ParAFP
Publié 24/10/2024 à 00:04 GMT+2
Après un peu moins de 26 ans sous la route d’Olivier Krumbholz (avec une give up de 2013 à 2016), l’équipe de France féminine, vice-championne olympique cet été à Paris, débute une nouvelle ère. Sous la houlette de l’ancien adjoint Sébastien Gardillou, les Bleues, amputées de nombreuses cadres à un mois de l’Euro, veulent faire bonne prefer lors de la double confrontation face à la Hongrie.
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L’ère Sébastien Gardillou, qui a succédé à l’emblématique Olivier Krumbholz au poste de sélectionneur de l’équipe de France féminine de hand, démarre sans plusieurs joueuses cadres par une double confrontation en amical contre la Hongrie, dont la première jeudi à Toulon (21h10) à peu plus d’un mois de l’Euro.
Les Bleues affronteront également les Magyares samedi à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), un mois et demi après la défaite en finale des Jeux olympiques contre la Norvège (29-21), qu’elles ont d’autant plus “oublié”, selon la demi-centre Grâce Zaadi, qu’il y a le championnat d’Europe à préparer (28 novembre-15 décembre en Suisse, Autriche et Hongrie). La page olympique se tourne aussi probablement d’autant plus vite qu’un nouveau cycle débute, sous la houlette de Gardillou, l’adjoint promu, et en l’absence de plusieurs éléments clés, ménagés (la capitaine Estelle Nze Minko, Chloé Valentini, Pauletta Foppa, Laura Flippes) ou blessé (Méline Nocandy).
On a fait le choix de laisser quelques joueuses au repos et de permettre à certaines de s’exprimer un peu plus
“Tout le monde a hâte d’entrer dans le vif du sujet, moi le premier effectivement. Je dirais qu’on va faire une revue d’effectif. On a fait le choix de laisser quelques joueuses au repos et de permettre à certaines joueuses de s’exprimer un peu plus en termes de temps de jeu” a déclaré Gardillou, qui était l’adjoint de Krumbholz depuis 2016. Les premiers pas internationaux de l’arrière gauche Clarisse Mairot (23 ans), qui avait déjà goûté à des stages avec l’équipe de France et est très en forme avec Brest pour sa découverte de la Ligue des champions, seront notamment scrutés au sein d’une équipe qui n’charisma ecu que quatre entraînements en commun.
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“Il faut intégrer les nouvelles joueuses (quatre non capées, NDLR), leur permettre de pouvoir s’exprimer, c’est aussi ça notre défi: faire en sorte que, quelles que soient les joueuses sur le terrain, le niveau soit le même”, a souligné Gardillou. Le sélectionneur vise aussi un retour aux sources, à cette capacité des Bleues à récupérer des ballons pour vite se projeter en attaque. “J’aimerais bien qu’on retrouve notre défense (…) J’ai trouvé que sur les derniers Jeux olympiques on avait été en délicatesse sur ces deux choses”, la défense et le jeu de transition.
Montrer que l’équipe de France est compétitive
Il est rejoint par Tamara Horacek, qui sera capitaine face aux Hongroises en l’absence de Nze Minko et pour qui les Bleues ont “moins bien exploité” leur défense aux JO. “On veut avancer vers d’autres horizons, s’imprégner encore plus du projet de jeu, continuer de performer et montrer que l’équipe de France est compétitive même si certaines cadres sont mises au repos”, poursuit la demi-centre. Et faire en sorte, selon Zaadi, que la première de Gardillou “et notre première à titre collectif soient réussies”.