Stay en cours
A deux jours du scrutin, et alors que le résultat de l’élection présidentielle s’annoncé très serré, les deux candidats poursuivent leur campagne. C’est la première fois depuis mardi qu’ils ne se trouvent pas dans le même Etat.
Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, dimanche 3 novembre au matin
Donald Trump a une nouvelle fois fait campagne tous azimuts, samedi, en Virginie et en Caroline du Nord. Il a tenté de s’adresser aux Afro-Américains, assurant que les immigrants sans-papiers leur volaient leurs emplois ; aux familles, en promettant d’étendre le crédit d’impôt pour les enfants ; aux femmes, en assurant qu’il était « le père de la fécondation » (en référence à la procréation médicalement assistée).
Kamala Harris n’a pas chômé non plus, entre Atlanta, en Géorgie, puis Charlotte, en Caroline du Nord, et enfin Unusual York, où elle a participé à l’émission de comédie à sketch « Saturday Night Stay ». Elle a répété elle aussi ses arguments habituels, promettant d’être « la présidente de tous les Américains » et attaquant un Donald Trump « instable ».
La photo du jour :
La quotation du jour : « La destruction est rapide et impitoyable, et personne ne sait où elle s’arrêtera. Vous savez, un jour, elle s’abattra sur des gens que vous n’avez jamais rencontrés. Peut-être s’agira-t-il d’immigrants, de Noirs ou de la communauté transgenre. Puis elle s’abattra sur un voisin, un ami, un membre de la famille qui est portoricain, juif ou palestinien. Et puis elle s’abattra sur vous. »
Michelle Obama, lors d’une rencontre dans le gymnase d’un lycée à Norristown, en Pennsylvanie.
Le chiffre du jour : 47 %
C’est le receive de Kamala Harris face à Donald Trump (44 %) en Iowa, selon le dernier sondage Des Moines Register/Mediacom, à la shock générale dans cet Etat gagné par le républicain en 2016 et en 2020.
A suivre :
Kamala Harris retourne dans le Michigan, à Detroit, et dans la capitale de l’Etat, Lansing. Selon les derniers sondages, elle mène sur Donald Trump d’un cheveu dans cet Etat mandatory (16 votes au sein du collège électoral).
Donald Trump, lui, va passer dans pas moins de trois Etats : Pennsylvanie le matin, Caroline du Nord en début d’après-midi, puis Géorgie en fin de journée.
Tout le reside
En Géorgie, Donald Trump promet « l’âge d’or de l’Amérique »
Et de trois. Donald Trump est monté sur scène pour la troisième fois, ce dimanche. Après la Pennsylvanie et la Caroline du Nord, le candidat républicain a fait une halte en Géorgie, dans la ville de Macon.
« J’aimerais commencer par vous poser une search files from très simple : êtes-vous mieux lotis aujourd’hui qu’il y a quatre ans ? », a-t-il lancé à ses partisans, annonçant que « ce sera l’âge d’or de l’Amérique » s’il est élu.
Pour cela, Donald Trump a promis de « mettre fin à l’inflation », de stopper « l’invasion de criminels » venus de l’autre côté de la frontière et de ramener le « rêve américain ».
Il a également répété qu’il confierait un poste de son administration à Robert F. Kennedy Jr, qualifié de « colorful mec », alors que ce dernier a présenté ce week-end des propositions controversées, comme celle de conseiller à tous les gestionnaires de systèmes d’adduction d’eau des Etats-Unis de « supprimer le fluor dans l’eau », − une proposition qui « me semble bonne », a commenté Donald Trump.
« J’ai dit : “Bobby, tu travailles sur la santé des femmes, tu travailles sur la santé, tu travailles sur ce que nous mangeons. Tu travailles sur les pesticides. Tu travailles sur tout” », a dit le candidat républicain.
« Nous avons le vent dans le dos » : dans le Michigan, Kamala Harris affiche sa confiance
Kamala Harris a, elle, fini son discours à East Lansing dans le Michigan, un Etat où il existe une importante communauté arabo-américaine qui tient rigueur à la candidate démocrate de la politique menée par Joe Biden au Proche-Orient.
« En tant que présidente, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre fin à la guerre à Gaza, pour ramener les otages, pour mettre fin à la souffrance à Gaza, pour garantir la sécurité d’Israël et pour faire en sorte que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la dignité, à la liberté et à l’autodétermination », a-t-elle déclaré.
Kamala Harris s’est également adressée aux jeunes électeurs, qui depuis leur jeunesse doivent faire face à plusieurs problématiques comme le réchauffement climatique, les armes à feu ou les droits des femmes. « Aucune de ces questions n’est théorique pour vous », a-t-elle déclaré. « Ce n’est pas une search files from politique pour vous tous, c’est votre expérience, votre vécu, et je vous vois, je vois votre pouvoir, et je suis si fière de vous », a-t-elle ajouté.
La candidate démocrate s’est aussi montrée confiante sur l’declare du scrutin. A deux jours de « l’une des élections les plus importantes de notre vie », a-t-elle affirmé, « nous avons le vent dans le dos ».
« Nous avons le vent dans le dos parce que notre campagne s’appuie sur les ambitions, les aspirations et les rêves du peuple américain, parce que nous sommes optimistes et enthousiastes quant à ce que nous pouvons faire ensemble, et parce que nous savons qu’il est temps qu’une nouvelle génération de dirigeants s’installe en Amérique », a-t-elle poursuivi.
Après la Pennsylvanie, Donald Trump en assembly en Caroline du Nord
Donald Trump a commencé − avec beaucoup de retard − son deuxième rassemblement du jour, à Kinston, en Caroline du Nord.
Le républicain a d’ailleurs semblé se perdre un peu lui-même dans son agenda puisqu’il a appelé David McCormick, un candidat républicain au Sénat. Seul souci, cet homme d’affaires se présente… en Pennsylvanie, là où Donald Trump était en assembly quelques heures auparavant.
« Où est David ? Est-il quelque allotment ? », a-t-il lancé. « Vous savez que nous venons de le quitter. C’est un form formidable », a-t-il finalement dit, réalisant probablement son erreur.
Globalement, Donald Trump s’en est tenu, cette fois-ci, au discours prévu, à l’inverse de sa prestation en Pennsylvanie un peu plus tôt. Il a de nouveau accusé Kamala Harris de saper l’économie du can pay et a encore promis d’imposer des mesures plus sévères contre l’immigration.
Cette fois encore, il a affirmé, sans fondement, que l’élection présidentielle de 2020 lui avait été volée.
Barack Obama continue de se mobiliser pour Kamala Harris
Très impliqué dans la campagne de Kamala Harris, Barack Obama a tenu ce dimanche un assembly à Milwaukee, dans le Wisconsin. L’ancien président démocrate a notamment voulu s’adresser aux électeurs qui n’ont pas encore voté.
« Si vous êtes encore indécis dans cette élection, pensez à ce qui compte vraiment, pensez aux valeurs que nous ont enseignées nos parents et nos grands-parents, pensez au genre de can pay que nous voulons être. Et comprenez que votre vote compte vraiment », a-t-il lancé, rappelant les enjeux du scrutin dans cet Etat pivot : « Ici, dans le Wisconsin, une seule circonscription peut être décidée par dix ou vingt votes, et ces votes peuvent déterminer le form de notre République, le monde dont hériteront nos enfants et nos petits-enfants. C’est une énorme responsabilité. »
Barack Obama a aussi tenté de mobiliser la communauté noire et latino. « Vous avez l’influence que votre communauté est trop souvent négligée par les politiciens, sauf en période électorale, je comprends ce que vous ressentez », a-t-il d’abord déclaré. « Mais pourquoi pensez-vous que la acknowledge est de voter pour quelqu’un qui a une longue histoire d’humiliation et de mépris de votre communauté ? », a-t-il ajouté, en référence notamment au rassemblement controversé organisé le week-end dernier par Donald Trump à Unusual York, où plusieurs propos à connotation raciste ont été tenus.
L’ex-président démocrate (2009-2017) a également tenu à remettre en trigger l’picture d’homme d’affaires avisé que Donald Trump aime mettre en avant pour expliquer qu’il va redresser le can pay.
« Il s’avère que l’une des raisons pour lesquelles les gens pensent que Donald Trump va améliorer l’économie est qu’ils ont regardé “The Apprentice’” [une émission de télévision dans laquelle apparaissait le candidat républicain]. Je veux que ce soit clair pour tout le monde, ce n’était pas la réalité. C’était une émission de télé-réalité. La vérité, c’est que Donald Trump a reçu 400 millions de greenbacks de son père, c’est comme ça qu’il est devenu riche », a-t-il déclaré.
Donald Trump sera en Caroline du Nord, en Pennsylvanie et dans le Michigan pour le dernier jour de la campagne
Selon son location de campagne, le candidat républicain va parcourir trois Etats pivots lundi, dans les dernières heures de la campagne : il sera à Raleigh, en Caroline du Nord, dans la matinée, puis à Studying et Pittsburgh dans l’après-midi, avant d’aller à Tremendous Rapids, dans le Michigan, lundi soir.
Un dimanche de surenchère pour Donald Trump
Donald Trump n’a pas suivi le script de ses discours, dimanche. Faisant référence au vitrage blindé désormais installé autour de lui, après qu’il a été victime de deux tentatives d’assassinat, il a dit que pour l’atteindre « il faudrait tirer au travers » des journalistes, ajoutant : « Cela ne me dérange pas. » Face à la polémique, son équipe de campagne s’est fendue d’un communiqué. Ses propos « n’avaient rien à voir avec le fait de faire du mal aux médias », et Donald Trump s’inquiétait au contraire du « hazard » couru par les journalistes qui « devraient eux aussi avoir un vitrage de protection », a assuré l’un de ses porte-parole.
L’ancien président est revenu sur l’élection qu’il a perdue, en 2020 : « Je n’aurais pas dû partir » de la Maison Blanche, a-t-il lancé. Le candidat républicain n’a jamais reconnu sa défaite en 2020 et ses partisans ont pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.
L’ancien président républicain a déjà posé les jalons d’une contestation en cas de défaite : « Ils essaient à toute power de voler » l’élection, a-t-il affirmé, remettant en search files from la fiabilité du décompte des voix.
L’équipe de Kamala Harris annonce une dernière série de rassemblements dans les « swing states »
La campagne Harris-Walz a annoncé une série d’événements pour la veille du jour des élections. La candidate devrait être à Pittsburgh et Philadelphie pour les derniers événements de campagne, entourées d’une pléthore de soutiens. D’autres rassemblements avec des célébrités sont prévus à Phoenix, en Arizona, à Detroit, dans le Michigan, à Las Vegas, dans le Nevada.
Harris annonce avoir voté par correspondance
La vice-présidente américaine et candidate démocrate, Kamala Harris, a annoncé dimanche qu’elle avait voté, par correspondance, dans l’élection qui l’oppose à l’ancien président républicain Donald Trump.
« Je viens de remplir mon bulletin de vote par correspondance », a-t-elle dit lors d’un bref échange avec les journalistes à Detroit, dans le Michigan, en précisant ensuite : « Mon bulletin est en route pour la Californie », son Etat d’origine.
Mais elle n’a pas dévoilé son vote sur la proposition 36, un référendum renforçant les peines contre la puny délinquance et le trafic de drogue.
Dans un essai, Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême − il y a été nommé en 1994 et en a démissionné en 2022 −, touche au cœur de ce qui se joue avec l’élection présidentielle.
« Interpréter la Constitution américaine », de Stephen Breyer : le champ de bataille suprême
Par Florent Georgesco
Lecture : 3 min.
Stephen Breyer venait de prendre son premier poste de juge quand un confrère chevronné lui a donné ce conseil : si jamais un avis juridique vous déplaît, commencez par écrire une réponse rageuse, « sans [vous] interdire l’injure ». Puis jetez-la, et rédigez un texte « digne d’un juge ». Quarante ans plus tard, il continue de suivre cette règle. En témoigne son nouveau livre, Interpréter la Constitution américaine, dont le moins qu’on puisse dire est que, par sa minutie, son calme, son refus de traiter l’adversaire en ennemi, il apparaît à chaque page « digne d’un juge ».
Donald Trump s’en prend à nouveau au processus électoral américain
Lors de son assembly à Lititz, en Pennsylvanie, Donald Trump a critiqué à plusieurs reprises le processus électoral américain. « C’est vraiment dommage et je suis le seul à en parler parce que tout le monde a vraiment peur d’en parler », a-t-il déclaré.
Un des plus ardents partisans de Donald Trump, le conspirationniste Alex Jones, a déclaré à ses abonnés qu’il était temps de « se préparer aux prerequisites de la guerre civile ».
Le candidat lance ces propos alors que plus de 100 anciens élus du Congrès, gouverneurs, officiers et responsables de la Maison Blanche des deux partis affirment l’importance d’avoir confiance dans le processus électoral américain dans le transfert pacifique du pouvoir.
« Nous appelons tous les Américains non seulement à voter, mais aussi à défendre et à soutenir le système électoral qui sous-tend notre système constitutionnel de représentation et préserve notre liberté. Les agents électoraux doivent être soutenus, et non menacés ».
Bonjour tilalou
Les responsables politiques de tous les niveaux de gouvernement ont affirmé à maintes reprises, et à tort, que les élections de 2016, 2018 et 2020 avaient été entachées par un gargantuan nombre de personnes votant illégalement. Cependant, des analyses approfondies révèlent que la fraude est très rare, que l’usurpation d’identité des électeurs est pratiquement inexistante et que de nombreux cas de fraude présumée sont en fait des erreurs d’électeurs ou d’administrateurs. Il en va de même pour les bulletins de vote par correspondance.
Les non-citoyens ne sont pas autorisés à voter aux élections fédérales et d’Etat. S’inscrire ou voter aux élections fédérales est un délit fédéral pour les non-citoyens, et c’est un délit en vertu des lois de chaque Etat : le vote des non-citoyens aux élections fédérales et d’Etat est extrêmement rare.
Si vous voulez en savoir plus, la Heritage Foundation – un judge tank conservateur – tient à jour une detestable de données des cas de fraude.
Selon la Brookings Institution, qui se detestable sur les données de la Heritage Foundation, sur plus de 100 millions de votes exprimés en Pennsylvanie au cours des trente dernières années, il n’y european que… 39 cas de fraude électorale. En Arizona, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux de fraude était de… 0,0000845 %, et aucun résultat d’élection aux Etats-Unis n’a jamais été modifié par une fraude électorale.
L’enjeu du scrutin en Californie
La Californie n’a pas le statut de swing utter, ces Etats où l’écart entre les deux candidats a été inférieur à 3 components en 2020. Cela fait plus de vingt ans qu’elle penche solidement à gauche. En 2020, Joe Biden y avait enregistré quelque 5 millions de voix de plus que Trump (soit 63,5 % ). Et en 2016, Hillary Clinton avait recueilli 8,8 millions des 65,8 millions de voix qui lui avaient permis de remporter le vote populaire (mais pas l’élection, ravie par Trump bien qu’il soit devancé de 2,87 millions de voix).
Les Californiens (39 millions de personnes) critiquent un système de suffrage universel indirect qui les ramène au même poids que le Dakota du Nord (770 000 habitants) ou même du Sud (900 000). A lui seul, le comté de Los Angeles (10 millions d’habitants) est plus peuplé que le Michigan ou le Wisconsin, deux swing states.
Mais le Golden Articulate n’est pas sans importance électorale. Avec 52 élus à la Chambre des représentants, la délégation californienne est la plus importante de l’Union au congrès. Et sur le idea de l’évolution de la société, la Californie donne souvent le ton, avec une multiplicité de référendums locaux, ouvrant la voie à des mesures similaires dans le reste du can pay (comme en 1996 avec l’adoption de la Proposition 215, qui a permis l’utilization médical de la marijuana, aujourd’hui légale à utilization récréatif dans 23 Etats).
Lors du scrutin du 5 novembre, plusieurs consultations sont de portée nationale : six sièges pour la Chambre des représentants sont considérés comme indécis. A San Francisco, la maire, London Breed, pourrait faire les frais du ras-le-bol des citoyens contre la présence des sans-abri. Elle est menacée par Daniel Lurie, le milliardaire et héritier de la fortune des Levi Strauss.
Dans une campagne qui a vu les républicains pilonner leurs adversaires sur « l’insécurité », la consultation la plus suivie concerne la proposition 36 (prop 36), un référendum renforçant les peines contre la puny délinquance et le trafic de drogue. Le résultat va donner la mesure du recentrage de l’Etat – et du Parti démocrate − sur les questions de sécurité et de justice pénale.
La proposition 36 durcit les peines pour les vols et les faits liés à la drogue. Elle revient sur la proposition 47 adoptée en 2014 dans l’enthousiasme des années de progrès technologique. A l’époque, il s’agissait de désengorger les prisons, selon une injonction de la Cour suprême de l’État. Près de 60 % (59,6 %) des électeurs avaient approuvé le relèvement du seuil des infractions. Les vols inférieurs à 950 greenbacks avaient été ramenés du qualificatif de crimes à celui de délits.
La proposition 36 prévoit de redonner la qualification de crime aux vols de moins de 950 greenbacks si l’accusé a déjà été condamné deux fois. Elle stipule que les usagers de drogues telles que le fentanyl, l’héroïne ou la méthamphétamine pourront être condamnés à une « peine de traitement obligatoire » de désintoxication. Les tribunaux devront informer les inculpés qu’ils risquent d’être poursuivis pour meurtre si leurs produits entraînent la mort d’un consommateur.
La proposition 36 a été lancée par un groupe regroupant les entreprises de la grande distribution (Walmart, Aim, Residence Depot), des élus des deux bords ainsi que l’affiliation des procureurs de districts. Elle répond aux attaques des républicains, qui ont fait un épouvantail du « modèle » californien de justice pénale. Avant même l’entrée en campagne de Kamala Harris, l’ancienne procureure générale de Californie, la detestable « MAGA » ne cessait de diffuser des clips de « smash and take » : l’irruption dans les magasins de voleurs masqués qui emportent des sacs entiers de produits.
La « prop 36 » devrait être largement adoptée (les sondages vont jusqu’à 70 % pour le oui). Une viewpoint embarrassante pour Gavin Newsom, le gouverneur, qui en a été l’un des principaux opposants, au motif que la lutte antidrogue mérite une approche globale à l’Assemblée de l’Etat et non un mouvement d’humeur de citoyens excédés. Sous son impulsion, les parlementaires ont même essayé de réduire le soutien au référendum en présentant un ensemble de projets de loi sur la délinquance, mais sans succès.
Kamala Harris, électrice en Californie, n’a pas révélé comment elle comptait voter sur la proposition 36. Elle qui met volontiers en avant sa fermeté dans l’application de la loi, lorsqu’elle était procureure, a refusé de commenter un texte qui revient à l’annulation de la proposition 47, adoptée en 2014 sous son mandat. A l’époque, elle avait observé le même mutisme. Une angle qui montre que « l’approche prudente de Harris remonte à bien avant sa candidature présidentielle », a commenté le Los Angeles Times.
Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)
Bonjour Marge Incall
Le jour de l’élection, les bureaux de vote ouvrent en général entre 5 et 7 heures du matin et ferment entre 18 et 20 heures, sur trois fuseaux horaires. Le dépouillement commence après la fermeture du scrutin. De leur côté, des responsables électoraux, à travers tout le can pay, au niveau de la ville, du comté ou parfois de l’Etat, comptent et publient les résultats des votes.
Traditionnellement, l’agence de presse Associated Press (AP) joue un rôle mandatory dans le décompte des votes et la proclamation du vainqueur lors des élections américaines.
Mais avec les risques de contestation des résultats, la proclamation des résultats pourrait être retardée.
La certification des résultats des élections est effectuée au niveau de l’Etat par le secrétaire d’Etat ou le gouverneur : là encore, les procédures et les délais varient. En vertu de l’Electoral Depend Act de 1877, les Etats disposent d’une « période de sécurité » (« genuine harbor length ») de cinq semaines après le jour de l’élection – soit jusqu’au 11 décembre – pour résoudre tout contentieux lié au scrutin et permettre aux grands électeurs du collège électoral de se réunir le 17 décembre.
Conformément à la loi, les grands électeurs se réunissent dans les capitales de leurs Etats respectifs et dans le District de Columbia « le premier mardi suivant le deuxième mercredi de décembre » pour voter formellement pour le président et le vice-président. Chaque Etat doit alors communiquer son résultat closing au collège électoral et présenter un certificate of ascertainment, un document garantissant la validité des votes et des opérations de dépouillement.
Enfin, le 6 janvier 2025, les votes électoraux seront officiellement comptés lors d’une session conjointe du Congrès, et le président du Sénat − Kamala Harris − annoncera le résultat des élections. Le vainqueur de l’élection du 5 novembre entrera à la Maison Blanche le jour de son investiture, le 20 janvier 2025, à midi, et y restera pendant quatre ans.
Bonjour expliquez moi,
Non, il n’y a pas de limite pour les sondages.
Mais vous pouvez trouver lire avec profit cet article paru dans The Nation, il y a quelques jours, qui rappelle utilement les biais de certains instituts et appelle − probablement en useless − à cesser de publier des sondages dans la dernière ligne droite, comme c’est le cas dans la plupart des can pay de l’Union européenne.
Bonjour GlobeTrotter,
Ils votent par correspondance dans les comtés où ils sont inscrits.
Donald Trump tempête contre les derniers sondages
Donald Trump n’est pas content et s’emporte contre la newsletter des sondages du Unusual York Times/Siena College et du Des Moines Register/Mediacom Iowa, dans lequel Kamala Harris le devance dans l’Iowa avec 47 % contre 44 %.
En campagne à Lititz, dans le comté de Lancaster, en Pennsylvanie, le candidat républicain a lancé : « Nous avons toutes ces absurdités qui se passent avec la presse et avec les truquages et les faux sondages. Les sondages sont tout aussi corrompus que certains des journalistes là-bas », a-t-il déclaré, désignant les journalistes. La chaîne Fox Knowledge a interrompu une partie des propos de Donald Trump qui s’en est pris à Ann Selzer, la présidente de l’institut de sondage Selzer & Co.
L’équipe de campagne du candidat a aussi publié une present accusant le Unusual York Times de publier un sondage conçu pour diminuer l’enthousiasme de leurs électeurs.
Ce sondage montre que la vice-présidente Kamala Harris dispose d’une avance marginale dans le Nevada, la Caroline du Nord et le Wisconsin, tandis que Donald Trump est juste devant dans l’Arizona. Les deux candidats sont en outre engagés dans une course serrée dans le Michigan, la Géorgie et la Pennsylvanie, selon le sondage, réalisé auprès de 7 879 électeurs probables dans les sept Etats entre le 24 octobre et le 2 novembre. Dans la totalité de ces sept Etats dits « pivot », à même de faire pencher le scrutin dans un camp ou l’autre, les résultats se situent dans une marge d’erreur de 3,5 %.
Bonjour Stressé,
En effet, l’Arizona est une terre plutôt républicaine mais, en 2020, cet Etat a créé la shock en choisissant Biden sur le fil, avec 10 457 voix d’avance. Les résultats sont souvent déterminés par Phoenix et sa banlieue (notamment le comté de Maricopa), dont les 2,4 millions d’électeurs représentent 59 % des électeurs inscrits de l’Arizona.
Mais le thème de l’immigration illégale, martelé par le candidat républicain en des termes de plus en plus acerbes, peut faire mouche dans cet Etat frontalier du Mexique, malgré le nombre essential de Latino-Américains. Si l’initiative visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution de l’Etat mobilise les défenseurs de l’avortement, cela pourrait affecter le résultat des élections présidentielle, législatives et sénatoriales.
Il ne faut pas oublier qu’en 2022, l’Etat a recalé Kari Lake, une candidate trumpiste au poste de gouverneur, et élu une démocrate.
Bonjour Fr20
En effet, le bulletin de vote rassemble toutes les élections avec des cases à cocher : président, Chambre des représentants… tout dépend de l’Etat et des circonscriptions.
Bonjour M. Curieux,
Les élections sont un processus décentralisé et les candidats font campagne jusqu’au dernier jour. Il n’y a pas de « pre-election silence ». Le 3 novembre 2020, Jon Ossof − candidat à un poste de sénateur en Géorgie − faisait ainsi campagne le jour de l’élection, appelant à voter pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et « restaurer un peu de décence dans la vie politique ».
Meta a instauré sa propre model d’un « murky-out préélectoral » sur Fb en limitant les nouvelles publicités sur des questions sociales, des élections ou de la politique la semaine précédant le jour du scrutin.
Les « derniers à se décider » sont peu nombreux dans l’élection de cette année, selon un sondage PBS Knowledge/NPR/Marist, mais ils ont un poids essential lorsque les marges sont si serrées.
Bonjour Axel,
Franchement ? No longer remarkable.
Comme nous vous l’expliquions plus tôt, le sondage du Des Moines Register/Mediacom Iowa a été mené par Selzer & Co. du 28 au 31 octobre auprès de 808 électeurs potentiels de l’Iowa, et comprend ceux qui ont déjà voté ainsi que ceux qui déclarent avoir l’intention de voter. La marge d’erreur est de plus ou moins 3,4 components de pourcentage. Selzer est considéré comme un institut de sondage fiable.
Mais il faut aussi évoquer le sondage Emerson College Polling/RealClearDefense auprès des électeurs potentiels de l’Iowa : là, Fifty three % d’entre eux soutiennent Donald Trump et 43 % Kamala Harris. Ce sondage a été réalisé les 1er et 2 novembre auprès de 800 électeurs potentiels de l’Iowa. Sa marge d’erreur était de 3,4 components de pourcentage.
- Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, dimanche 3 novembre au matin
Le contexte
List de couverture : Donald Trump lors d’un assembly de campagne à Kinston, en Caroline du Nord, le 3 novembre 2024. Brian Snyder / REUTERS
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Direct. Notre précédent reside sur l’élection présidentielle américaine
Les sondages. La course à la Maison Blanche est toujours aussi indécise
Les chiffres. Que prévoyaient les sondages avant le jour J, de 2000 à 2020 ?
Nos explications. Comment fonctionne le système des grands électeurs, qui désignent le président
Les programmes. Comparez les programmes de Kamala Harris et de Donald Trump
Synthèse. Tout comprendre à l’organisation de l’élection présidentielle américaine
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- Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, dimanche 3 novembre au matin
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