L’un des meilleurs jeux de science-fiction est de retour : Nous avons essayé la démo de Citizen Sleeper 2

Recordsdata jeu L’un des meilleurs jeux de science-fiction est de retour : Nous avons essayé la démo de Citizen Sleeper 2

Comme dans le premier jeu, Citizen Sleeper 2 vous met immédiatement aux commandes d’un Sleeper, nom donné à “une conscience humaine numérisée dans un corps artificiel”. Il s’agit de cyborgs en servitude auprès d’un des nombreux conglomérats se disputant le territoire spatial de cet univers de science-fiction. Toutefois, après vous être réveillé dans le cargo d’un vaisseau amarré à une arrangement spatiale dans le premier épisode, Starward Vector vous met aux commandes d’un Sleeper devenu amnésique suite à un reboot raté. Après une fuite insist, vous vous retrouvez dans un petit engin spatial mal entretenu et accompagné d’un compagnon dont vous n’avez aucun memento. Pourchassé par votre ancien tortionnaire, vous devrez tout faire pour remettre en état votre carlingue et échapper à vos poursuivants.

La démo de Citizen Sleeper 2 s’avère assez courte, pouvant durer d’une quarantaine de minutes jusqu’à un peu plus d’une heure, notamment en fonction de votre lecture de l’anglais. En effet, le jeu narratif de Gareth Edwards n’est disponible que dans la langue d’Ed Sheeran et si le premier opus avait pu disposer d’une traduction en français presque 2 ans après sa sortie, aucune recordsdata au sujet d’une telle traduction n’a pour l’prompt été transmise par le studio. Ceux qui ont un beau niveau d’anglais se retrouveront cependant en terrain connu puisque cette suite semble avoir retenu les qualités d’écriture de son prédécesseur et conservé la majorité de ses mécaniques de gameplay.

Des mécaniques étoffées

Pour ce second opus, Gareth Martin a décidé d’itérer sur les systèmes du premier jeu, étoffant ses mécaniques précédemment saluées mais également son gameplay. Le premier exemple de cela se voit dès la sélection de la classe de son personnage. Au nombre de 3 (Machiniste, Opérateur et Extracteur) comme pour Citizen Sleeper 1, ces classes, dont les arbres de talent ont été repensés, démarrent désormais avec un arbre de compétences avec deux branches qui comportent des malus : l’une reste complètement inaccessible et not most likely à améliorer, tandis que l’autre affiche un malus de -2. Des statistiques importantes puisque c’est elles qui vous permettront d’améliorer (ou non) vos lancers de dés au fil de l’aventure.

Toujours comme son prédécesseur, Citizen Sleeper 2 fonctionne sur un système de cycle (semblable à des journées) au début desquels 5 dés tirés sont fournis au joueur. À de nombreuses occasions, le joueur pourra ainsi choisir un de ces dés pour tenter une action dont le pourcentage de réussite sera altéré en fonction des bonus ou des malus affectés à chacune des branches de l’arbre de compétence. Ainsi, insérer un 6 dans une case liée à une compétence avec 2 de malus le transformera en 4, là où insérer un 5 dans un case au bonus +1 le fera passer en 6, soit une réussite automatique. Itsy-bitsy nouveauté avec ce Starward Vector, certaines phases de dialogue vous demanderont désormais d’effectuer un “skill check”, soit un lancer aléatoire sur une de vos compétences parmi deux possibilités.

D’importantes nouveautés

Les plus grosses nouveautés du jeu s’avèrent probablement être ses systèmes de contrat et d’équipage. En effet, vous pouvez non seulement recruter des personnages dans l’équipage de votre vaisseau, certains vous rejoignant temporairement tandis que d’autres vous rejoindront indéfiniment, mais également accepter des contrats qui vous pousseront à vous déplacer dans la galaxie pour dépiauter un vaisseau désaffecté ou vérifier la source d’un signal étrange, par exemple. Ces contrats, qui fonctionnent sur un nombre de cycles limité par le nombre de rations dont vous disposez (au most de cinq durant cette démo), peuvent tout à fait être loupés mais comme le Pyre de Supergiant Games (et, en un sens, les jeux de rôle sur desk) l’échec ne signifie pas nécessairement la fin de partie mais plutôt un embranchement différent du récit.

Toutefois, ces séquences de gameplay divergent légèrement de celles hors-contrat puisqu’elles vous permettent de disposer des dés de deux de vos compagnons (pour un total de 8 dés en comptant les votres) et comprennent une mécanique de stress. Cette mécanique, bien que présente en dehors des phases de contrat, se fait toutefois plus prégnante lors des contrats étant donné qu’elle peut fortement influer sur le déroulement de votre mission. En pratique, l’échec de certaines actions peut augmenter la jauge de stress du personnage ou du lieu de votre mission, menant dans le premier cas à des dés inutilisables en début de cycle et, dans le second, à l’échec complet de la mission. Une mécanique intéressante qui force le joueur à faire des choix quant à ses tirages et ajoute une pression bienvenue entre les cycles limités par les rations et l’impossibilité de forcer l’avancement sans risquer gros.

En définitive, Citizen Sleeper 2 : Starward Vector reste résolument dans la continuité du premier jeu, tout en en proposant une model perfectionnée. Ceux qui ont apprécié les qualités d’écriture de Citizen Sleeper les retrouveront dont sa suite, dont le récit est toujours aidé par un travail d’ambiance sonore de qualité, une bande-son d’Amos Roddy (STRAFE, Kingdom : Two Crowns), compositeur précédemment salué pour son travail sur le premier jeu, sans oublier les illustrations de Guillaume Singelin (PTSD, Batman : Metropolis Legends). Le peu qui nous a été donné de voir sur cette suite est particulièrement prometteur et dévoile une œuvre plus riche, plus complexe aussi, qui section de ce qui a été construit avec le premier opus pour étoffer et améliorer tous ses systèmes. Il nous faudra toutefois attendre jusqu’à l’année prochaine pour pouvoir mettre nos mains sur la model complète de l’attendu Citizen Sleeper 2 : Starward Vector, prévu pour PC, PS5, Xbox Series et Switch quelque section au courant de l’année 2025.