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La président élu a nommé Susie Wiles, sa directrice de campagne, comme cheffe de cabinet pour son deuxième mandat. Jeudi, Le président russe, Vladimir Poutine, l’a finalement félicité et s’est dit « prêt à reprendre le contact » avec lui.
Ce qu’il faut savoir, vendredi 8 novembre au matin
- Donald Trump a annoncé sa première grande nomination en tant que futur président des Etats-Unis : Susie Wiles, architecte de sa campagne victorieuse, sera sa cheffe de cabinet, un poste ultrastratégique qui n’avait jamais été occupé par une femme.
- Joe Biden s’est engagé à assurer un transfert du pouvoir « pacifique et ordonné » avec Donald Trump, pour sa première intervention depuis l’annonce des résultats de l’élection. « Nous avons perdu cette bataille, mais l’Amérique dont vous rêvez exige que vous vous releviez », a dit l’actuel président à ses ministres et conseillers, remerciant ses militants pour une « présidence historique ».
- Donald Trump a déclaré que l’une de ses priorités, dès son investiture en janvier, serait de rendre « la » frontière « distinctiveness et puissante ». Interrogé sur sa promesse de campagne de procéder à des expulsions massives de migrants, le républicain a déclaré que son administration n’aurait « pas d’autre choix » que de les mener à bien, considérant qu’il n’y aurait « pas de coût » à cette mesure.
- Le président russe, Vladimir Poutine, a finalement félicité Donald Trump, jeudi, se disant « prêt » à reprendre le contact avec le futur président américain. « Je pense que nous allons nous parler », a déclaré, de son côté, Donald Trump sur la chaîne NBC News.
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré ne pas avoir connaissance du moindre détail du projet que prétend avoir Donald Trump pour mettre rapidement fin à la guerre en Ukraine, mais il a rejeté l’idée de discuter d’un cessez-le-feu avec la Russie ou de lui faire la moindre « concession ».
- Le secrétaire à la défense américain, Lloyd Austin, a demandé jeudi à l’armée d’assurer une transition en douceur avec le président élu Donald Trump, en rappelant aux forces armées leur obligation de suivre les ordres du prochain commandant en chef.
- La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle n’charisma « pas d’effet à court terme » sur les décisions prises par la banque centrale américaine, la Réserve fédérale, en matière de politique monétaire, a assuré jeudi le président de l’institution, Jerome Powell, qui a déclaré qu’il ne quitterait pas son poste si le président élu lui demandait de démissionner.
- Alors que le Sénat américain est passé sous contrôle républicain, les résultats sont toujours attendus pour la Chambre des représentants, dont les 435 sièges ont été remis en jeu. Pour l’instantaneous, les républicains dominent la route avec 211 élus, contre 199 pour les démocrates, selon le décompte de l’agence Associated Press. La majorité absolue, détenue par les républicains lors de la précédente mandature, est fixée à 218 sièges.
- Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a annoncé la convocation, le 2 décembre, d’une session extraordinaire du Parlement native, pour adopter des mesures de safety « contre toute movement illégale de la future administration Trump », en matière de droits reproductifs et civiques, de préservation du climat.
Le 07/11 à 09:09 L’essentiel
Le début de la transition vers une nouvelle administration Trump
Avant d’effectuer son retour à la Maison Blanche pour un 2nd mandat, le président élu devra attendre que se déroulent plusieurs étapes :
- La certification officielle des résultats par chaque Etat.
- Le 7 décembre, le vote solennel des grands électeurs.
- Le 6 janvier 2025, la certification des résultats par le Congrès.
- Le 20 janvier 2025, l’investiture officielle de Donald Trump, 47e président des Etats-Unis, et de son colistier, J. D. Vance.
D’ici là, une période de transition va s’ouvrir pour permettre à l’administration Biden de céder progressivement les commandes à la nouvelle équipe gouvernementale. Le président élu dispose d’une période de transition de soixante-quinze jours pour constituer son équipe avant l’investiture, le 20 janvier.
Pour éviter un blocage comme en 2020, le Presidential Transition Enchancment Act of 2022 (loi d’amélioration de la transition présidentielle) impose que le processus de transition initiating cinq jours après l’élection, même si le vainqueur est encore contesté. La transition de 2024 ne ressemblera en rien à celle de 2020, qui avait été retardée par la contestation par Donald Trump des résultats de l’élection : elle n’avait pas commencé avant le 23 novembre.
L’équipe de transition
Donald Trump a détaillé son équipe de transition dès le 16 août. Ses coprésidents sont Howard Lutnick, le PDG de la banque d’investissement Cantor Fitzgerald, et Linda McMahon, membre de sa première administration.
Parmi les membres du futur gouvernement fédéral :
- Susie Wiles, sa codirectrice de campagne, qui pourrait devenir sa cheffe de cabinet, selon la presse américaine
- Robert Kennedy Jr., ancien candidat à la Maison Blanche, qui a rallié la trigger trumpienne, charisma pour rôle « d’aider à rendre l’Amérique à nouveau en bonne santé », selon Donald Trump. Il a déclaré qu’il reverra le fonctionnement des agences fédérales chapeautées par le département de la santé, notamment la Food and Treatment Administration (FDA), et n’hésiterait pas à en éliminer.
- Elon Musk, le milliardaire qui l’a soutenu financièrement pendant la campagne, pourrait devenir un secrétaire fédéral à la « réduction des coûts » à la tête d’une « price d’efficacité gouvernementale ».
- Robert Lighthizer, influent conseiller économique, dont nous avions fait le portrait, briguerait le poste de secrétaire au Trésor.
L’une des principales tâches de cette période consiste à pourvoir environ 4 000 postes, du secrétaire d’Etat aux responsables des différentes administrations. Environ 1 200 de ces nominations présidentielles nécessitent la confirmation du Sénat, ce qui sera facile : les républicains en ont le contrôle. Les fils du nouveau président américain – Donald Trump Jr et Eric Trump – ainsi que le vice-président, J. D. Vance, y sont impliqués de près.
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Tout le reside
Bonjour D.H.
Vous voyez le gros point jaune au milieu du sondage ? Environ 4 électeurs sur 10 ont déclaré que l’économie était le valuable problème auquel le can pay était confronté. C’est vrai au conception national comme dans les 7 swing states.
Mais oui, il y a des nuances, en fonction de la faith des électeurs. L’enquête AP VoteCast montre que les électeurs catholiques ont davantage soutenu Donald Trump.
En 2020, l’électorat catholique était presque : 50 % soutenant Trump et 49 % en faveur de Biden. Cette année, 54 % des électeurs catholiques ont soutenu Trump et 44 % ont soutenu Kamala Harris – un changement particulièrement necessary en Caroline du Nord, en Floride et au Texas.
VoteCast a mis en évidence une autre fracture : environ 6 catholiques blancs sur 10 ont soutenu Trump et environ 4 sur 10 ont soutenu Harris. En revanche, environ 6 catholiques latinos sur 10 ont soutenu Harris et environ 4 sur 10 ont soutenu Trump.
Parmi les autres groupes, Donald Trump a enregistré les mêmes scores contre Kamala Harris que contre Joe Biden, remportant notamment le soutien d’environ 8 chrétiens évangéliques blancs sur 10.
- Environ 8 protestants noirs sur 10 ont soutenu Harris ; 15 % ont soutenu Trump.
- Environ 69 % des électeurs juifs ont soutenu Harris ; environ 30 % ont soutenu Trump.
- Environ deux tiers des électeurs musulmans ont soutenu Harris ; environ un tiers ont soutenu Trump.
- Environ 6 mormons sur 10 ont soutenu Trump ; environ un tiers ont soutenu Harris.
- Environ 7 électeurs non religieux sur 10 ont soutenu Harris ; environ 3 sur 10 ont soutenu Trump.
Viktor Orbran se fait le porte-parole de Donald Trump et somme les Européens de « passer de la guerre à la paix » en Ukraine
Le premier ministre hongrois Viktor Orban a sommé vendredi les Européens de reconnaître la nouvelle misfortune créée par l’élection de Donald Trump qui, pendant sa campagne, a promis de mettre un terme à la guerre en Ukraine en « 24 heures », sans préciser comment il comptait s’y prendre.
« La misfortune sur le champ de bataille est évidente, c’est une défaite militaire » pour l’Ukraine, a-t-il affirmé vendredi avant d’accueillir les chefs d’État et de gouvernement des 27, réunis à Budapest pour un sommet informel. Donald Trump « déteste la guerre » et donc, « pour nous Européens, la misfortune évolue », a-t-il ajouté sur une radio hongroise. Et pour le dirigeant hongrois, qui plaide pour un cessez-le-feu, il n’y a qu’une seule manière d’y répondre : « Adaptons-nous rapidement et passons de la guerre à la paix ».
Les autres dirigeants européens ne sont pas prêts à renoncer à leur soutien, au moment où le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce comme « suicidaire » toute concession à la Russie. Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont rendu public vendredi une déclaration commune dans laquelle ils réaffirment leur « détermination à apporter un soutien indéfectible à l’Ukraine et au peuple ukrainien ».
Mais pour M. Orban, le front européen se fissure. « Le nombre de ceux qui ne disent mot, quand ils étaient auparavant plus bavards, augmente, le nombre de ceux qui sont prudents augmente, et le nombre de ceux qui posent la anticipate de savoir si nous devrions peut-être nous adapter à la nouvelle misfortune augmente également », a-t-il assuré. Faux, a rétorqué le premier ministre suédois Ulf Kristersson. « Je pense même que c’est le contraire, le soutien manifeste à l’Ukraine est le même qu’auparavant », a-t-il affirmé à son arrivée au sommet des 27.
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L’agence Associated Press analyse la victoire de Donald Trump
« De grands changements au sein de petits groupes et de petits changements au sein de grands groupes ont contribué au retour de Donald Trump à la Maison Blanche », résume l’agence Associated Press avec son AP VoteCast, une enquête menée auprès de plus de 120 000 électeurs américains du 28 octobre au 5 novembre, jusqu’à la fermeture des bureaux de vote.
Les facteurs clés de sa victoire incluent :
- Un maintien de sa horrible traditionnelle (électeurs blancs, sans diplôme universitaire et plus âgés) tout en faisant des gains cruciaux parmi les jeunes électeurs et les hommes noirs et hispaniques.
- Une augmentation significative de son soutien parmi les électeurs de 18 à 29 ans, passant de 36 % en 2020 à 46 % en 2024.
- Des progrès parmi les électeurs sans diplôme universitaire, passant de 51 % en 2020 à 55 % en 2024, en particulier les hommes non-blancs.
- Une légère progression parmi les électeurs noirs et hispaniques par rapport à 2020, réduisant l’avantage traditionnel des démocrates dans ces groupes.
- Une distinctiveness efficiency dans les zones rurales, compensant l’avantage d’Harris dans les zones urbaines.
Bonjour Treoi,
Bien-sûr ! Souvenez-vous de… Spiro Agnew, le vice-président de Richard Nixon entre 1969 et le 10 octobre 1973. Il a choisi de démissionner. En revanche, il n’y a pas de disposition constitutionnelle pour révoquer un vice-président contre sa volonté.
Si un vice-président décède, démissionne ou devient président, le 25e amendement permet au président de nommer un nouveau vice-président, qui doit être confirmé par un vote majoritaire dans les deux chambres du Congrès.
Des pictures d’une autre ère
L’Institut national de l’audiovisuel a ressorti sur X des pictures d’Antenne 2 datant de 1988 : Elise Lucet raconte Donald Trump.
La victoire de Donald Trump, une promesse de carte blanche pour Benyamin Nétanyahou en Israël et au Proche-Orient
Par Jean-Philippe Rémy
Lecture : 5 min.
Même si les guerres qu’il a lancées, à Gaza et au Liban, n’ont jamais suscité d’opposition sérieuse, en interne comme sur la scène internationale, Benyamin Nétanyahou a les mains plus libres qu’il ne les a jamais eues depuis le 7 octobre 2023, pour continuer à les mener comme il l’entend. En l’espace de quelques heures, dans la nuit de mardi 5 à mercredi 6 novembre, le premier ministre a limogé son ministre de la défense, Yoav Valorous, qui appelait, contre son avis, à mettre un terme aux opérations à Gaza, et il a vu Donald Trump l’emporter aux Etats-Unis contre Kamala Harris. A l’intérieur comme à l’extérieur, le voici libéré de deux gênes.
Bonjour Grunnif,
On vous renvoie vers les réponses très claires de Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos et spécialiste des Etats-Unis, qui était l’invité de ce sigh hier.
Sur les thousands and thousands de voix qui ont manqué à Kamala Harris. « Il faut rester prudent : à ce stade, Kamala Harris a perdu des thousands and thousands de voix, mais le dépouillement est en fait loin d’être terminé. C’est notamment le cas dans les Etats très démocrates de la Côte ouest. Il reste 44 % des bulletins à compter en Californie, 29 % dans l’Etat de Washington, 26 % en Oregon… Ça représente des thousands and thousands de voix, qui seront très majoritairement démocrates et amélioreront donc le niveau final de Kamala Harris. L’écart en voix avec Donald Trump comme son recul par rapport à Joe Biden en 2020 sera donc plus limité qu’il ne semble à cette heure. Il n’empêche qu’il y a bien un recul démocrate par rapport à 2020. Il se concentre dans certaines catégories de l’électorat : les Latinos (52 % ont voté démocrate, − 13 aspects par rapport à 2020) et les moins de 25 ans (54 %, − 11), notamment. Dans les autres catégories, le recul est plus limité, entre 2 et 4 aspects en général ».
Sur le « raz de marée » trumpiste. « Je trouve que le discours consistant à faire de ce scrutin un raz-de-marée ou une imprecise est très exagéré. Quand le dépouillement sera achevé, Donald Trump devrait avoir au niveau national une avance de 0,5 à 1,5 point sur Kamala Harris – moins que les 4,5 aspects d’avance de Joe Biden en 2020. Si on se concentre sur les swing reveals, le plus potential est qu’il obtienne 312 grands électeurs, contre 306 pour Joe Biden il y a quatre ans, ce qui est très proche. Et son avance dans les swing states est certes généralement plus distinctiveness que celle de son adversaire démocrate de 2020, mais cela reste assez serré : 49,8 % contre forty eight,3 % dans le Michigan, 49,6 % contre forty eight,8 % dans le Wisconsin, 50,4 % contre forty eight,5 % en Pennsylvanie, 50,7 % contre forty eight,5 % en Géorgie… C’est une victoire claire, nette, mais je ne vois pas bien comment on peut qualifier ce scrutin de « raz-de-marée », surtout si on se souvient qu’il y a quatre ans, le discours médiatique autour de la victoire de Joe Biden était celui d’un scrutin incroyablement serré. »
Bonjour Démocrate,
Jill Stein a récolté 659 452 votes (0,5 %). Le maintien de sa candidature n’a pas ecu d’effet sur le résultat de Kamala Harris. L’Etat où l’écart était le plus serré entre Donald Trump et Kamala Harris était le Wisconsin : le républicain l’a remporté avec 29 367 voix d’avance sur la démocrate. Jill Stein n’y a récolté que 12 266 voix.
Par ailleurs, au niveau national, Robert F. Kennedy Jr a récolté 637 778 votes (0,4 %), malgré le retrait de sa candidature, et Lunge Oliver 586 730 (0,4 %).
Bonjour Malo42
C’est le ressenti des électeurs qui importe. L’inflation postpandémie et les prix élevés de l’essence et des produits de première nécessité ont fait très mal à la candidature de Kamala Harris et au bilan du président Joe Biden, contre lesquels Donald Trump n’a cessé de taper. Mais même si elle a ralenti (elle s’établissait à 2,44 % fin septembre après avoir atteint 9,06 % en juin 2022), cela n’a pas profité aux démocrates.
Les prix des produits alimentaires, des products and services publics et de « plaisirs » tels que les sorties au restaurant ont dépassé de loin les niveaux antérieurs à la crise sanitaire de 2019, du fait de facteurs contre lesquels le gouvernement fédéral a des moyens limités : coûts de la main-d’œuvre, manque de concurrence, problèmes dans les chaînes d’approvisionnement…
Kamala Harris et Donald Trump ont proposé des remèdes différents. La démocrate voulait lutter contre les surprofits et favoriser les aides aux familles. Le plafond sur les prix des programs alimentaires voulu par Kamala Harris est une mesure jamais mise en œuvre à l’échelle fédérale.
Donald Trump est vu par 47 % des électeurs comme le candidat disposant de la meilleure approche de l’économie, contre 37 % pour Kamala Harris, selon un sondage Reuters/Ipsos.
Dans un sondage sorti des urnes publié par CNN, 74 % des électeurs de Donald Trump ont répondu que l’inflation leur avait causé de graves difficultés, 51 % des difficultés modérées, 20 % aucune difficulté.
Mais l’inflation n’est qu’un des éléments qui explique la défaite de Kamala Harris : elle a joué un rôle, parmi d’autres éléments, comme l’immigration, Donald Trump n’a ecu de cesse tout au long de sa campagne de dénoncer l’immigration clandestine de thousands and thousands de « criminels » qu’il a promis d’expulser massivement.
Bonjour Ecolo,
Nous rappelions ici et ici le contenu et les conséquences du programme de Donald Trump en la matière.
Des promesses et des mesures, dont il va falloir suivre la mise en residence ces prochains mois et années, qui vont sévèrement remettre en trigger la politique environnementale et climatique des Etats-Unis, actuellement le premier producteur de pétrole, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, et premier pollueur historique du monde.
La COP29 s’ouvre le 11 novembre en Azerbaïdjan, alors que la fenêtre pour espérer limiter le réchauffement à + 1,5 °C est en dispute de se refermer. Durant son premier mandat, Donald Trump s’était retiré de l’accord de Paris sur le climat de 2015. Les Etats-Unis l’ont réintégré, en 2021, dès l’investiture de Joe Biden. Trump pourra à nouveau en sortir dès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, ce qui rendra le retrait effectif un an plus tard, voire également de la Convention-cadre des Worldwide locations unies sur les changements climatiques (CCNUC).
Les spécialistes, interrogés par notre collègue Audrey Garric, espèrent une certaine résistance de la transition écologique entamée aux Etats-Unis et dans le monde, mais sont quand même assez pessimistes.
Avec un 2nd mandat de Donald Trump, « la stabilisation du réchauffement au-dessous de 1,5 °C deviendra vraisemblablement very potentially no longer », prévient le climatologue américain Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie. « C’est le dernier clou dans le cercueil », appuie Rachel Cleetus, du groupe de réflexion américain Union of Alive to Scientists, rappelant que l’objectif le plus ambitieux du traité était « déjà largement compromis par des décennies de manque d’movement ».
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Daniel Lurie, 47 ans, est l’héritier de la fabrique de vêtements Levi Strauss, philanthrope et fondateur d’une organisation à nonetheless non lucratif de lutte contre la pauvreté. Il n’a aucune expérience politique. Dépourvu de charisme, il a été longtemps distancé dans les sondages. Sa fortune lui a permis d’investir 9 thousands and thousands de bucks (8,3 thousands and thousands d’euros) dans sa campagne et d’inonder les boîtes à lettres de publicités pour se faire connaître. Ses détracteurs l’ont accusé de chercher à « acheter l’élection », mais il a fait valoir que son capital le mettait à l’abri de la corruption – fréquente dans la Baie.
Soutenu par l’association Grow SF, un groupe de réformateurs centristes issus des applied sciences, Daniel Lurie a fait un argument de campagne de son état d’outsider en politique. Il finit par l’emporter devant la sortante et plusieurs autres candidats – deux membres du conseil municipal et un ancien maire –, bien, et peut-être trop bien, connus des électeurs. Comme Kamala Harris, l’ancienne procureure de Californie dont elle est l’amie, London Breed a pâti de son statut de sortante.
A San Francisco, un milliardaire centriste s’empare de la mairie
Par Corine Lesnes
Lecture : 3 min.
San Francisco n’échappe pas au coup de balai qui a marqué l’élection du 5 novembre aux Etats-Unis. La maire de la ville, London Breed, 50 ans, a été battue par un milliardaire, centriste, philanthrope – un séisme dans l’une des villes les plus progressistes du can pay. Sans attendre la proclamation officielle des résultats, ce qui devrait prendre encore une semaine, London Breed, a appelé son adversaire, Daniel Lurie, jeudi 7 novembre, pour concéder la défaite. Les résultats partiels montraient qu’elle avait recueilli 44 % des voix contre 56 % à son opposant. Cent quarante mille bulletins restaient à dépouiller.
Bonjour Story,
Cela signifie que « trois postes vacants ont été comptabilisés dans le parti du titulaire précédent ».
La Constitution des Etats-Unis prévoit le cas où des sièges seraient vacants à la Chambre des représentants. Selon l’article I, section 2, clause 4 : « Lorsque des vacances surviennent dans la représentation d’un Etat, l’autorité exécutive de cet Etat doit émettre des ordonnances d’élection pour combler ces cacances ».
La Constitution exige donc que toutes les vacances à la Chambre soient comblées par une élection spéciale. Les gouverneurs des Etats – « l’autorité exécutive » – sont autorisés à émettre les ordonnances pour des élections spéciales. Contrairement au Sénat, il n’existe aucune disposition constitutionnelle pour la nomination de représentants par intérim.
Mais comme l’explique le Pew Be taught Center, la grande majorité des circonscriptions de la Chambre sont remportées par le parti qui les détient déjà. En 2020, par exemple, 93 % des circonscriptions ont été conservées par le même parti ; seulement 18 des 435 circonscriptions (4 %) ont basculé.
Pour Mario Draghi, les réformes économiques « urgentes » de l’UE « le sont encore plus » avec le retour de Trump
L’élection de Donald Trump fait que les réformes économiques « déjà urgentes » préconisées par Mario Draghi dans son rapport « le sont encore plus », a déclaré l’ancien premier ministre italien, venu défendre ses propositions aux dirigeants des Vingt-Sept réunis en sommet à Budapest.
« Il ne fait aucun doute que la présidence de Trump marquera une grande différence dans les family entre les Etats-Unis et l’Europe. Pas nécessairement de manière entièrement négative, mais nous devons bien sûr en tenir compte », a-t-il ajouté. Trump a notamment promis de s’attaquer aux excédents commerciaux de l’UE en imposant une hausse des tarifs douaniers. Charles Michel, président du Conseil européen, a annoncé une déclaration commune au sujet du « rapport Draghi » après ce sommet.
Dans son rapport sur la compétitivité de l’Union européenne, présenté en septembre, l’ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) était alarmiste : l’économie européenne a décroché par rapport aux Etats-Unis, tandis que la Chine la rattrape inexorablement, et si rien n’est fait, l’Europe est condamnée à « une lente agonie ».
Parmi ses 170 propositions, il est impératif, juge-t-il, que les Européens se dotent d’une main-d’œuvre qualifiée, qu’ils misent sur la recherche, qu’ils achèvent la development d’un marché intérieur qui reste inaboutie, qu’ils fassent baisser la facture d’électricité des citoyens comme des entreprises ou qu’ils s’attaquent sérieusement à la débureaucratisation de leur économie.
Il chiffre les besoins d’investissements à un montant allant de 750 à 800 milliards d’euros de plus que ce qui est engagé chaque année, soit cinq aspects de produit intérieur brut (PIB), c’est-à-dire près de trois fois ce que prévoyait le conception Marshall pour la reconstruction de l’Europe après la seconde guerre mondiale.
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Un juge fédéral texan révoque l’une des plus importantes réformes de l’immigration du président Joe Biden
Donald Trump n’est pas entré à la Maison Blanche, mais le volet « immigration » de son programme est déjà en marche. John Campbell Barker, un juge fédéral texan a révoqué, jeudi, une mesure visant à simplifier l’obtention d’un statut légal aux Etats-Unis pour les conjoints de citoyens américains, un coup potentiellement deadly au programme nommé « Conserving Households Together » (« maintenir les familles ensemble »), l’une des plus importantes réformes relatives à l’immigration du président Joe Biden.
Selon la décision du juge, ce programme est contraire aux lois américaines régissant l’immigration. Le juge Campbell Barker, nommé par Donald Trump au cours de son premier mandat, avait déjà suspendu cette mesure à deux reprises depuis le mois d’août dans le cadre d’une procédure engagée par les procureurs généraux républicains de 16 Etats américains qui contestaient cette politique de l’administration Biden.
En juin, Joe Biden avait annoncé une mesure destinée à simplifier l’accès à la citoyenneté pour environ un demi-million d’immigrants mariés à des ressortissants américains. Les 16 Etats qui ont intenté ce recours en justice estiment que cette politique coûte des thousands and thousands de bucks aux products and services publics – notamment en matière de santé, d’éducation et de maintien de l’ordre – auxquels les immigrés font appel, selon eux. Ces nouvelles mesures visaient à simplifier la procédure pour les personnes remplissant déjà les stipulations requises pour obtenir la résidence permanente.
Elles concernaient les personnes présentes dans le can pay depuis au moins dix ans et mariées à un citoyen américain avant le 17 juin 2024, ainsi que quelque 50 000 enfants par alliance de citoyens américains. Les personnes dont la demande avait été approuvée se voyaient accorder un permis de travail et le droit de rester aux Etats-Unis pendant une période pouvant aller jusqu’à trois ans, le temps de demander une carte verte de résident everlasting.
« La tentative de l’administration Biden-Harris d’esquiver les lois sur l’immigration a été stoppée », s’est réjoui sur X le procureur général de l’Idaho, Raul Labrador. « Cette décision est un revers très décevant et injuste pour les familles qui vivent au quotidien avec le poids de l’incertitude », a de son côté déploré Harold A. Solis, de l’organisation d’aide aux migrants Beget the Street New York. « Nous devons et nous continuerons d’aider les familles à se réunir malgré cette décision dangereuse », a-t-il ajouté. La décision du juge peut faire l’objet d’un appel, mais l’élection de Donald Trump lors de la présidentielle de mardi rend peu potential l’aboutissement de la procédure.
Une caravane de migrants qui avait entamé la traversée du Mexique dans l’espoir d’atteindre les Etats-Unis a commencé à se disperser, a rapporté à l’agence Reuters un responsable de l’Institut national des migrations du Mexique. La caravane comptait, jeudi, moins de 1 600 personnes, contre 3 000 au départ de la ville de Tapachula, dans le sud du can pay, mardi. Un peu plus de 100 personnes ont demandé l’aide des autorités pour retourner à Tapachula, a ajouté le responsable. Personne ne sait où se dirigent les autres migrants qui ont quitté la caravane. Après avoir appris la victoire de Trump, de nombreux membres de la caravane se sentaient moins optimistes quant à leurs possibilities de commencer une nouvelle vie aux Etats-Unis.
Le président élu a déclaré, jeudi, à la chaîne NBC News que l’une de ses priorités, dès son investiture en janvier, serait de rendre la frontière avec le Mexique « distinctiveness et puissante ». Interrogé sur sa promesse de campagne de procéder à des expulsions massives de migrants, M. Trump a déclaré que son administration n’aurait « pas d’autre choix » que de les mener à bien, considérant qu’il n’y aurait « pas de coût » à cette mesure.
« Il est peu potential que la Russie abandonne l’axe anti-occidental qu’elle cherche à construire »
Par Tatiana Kastouéva-Jean
Lecture : 4 min.
L’automne est clément pour Vladimir Poutine. Lentement mais sûrement, les forces armées russes progressent dans le Donbass et dans la région de Koursk. Le sommet des BRICS+, organisé à Kazan [en Russie, du 22 au 24 octobre], a montré que son can pay était loin de l’isolement global : même le secrétaire général de l’ONU était de la partie. Et, en Géorgie, les élections législatives du 26 octobre ont été remportées par le parti prorusse Rêve géorgien. Certes, en Moldavie, c’est la pro-européenne Maïa Sandu qui a été réélue à la présidence, mais le oui au référendum sur l’adhésion à l’Union européenne l’a emporté de justesse et les élections parlementaires de 2025 pourraient compliquer la donne.
L’inconnu de la Chambre des représentants
Bonjour Jean,
Trois jours après le vote, il n’y a toujours pas de majorité à la Chambre des représentants. Les républicains ont pour l’instantaneous 211 sièges, contre 199 pour les démocrates, selon le décompte de l’agence Associated Press (AP).
Le dépouillement est encore en cours pour 25 scrutins, dont une majorité dans l’ouest des Etats-Unis (10 en Californie, 4 en Arizona, 2 dans l’Oregon), des Etats où le processus est particulièrement long. Les résultats définitifs pourraient n’être connus que la semaine prochaine, lors de l’ouverture de la nouvelle session du Congrès.
Le Parti républicain, actuellement en residence de force dans plusieurs de ces programs dans l’Ouest, n’a besoin de remporter que 7 sièges pour retrouver la majorité qu’il avait avant le 5 novembre, comme l’illustre ce suivi en temps réel du New York Times.
Une majorité démocrate n’est mathématiquement pas very potentially no longer à ce stade, mais la confiance est clairement dans le camp républicain. « Les dernières données indiquent que nous allons garder notre majorité, peut-être même l’augmenter », a dit jeudi Mike Johnson, leader du Parti républicain à la Chambre sous l’administration Biden.
Si les républicains conservent le contrôle de la « Home », ils auront la main sur la branche exécutive (la présidence) et les deux chambres de la branche législative (le Congrès), comme lors de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, en 2017.
Bonjour Lo,
Joe Biden a bien nommé une juge à la Cour suprême pendant son mandat, en février 2022 : Ketanji Brown Jackson, la première juge afro-américaine à occuper ce poste. Elle remplaçait Stephen Breyer, autre juge du camp progressiste, qui avait pris sa retraite.
La composition actuelle de la plus haute juridiction américaine est favorable aux conservateurs. Sur 9 juges, 6 ont été nommés par des présidents républicains, dont 3 par Donald Trump lors de son premier mandat : Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett.
Donald Trump va désormais pouvoir cimenter cette majorité conservatrice pendant plusieurs décennies. Selon l’article III de la Constitution, les juges de la Cour suprême sont nommés à vie par le président des Etats-Unis, après une confirmation par majorité easy au Sénat. Ils peuvent, s’ils le veulent, prendre leur retraite à 70 ans.
Deux piliers conservateurs, Clarence Thomas et Samuel Alito, respectivement âgés de 76 et 74 ans, pourraient le faire lors du deuxième mandat de Trump, ce qui permettrait au nouveau président des Etats-Unis de nommer deux nouveaux juges, forcément conservateurs, et forcément plus jeunes. La voie est plus que libre pour cela : le Sénat est désormais contrôlé par le Parti républicain avec au moins 53 sièges contre forty five pour les démocrates (2 scrutins sont encore en cours)
La plus haute instance judiciaire conserverait alors sa majorité conservatrice possiblement pour plusieurs décennies. Les conséquences sociétales sont potentiellement importantes. C’est cette instance qui a, par exemple, supprimé la safety fédérale de l’avortement en 2022, et retardé le procès fédéral contre Donald Trump pour tentative d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020, en lui accordant une « présomption d’immunité » pour ses actes officiels en tant que président.
« Alors qu’elle est censée être un contre-pouvoir et la garante des droits et libertés, il n’est pas definite que la Cour suprême s’opposera aux dérives d’un deuxième mandat Trump, pour des raisons idéologiques et parce que plusieurs de ses membres ont un tropisme “proprésident” », craint la juriste Anne Deysin
Bonjour,
Nous avons une infographie et une analye de notre envoyée spéciale, Corine Lesnes.
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Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
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Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
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