Kharkiv (Ukraine), le 13 octobre 2024.

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Ces bombardements, dimanche soir, interviennent alors que les autorités ukrainiennes redoutent le début d’une nouvelle campagne russe d’attaques contre les infrastructures énergétiques civiles du pays, comme à l’hiver 2022 et 2023.

Le point sur la situation, dimanche 20 octobre au matin

  • Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, en visite en Ukraine, a rencontré Volodymyr Zelensky, samedi. Le ministre français a aussi discuté à Kiev avec son homologue ukrainien, Andrii Sybiha, du « plan de victoire » et du second sommet pour la paix voulu par le président ukrainien.
  • Paris mobilise des actifs russes gelés pour fournir du matériel militaire à l’Ukraine. La France « a récupéré » 300 millions d’euros d’intérêts des actifs russes gelés pour acheter notamment douze nouveaux canons Caesar, a annoncé le ministre des armées, Sébastien Lecornu, dans La Tribune Dimanche.
  • La Russie a annoncé la prise du village de Zoriane, dans l’est de l’Ukraine. Une annonce similaire avait déjà été faite le 8 octobre, mais les combats se sont poursuivis dans la zone au cours des derniers jours.
  • Le G7 réaffirme son soutien « inébranlable » à l’Ukraine. « Nous soulignons notre intention de continuer à fournir de l’aide à l’Ukraine, y compris militaire, à court et à long terme », ont déclaré les ministres de la défense du G7.
  • M. Zelensky a confirmé, samedi, qu’un échange de prisonniers avait eu lieu avec la Russie. Parmi les 95 personnes récupérées figure Maksym Boutkevytch, « un militant ukrainien des droits humains qui est allé défendre l’Ukraine après le début de la guerre à grande échelle », selon le président ukrainien.

Tout le live

Des frappes russes sur Kharkiv font douze blessés et provoquent des coupures de courant

Au moins douze personnes ont été blessées dimanche soir dans des frappes russes sur Kharkiv, qui ont provoqué des coupures d’électricité dans au moins une partie de cette grande ville du nord-est de l’Ukraine, ont annoncé la police et les autorités locales.

Ces bombardements interviennent alors que les autorités ukrainiennes redoutent le début d’une nouvelle campagne russe d’attaques contre les infrastructures énergétiques civiles du pays, comme à l’hiver 2022 et 2023, un moyen alors utilisé par Moscou pour plonger des millions d’Ukrainiens dans le froid et le noir, et ainsi faire pression sur Kiev.

« Aujourd’hui, vers 22 heures [21 heures à Paris], les Russes ont bombardé trois districts de Kharkiv (…) douze civils ont été blessés, dont sept femmes âgées de 22 à 83 ans et cinq hommes de 21 à 38 ans », a annoncé la police dans un communiqué publié sur Telegram.

D’après cette source, « des immeubles d’habitation, des garages, des stations-service, des maisons et des voitures ont été endommagés » et les secouristes sont mobilisés sur les sites touchés.

« En raison des frappes ennemies, il n’y a pas d’électricité dans certaines parties de la ville », a dit la police ukrainienne, qui n’a toutefois pas précisé combien de domiciles étaient concernés par ces coupures.

Le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleh Synehoubov, et le maire de la grande ville, Ihor Terekhov, ont eux confirmé sur Telegram des pannes de courant dans « une partie » de la ville. Les deux responsables n’ont pas non plus détaillé l’ampleur exacte des dégâts, ni précisé quelles infrastructures énergétiques avaient été touchées.

Kharkiv, grande ville de la région éponyme dans le nord-est de l’Ukraine, est très régulièrement la cible de tirs russes. Elle se situe à moins de 30 kilomètres de la frontière avec la Russie.

En mai, l’armée russe avait tenté une offensive dans cette région frontalière de la Russie, dans le but officiellement de créer une zone tampon et ainsi limiter les attaques ukrainiennes contre des cibles militaires ou industrielles sur le sol russe. Mais cet assaut n’a pas eu l’effet escompté, Kiev continuant à viser quotidiennement le territoire russe.

A Kryvy Rih (sud), la ville natale du président Volodymyr Zelensky, une frappe de missile a par ailleurs fait trois blessés au cours de la nuit et endommagé des logements, selon le maire de la ville, Oleksandr Vilkoul.

De l’autre côté du front, deux personnes ont été blessées dans des frappes ukrainiennes contre la région russe de Belgorod, selon son gouverneur Viatcheslav Gladkov, qui a fait part de dégâts sur des infrastructures civiles.

Le président serbe s’entretient avec Vladimir Poutine pour la première fois depuis deux ans et demi

Le président serbe, Aleksandar Vucic, s’est entretenu par téléphone avec le président russe, Vladimir Poutine, dimanche, leur première conversation en deux ans et demi, alors qu’une décision sur la participation de M. Vucic au sommet des BRICS de la semaine prochaine est attendue.

« J’ai particulièrement remercié le président Poutine d’avoir assuré que la Russie fournirait des quantités suffisantes de gaz à la Serbie cet hiver », a déclaré M. Vucic dans un message vidéo diffusé sur les médias sociaux, ajoutant que la Serbie, bien que candidate à l’Union européenne, ne changerait pas sa position de ne pas imposer de sanctions à la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine.

Le Kremlin a affirmé, dans un communiqué, que les deux dirigeants se sont déclarés satisfaits du niveau des relations bilatérales, fondées sur des « points communs spirituels, culturels et historiques ». « La situation en Ukraine a également été abordée. Vladimir Poutine a fait part de son évaluation du déroulement de l’opération militaire spéciale », ajoute le communiqué.

En pied de nez à l’Occident, Vladimir Poutine va recevoir plus de vingt dirigeants étrangers en Russie

Le président russe, Vladimir Poutine, répond à des journalistes quelques jours avant le sommet des BRICS, dans la région de Moscou, le 18 octobre 2024.

Le président russe, Vladimir Poutine, réunira du 22 au 24 octobre une vingtaine de dirigeants étrangers, un sommet d’alliés et de partenaires devant démontrer sa puissance et l’échec des efforts que les Occidentaux ont déployés pour l’isoler depuis l’assaut contre l’Ukraine.

Le sommet des BRICS, bloc des pays émergents, doit voir venir à Kazan, sur les rives de la Volga, vingt-quatre dirigeants étrangers et le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, selon le Kremlin, qui se flatte de « l’événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie ».

Cette réunion, pied de nez aux sanctions occidentales imposées à la Russie, intervient alors que Moscou gagne militairement du terrain en Ukraine et a forgé des alliances étroites avec les plus grands adversaires des Etats-Unis : la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. Le Kremlin est aussi parvenu à entretenir ses partenariats avec des pays qui restent liés aux Occidentaux.

Face à l’influence prorusse en Géorgie, des ONG appellent à un rassemblement pro-européen

Des ONG en Géorgie ont appelé à un grand rassemblement pro-européen dimanche, à quelques jours des élections législatives. Le scrutin du samedi 26 octobre opposera une alliance sans précédent de forces d’opposition prooccidentales au parti conservateur au pouvoir, Rêve géorgien, accusé par Bruxelles d’évoluer vers l’autoritarisme et de faire dérailler le projet de Tbilissi d’adhérer à l’Union européenne.

La présidente prooccidentale, Salomé Zourabichvili, en conflit avec le gouvernement, a déclaré qu’elle se joindrait au rassemblement, qui « démontrera la volonté du peuple [de choisir] la liberté, l’indépendance et un avenir européen ». Plusieurs ONG géorgiennes, dont Georgia’s European Orbit et la coalition « My Voice to the EU » (Ma voix pour l’UE), ont appelé les Géorgiens à se rassembler en cinq endroits différents de la capitale, Tbilissi, et à marcher vers la place centrale de la Liberté à 19 heures (17 heures à Paris).

Bruxelles a gelé le processus d’adhésion de la Géorgie à l’UE après que les députés géorgiens ont adopté au printemps une loi controversée sur l’« influence étrangère » visant la société civile. L’adoption de cette mesure, critiquée comme étant une loi de type Kremlin utilisée pour faire taire les dissidents, a déclenché des semaines de manifestations massives dans la rue et a également incité Washington à imposer des sanctions à des dizaines de fonctionnaires géorgiens.

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Dix-sept blessés dans des bombardements russes à Kryvy Rih

Des bombardements aériens russes nocturnes sur des zones résidentielles ont fait dix-sept blessés et privé d’électricité des milliers de foyers, alors que les températures sont proches de zéro degré.

A Kryvy Rih, où l’armée russe a lancé des roquettes dans la nuit « des immeubles de grande hauteur, un hôtel, des magasins, un bâtiment administratif, un établissement d’enseignement, une église, une agence bancaire et des voitures ont été endommagés », a précisé dimanche matin le bureau du procureur général ukrainien dans un message posté sur Telegram.

La Russie a également attaqué une installation énergétique dans l’oblast de Soumy, dans le nord-est du pays, a affirmé sur Telegram l’opérateur électrique régional qui a fait état de « plus de 3 000 consommateurs » temporairement privés d’électricité. Kiev se prépare à affronter l’hiver le plus rude de la guerre, Moscou ayant détruit des pans entiers de sa capacité de production et continuant à frapper les sites énergétiques.

La Russie affirme avoir abattu 110 drones ukrainiens au-dessus de son territoire

Le ministère de la défense russe a affirmé dimanche matin avoir abattu 110 drones ukrainiens au cours de la nuit au-dessus de Moscou et de plusieurs autres régions.

Dans un communiqué publié sur Telegram, le ministère a précisé que les défenses aériennes avaient intercepté 43 drones au-dessus de l’oblast de Koursk, où les troupes ukrainiennes mènent une offensive terrestre depuis le mois d’août pour tenter de détourner les forces de Moscou.

Vingt-sept autres drones ont été abattus au-dessus de l’oblast de Lipetsk, 18 au-dessus de celui d’Oriol et un au-dessus de la capitale, ainsi qu’un total de 21 au-dessus des oblasts de Nijni Novgorod, Belgorod et Briansk, selon le communiqué.

Ioulia Navalnaïa, veuve d’Alexeï Navalny, veut voir Poutine « prisonnier »

Ioulia Navalnaïa, veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny, affirme dimanche dans un entretien au Sunday Times britannique vouloir la déchéance de Vladimir Poutine. « Je veux qu’il passe d’une sorte de tsar de Russie à un prisonnier ordinaire en Russie », lance Mme Navalnaïa à l’hebdomadaire, qui publie cet entretien deux jours avant la sortie posthume des mémoires de M. Navalny. Assurant ne pas haïr le président russe, elle espère tout de même le voir emprisonné, « comme [son] mari l’a été ».

L’opposant Alexeï Navalny, ennemi juré de Vladimir Poutine, est mort en détention en février au sein d’une prison de l’Arctique, dans des circonstances floues.

Ioulia Navalnaïa, 48 ans, a elle été inscrite au registre des « terroristes et extrémistes » en Russie en juillet, peu après qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre pour « participation à un groupe extrémiste ». Elle vit hors du pays, jurant de faire survivre la cause de son défunt mari.

Au cours de cette interview, Mme Navalnaïa révèle cependant qu’elle n’avait jamais envisagé de prendre la tête de l’opposition russe en cas de décès de son époux. « Je pense qu’il aurait aimé me maintenir éloignée de ces choses politiques dangereuses. […] Mais vous réalisez que vous n’avez pas le choix. Bien sûr, vous pourriez vous taire. Mais ce n’est pas moi. Jamais je n’abandonnerai la Russie. »

Elle qui habite depuis de nombreuses années en Allemagne explique exclure un retour en Russie avant d’être sûre de « ne pas être détenue dans un aéroport comme Alexeï », reconnaissant que « personne ne sait » quand cela pourrait se produire.

Concernant la décision de son mari de revenir en Russie en janvier 2021 malgré les risques, matérialisés par une arrestation immédiate, Ioulia Navalnaïa a « totalement compris qu’il fallait se battre ». « C’est sa vie, c’est son choix, ce sont ses convictions. En le persuadant de rester en exil, je me serais sentie plus coupable. »

Mme Navalnaïa raconte par ailleurs qu’elle était « un peu sceptique » face à la possibilité d’un échange de prisonniers qui aurait pu concerner son mari avant sa mort. « Je sais comment ça se passe quand vous négociez avec Poutine (…) Il ment tout le temps. C’est pour ça que je n’ai jamais cru que ça se produirait ».

A Kiev, le « plan de la victoire » de Zelensky suscite des réserves

Par Thomas d’Istria

Lecture : 2 min.

Il ne s’agissait pas tant de présenter un plan, dont les éléments les plus importants avaient été dévoilés ces dernières semaines, que d’envoyer un message d’unité. Mercredi 16 octobre, deux ans et demi après l’invasion russe du 24 février 2022, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a présenté devant le Parlement son « plan de la victoire » dans un discours visant à rassurer et à rassembler à un moment particulièrement sombre pour son pays.

Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, a rencontré Volodymyr Zelensky

Après avoir échangé avec son homologue ukrainien, Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a rencontré samedi à Kiev le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

« C’était exactement la rencontre dont nous avions besoin », s’est félicité dans son allocution de soirée M. Zelensky, qui a rendu public dans la semaine, à Bruxelles, son « plan de victoire » censé garantir « une paix juste » face à la Russie.

Ce plan évoque notamment une invitation immédiate à Kiev à rejoindre l’OTAN et appelle les alliés à lever les restrictions sur l’utilisation des armes à longue portée contre des sites militaires en Russie. Paris, comme les autres alliés occidentaux de l’Ukraine, n’a pas encore défini sa position officielle sur ce plan ukrainien.

« Nous serons reconnaissants à la France de collaborer avec nos autres partenaires pour garantir que nous ayons cette vision commune, la vision selon laquelle seule une fin équitable de la guerre peut véritablement garantir une paix durable », a dit le président ukrainien.

« Le combat des Ukrainiens, c’est aussi le nôtre ! », a écrit de son côté, sur la plateforme X, Jean-Noël Barrot. Plus tôt, lors d’une conférence de presse commune avec M. Sybiha, le ministre français avait déclaré qu’une « victoire de la Russie consacrerait la loi du plus fort et précipiterait l’ordre international vers le chaos ».

« C’est pourquoi nos échanges (…) doivent nous permettre de faire avancer le plan de paix du président Zelensky », avait-il ajouté.

Les ministres ont aussi réagi aux informations en provenance de la Corée du Sud, qui ont fait état vendredi d’une décision de la Corée du Nord d’envoyer jusqu’à 12 000 soldats pour aider la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Selon Séoul, 1 500 militaires nord-coréens s’entraînent déjà dans l’Extrême-Orient russe avant d’être envoyés au front.

M. Barrot a estimé que, si la nouvelle était avérée, elle serait « extrêmement grave », car cela « ferait entrer le conflit dans une nouvelle étape, une étape escalatoire supplémentaire », et une « exportation, par la Russie, du conflit vers l’Asie ».

Dimanche, M. Barrot se rendra « dans l’Est », a-t-il annoncé durant la conférence de presse, non loin de la ligne de front où la Russie continue son avancée, à la faveur du manque d’hommes et de ressources de l’Ukraine.

Le point sur la situation, dimanche 20 octobre au matin

  • Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, en visite en Ukraine, a rencontré Volodymyr Zelensky, samedi. Le ministre français a aussi discuté à Kiev avec son homologue ukrainien, Andrii Sybiha, du « plan de victoire » et du second sommet pour la paix voulu par le président ukrainien.
  • Paris mobilise des actifs russes gelés pour fournir du matériel militaire à l’Ukraine. La France « a récupéré » 300 millions d’euros d’intérêts des actifs russes gelés pour acheter notamment douze nouveaux canons Caesar, a annoncé le ministre des armées, Sébastien Lecornu, dans La Tribune Dimanche.
  • La Russie a annoncé la prise du village de Zoriane, dans l’est de l’Ukraine. Une annonce similaire avait déjà été faite le 8 octobre, mais les combats se sont poursuivis dans la zone au cours des derniers jours.
  • Le G7 réaffirme son soutien « inébranlable » à l’Ukraine. « Nous soulignons notre intention de continuer à fournir de l’aide à l’Ukraine, y compris militaire, à court et à long terme », ont déclaré les ministres de la défense du G7.
  • M. Zelensky a confirmé, samedi, qu’un échange de prisonniers avait eu lieu avec la Russie. Parmi les 95 personnes récupérées figure Maksym Boutkevytch, « un militant ukrainien des droits humains qui est allé défendre l’Ukraine après le début de la guerre à grande échelle », selon le président ukrainien.

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  • Le point sur la situation, dimanche 20 octobre au matin

Le contexte

Characterize de couverture : Kharkiv (Ukraine), le 13 octobre 2024.
SERGEY BOBOK / AFP

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  • Le level sur la speak, dimanche 20 octobre au matin

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