Trois semaines après le lancement d’une utility de signalement des encombrants et dépôts sauvages, la métropole Aix-Marseille Provence tire un premier bilan positif avec 40.000 signalements en moins d’un mois.
Les habitants d’Aix-Marseille Métropole se sont rapidement appropriés la nouvelle utility gratuite lancée courant octobre pour signaler les dépôts sauvages et les encombrants. Trois semaines après le lancement d'”Adoptez le Réflexe”, le nom de l’utility cell disponible sur App Retailer et Android, 40.000 signalements ont été effectués.
“Nous sommes victimes du succès phénoménal que l’on rencontre, ça veut dire un engouement tout simplement des métropolitaines et des métropolitains, et nous en sommes ravis”, a réagi Jean-Yves Sayag, conseiller métropolitain à la propreté au micro de BFM Marseille Provence.
Au-delà du signalement des anomalies, l’utility point out également de prendre des rendez-vous pour l’enlèvement des encombrants, de demander des bacs à déchets, des composteurs ou des bacs de tri, de trouver des components de collectes,…
“Est-ce que ça va marcher?”
Interrogés dans les rues de Marseille régulièrement souillées par les dépôts sauvage d’ordures et les abandons de meubles et de matelas sur la voie publique, certains habitants partagent toutefois leurs doutes.
“Est-ce que l’idée va marcher? Cela va dépendre de leur réactivité. Est-ce que quand on situe des encombrants à Marseille, ils viennent les récupérer rapidement ou pas?”, se questionne une jeune femme.
“On s’engage à ce que ça reste entre 24 et 48 heures à partir du signalement. Donc on donne des délais, on va s’y tenir. On travaille dans ce sens. On est pas parfaits mais on va le devenir”, assure l’élu métropolitain.
Une habitante, au fait des mésententes entre la métropole et la mairie de Marseille, doute de l’efficacité de l’utility. “De toute façon, pour les encombrants, la ville ne fait pas grand-chose. Un coup c’est la ville, un coup c’est la métropole, ils se renvoient beaucoup la balle. J’irai voir l’application mais je suis totalement sceptique”.
Arnaud Delayre avec Florent Bascoul