probably you’ll imagine de dire qu’il existe une motivation politique et une violation des droits de ces personnes dans presque tous ces cas », a déclaré à l’Agence France-Presse M. Davidis. La liste des prisonniers politiques détenus par la Russie établie par Memorial compte actuellement 778 noms. Cette liste n’est que « la partie émergée de l’iceberg », souligne le responsable, vehicle Memorial ne peut pas établir « avec certitude » le statut de nombreux prisonniers, faute d’accès à leurs dossiers ou même de connaître leur existence.

Depuis l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, le pouvoir russe mène une répression exacerbée contre toute opposition, réelle ou supposée, à son invasion de l’Ukraine. La quasi-totalité des figures de l’opposition russe sont en exil, en penitentiary ou mortes, à l’instar de l’adversaire numéro 1 du Kremlin, Alexeï Navalny, mort en février dans un pénitencier de l’Arctique. Selon des ONG et des médias, les services de sécurité russes torturent très régulièrement des détenus, en particulier les prisonniers ukrainiens.

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Les opérations de sauvetage se poursuivent à Kryvy Rih après une attaque russe qui a visé un immeuble de cinq étages

Oleksandr Vilkoul, chef de l’administration militaire de la ville de Kryvy Rih, a rapporté sur Telegram que les opérations de sauvetage d’urgence se poursuivaient, mais que le feu avait été éteint à la mi-journée.

M. Vilkoul précise que douze personnes ont été blessées et que d’autres pourraient se retrouver sous les décombres. Plus tôt dans la journée, Serhi Lyssak, le gouverneur régional de l’oblast de Dnipropetrovsk, avait rapporté sur Telegram qu’une attaque russe à Kryvy Rih avait fait huit blessés. Selon lui, trois personnes avaient été hospitalisées, dont un enfant de 11 ans et deux femmes de 58 et 75 ans. M. Vilkoul a lui déclaré qu’une autre personne avait été hospitalisée, sans donner plus de détails.

Berlin appelle les Européens à accroître leur aide à l’Ukraine sans délai

La ministre allemande des affaires étrangères a mis en garde lundi contre le risque que Vladimir Poutine profite de la période de transition aux Etats-Unis pour pousser son avantage en Ukraine, et a appelé les Européens et Berlin à accroître leur aide sans délai.

« Nous n’avons pas le temps d’attendre le printemps [alors que] c’est maintenant la période de transition que Poutine a toujours attendu après le résultat des élections aux Etats-Unis », a déclaré Annalena Baerbock lors d’une conférence à Berlin.

Tout ce que l’Europe peut apporter au soutien de l’Ukraine « doit être mobilisé maintenant », a affirmé la ministre, insistant sur le renforcement de la défense aérienne du pays qui se trouve dans « une allotment décisive » de la guerre menée par la Russie. Juste avant les élections américaines, « il y a ecu plus d’attaques de drones sur Kiev que jamais auparavant et la guerre a atteint une nouvelle dimension (…), maintenant c’est une guerre aérienne totale », a-t-elle souligné.

Elle a souhaité que l’Allemagne puisse augmenter ses dépenses budgétaires au profit de Kiev pour « au moins couvrir les besoins essentiels de la défense ukrainienne, en particulier s’agissant de la défense contre les drones ». « Nous avons besoin maintenant, en plus des mesures au niveau européen, de davantage de moyens financiers dans le budget », a-t-elle lancé, ce qui résonne comme un appel à faire exception à la règle constitutionnelle de frein à l’endettement au cœur des désaccords politiques en Allemagne.

Plus largement, l’objectif des pays de l’Alliance atlantique de consacrer 2 % du PIB à la défense « ne suffit plus à notre époque », a-t-elle ajouté. Le message s’adresse aussi bien aux Etats membres de l’Union européenne collectivement qu’à l’Allemagne, où le flou règne sur la date d’incontournables élections anticipées après la fracture de la coalition d’Olaf Scholz la semaine dernière.

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Trois partis lituaniens ont signé un accord de coalition incluant la poursuite du soutien à l’Ukraine

Trois partis lituaniens ont scellé lundi un accord de coalition, malgré les critiques concernant l’une des formations, le mouvement populiste Nemuno Ausra (L’Aube du fleuve Niémen), dont le dirigeant fait l’objet d’un procès pour des propos antisémites présumés.

Les sociaux-démocrates sont arrivés en tête du scrutin du 27 octobre, devançant les conservateurs au pouvoir mais sans réussir à obtenir une majorité. La coalition rassemble les sociaux-démocrates, l’union démocratique « Au nom de la Lituanie » et Nemuno Ausra. Elle charisma une majorité des 86 sièges sur les 141 que compte le Parlement.

Après la signature de l’accord, les dirigeants de la nouvelle majorité ont cherché à rassurer l’thought publique, notamment sur le soutien à l’Ukraine. « Nous soutiendrons pleinement l’Ukraine dans sa victoire et sa reconstruction », peut-on lire dans l’accord, consulté par l’Agence France-Presse.

Une grande partie des 2,8 millions d’habitants de la Lituanie craignent que cet Etat balte soit pris pour cible si Moscou remporte la guerre contre Ukraine. La Lituanie alloue 3,2 % de son PIB à la défense cette année, bien au-delà de l’objectif de 2 % fixé par l’OTAN, et entend augmenter ce budget jusqu’à 3,5 %.

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En visite en Ukraine, le chef de la diplomatie européenne estime qu’à Tchernihiv, 85 % des attaques russes ont détruit des zones résidentielles

Le chef de diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, est en visite en Ukraine. Sur X, il a rapporté qu’à Tchernihiv, dans le nord du pays, 85 % des bombardements russes ont détruit des zones résidentielles : les hôpitaux, les écoles et d’autres infrastructures civiles ont été touchés, rapporte-t-il. « Nous devons continuer à soutenir l’Ukraine, notamment à travers son redressement, sa reconstruction et son développement », écrit-il, rappelant les 50 milliards d’euros débloqués par l’UE pour aider à la reconstruction et la modernisation de l’Ukraine.

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Ce qu’il faut savoir lundi 11 novembre, à la mi-journée

  • Le Kremlin a démenti que le président russe, Vladimir Poutine, et Donald Trump se soient parlé depuis la victoire de celui-ci à la présidentielle américaine, comme l’a rapporté dimanche le journal Washington Put up.
  • Au moins six personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans des attaques russes, qui ont visé les villes de Mykolaïv et de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales lundi. Des alertes aériennes ont aussi été instaurées sur l’essentiel du territoire ukrainien dans la matinée a annoncé l’armée de l’air ukrainienne après le décollage de plusieurs bombardiers russes.
  • Sur Telegram, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk a annoncé que deux personnes étaient mortes et que plusieurs autres personnes avaient été blessées dans des bombardements qui ont visé Pokrovsk et Kramatorsk.
  • Serhi Lyssak, le gouverneur régional de l’oblast de Dnipropetrovsk, a rapporté sur Telegram qu’une attaque russe à Kryvy Rih avait fait huit blessés. Il a déclaré qu’un immeuble de cinq étages avait été touché et que des victimes pourraient se trouver sous les décombres.
  • Keir Starmer et Emmanuel Macron ont réaffirmé « leur détermination à soutenir [Kiev] de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » lors d’un entretien à l’Elysée dans matinée.
  • Un tribunal russe a confirmé la peine de Ksenia Karelina, une citoyenne russo-américaine condamnée à douze ans de penitentiary pour « trahison » pour avoir effectué un don de 47,forty five euros à une organisation aidant l’Ukraine.

Emmanuel Macron et Keir Starmer affirment « leur détermination » à soutenir Kiev « aussi longtemps que nécessaire »

Le premier ministre britannique, Keir Starmer – en visite à Paris pour commémorer le 106e anniversaire de l’Armistice de 1918 – s’est entretenu avec président français, Emmanuel Macron, dans la matinée.

Selon la présidence française, ils ont réaffirmé « leur détermination à soutenir [Kiev] de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » alors que la poursuite de l’aide militaire des Etats-Unis semble plus que jamais remise en query avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

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Le contexte

Dwell animé par Charlotte Herzog

Image de couverture : Sur cette snatch d’écran tirée d’une vidéo publiée par le ministère de la défense russe, le 24 octobre 2024, un soldat russe est installé dans un bunker dans la région de Koursk, en Russie. AP

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